Donjon antipodes, tome 4 : Le coffre aux âmes

On retrouve dans cet album de Donjon (version futuriste) ,Rubeus Khan , le canard rougeoyant et musculeux . Il est coincé entre deux boss mafieux (Vaucanson et l'Atlas un vautour style Druillet ) dont l'un veut sa peau et l'autre ses services ( moyennant quoi il lui rendra son fils) ..et le voilà parti dans une aventure à la Indiana Jones avec jungle, temple enfoui, artefacts de civilisations anciennes, et une souris pas commode. Sans compter qu'il subit un ravalement de façade style Bogdanoff (RIP). Meilleur album que le premier de ses aventures à mon goût.

Evadé de prison et impliqué dans le meurtre de plusieurs policiers, Robert de Vaucanson (alias Rubeus Khan) est plus que jamais recherché par la police. Avec son acolyte Mimi, ils trouvent une planque précaire chez un ami de celle-ci. Se sentant dans l'impasse, Robert décide de suivre le conseil de Mimi et d'aller se mettre sous la protection de l'Atlas, un mystérieux personnage à qui tous les caïds de la pègre ont fait allégeance. Mais s'il veut être protégé, Rubeus Khan devra remplir la mission que l'Atlas lui confie : retrouver le secret perdu du passage entre le Monde des Vivants et celui des Morts …


Un chouette album beaucoup mieux rattaché au corpus général de "Donjon" que ne l'était "Rubeus Khan" (DA+10 000), et qui par conséquent rehausse sensiblement l'intérêt de la période "Donjon Antipodes +". On est content de faire le lien avec plein d'autres albums de la série et on suit l'histoire avec beaucoup d'amusement, entre bastons et péripéties bien « donjonesques », décors variés et personnages drôles / mystérieux / attachants (rayez la mention inutile), répliques rigolotes et ambiance bien farfelue … même si le scénario de cet épisode est un peu trop calqué sur une aventure d'Indiana Jones. le dessin de Vince, joliment dynamique, sert bien le scénario de cet album même s'il ne fait pas partie des meilleurs de la série.

• Donjon Antipodes +, Tome 10001
• Sfar & Trondheim (Scénario) & Vince (Dessin)
• Delcourt

Ce tome de Donjon Antipodes + est le 46éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et s'il est tout à fait possible de ne lire que l'une ou l'autre des différentes séries de cet univers, je ne le répéterais jamais assez, je vous conseil de tout lire par ordre chronologique de sortie des tomes.
C'est un plus non négligeable pour la compréhension globale de l'univers et les tomes se répondent souvent d'une série à l'autre.

Depuis l'arrivée de ces nouvelles temporalités (Antipodes + et -), je ne suis pas le plus grand fan des tomes que l'on nous propose, les trouvant souvent correct mais peu rattaché au reste de la licence.
Pour ce tome, ce sera pareil, nous allons de nouveau suivre le canard rouge Rubéus Khan, dans une aventure aux airs d'Indiana Jones.
Et si c'est sympathique, il manque quelque chose pour que ce soit vraiment bien.

La nouvelle série de Donjon, dans le futur lointain du donjon, peine à trouver ses marques.

Malgré un dessin très chouette et un scénario très dynamique, l'histoire me semble un peu cliché, sans doute par bien des aspects trop proche de notre monde moderne. L'épisode dans le donjon truffé de pièges a un peu réveillé mon intérêt, mais c'est tout… On a du mal à voir ou ils veulent en venir si ce n'est que le monde du donjon a hérité d'un monde moderne aussi pourri que le notre, et que nos archéologues improvisés trouvent des traces du destin des elfes (eux même quasi uniquement décrits dans Donjon Antipodes - 10000).

Autant le premier tome de cette nouvelle série Antipode + m'avait vraiment laissé sur ma faim, autant je suis rassuré avec la direction prise par ce second tome.

C'est surtout une affaire de décor. On quitte la cité glauque en proie aux monstres géants et manigances du vieil héritier Vaucansson pour se retrouver en pleine jungle luxuriante dans une aventure pleine de rebondissements et d'humour.

J'attends la suite avec plus d'engouement désormais !