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Le Chat du Rabbin tome 8 sur 12
EAN : 9782205078350
60 pages
Dargaud (07/09/2018)
3.87/5   138 notes
Résumé :
Ils s'aiment. Lui est juif, elle est catholique. Ils vivent à Alger, et un jour, le Rabbin voit arriver cette jeune femme qui, pour mieux s'intégrer et faire plaisir à son futur époux, veut se convertir au judaïsme. La stupeur le dispute à l'incompréhension : pourquoi vouloir embrasser une foi si compliquée, si irrationnelle, si pénible ? Le Chat et Zlabya sont tous d'accord pour la dissuader, et vont trouver en Knidelette une alliée inattendue...
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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De nos jours, le marché de la bande dessinée franco-belge traditionnelle est d'une dichotomie quasi parfaite. D'un côté les « historiques » et les « anciens », Astérix, Tintin, Gaston et compagnie avec leurs continuateurs, qui doivent représenter dans les 80% des ventes. de l'autre les « nouveaux venus » (parfois plus si nouveaux que ça), dominés quasi sans partage par le trio Satouf – Sfar – Delisle. Les seuls dont la réputation – et les ventes – s'étendent loin au delà du petit monde des amateurs de BD et dont les noms ont une véritable résonance dans le grand public.

J'avais découvert la série du Chat du rabbin avec le dessin animé (excellent, sois dit en passant). Un nouvel album reste toujours pour moi un petit événement. le plaisir de retrouver le chat sardonique, le rabbin philosophe et tout le petit monde ! Cette fois c'est un sujet propre au judaïsme et fort rarement traité qui est abordé cash : les conversions. Un jeune homme et une jeune femme s'aiment ; il est juif, pas elle, mais elle est prête à sauter le pas. Sauf qu'elle n'a pas réalisé dans quoi elle s'engageait...

Curieusement, le mari de Zlabia prend soudain une tournure très positive. Présenté jusqu'ici comme moyennement sympathique et pas très psychologue, il se révèle soudain en homme de principe, fait preuve de courage physique et d'humilité. Parmi les personnages secondaires, la truculente mère du fiancé est particulièrement réussie.

Encore un album que j'ai beaucoup apprécié. Et je n'ai pas finit d'en apprendre sur les interdits des juifs.
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J'ai eu plaisir à retrouver ce Chat du Rabbin, toujours aussi impertinent (méchant, disent certains), et je signale aux amoureux des chats que le "modèle" qui a inspiré le Chat du Rabbin est en photo en début d'album.
J'ai préféré cet album aux 2 précédents, on retrouve un peu plus de souffle, et toujours une critique amusée, distanciée, du judaïsme et de ses rites.
Dans ce tome, un couple d'amoureux qui va se marier, lui est juif, elle est catholique, mais elle se sent prête à se convertir au judaïsme par amour.
Ils vont donc trouver le rabbin (le mari de Zlabya) mais ...
Je vous laisse découvrir la suite !
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C'est avec le tome 8 que je fais connaissance avec le célèbre chat du rabbin, doué de la parole et d'un esprit critique aiguisé.

L'univers de cette BD, jusqu'alors inconnu de moi, a été facile à pénétrer ; même sans repère et sans avoir lu les précédents épisodes, le lecteur retombe facilement sur ses pattes.

A l'originalité de faire parler un chat, animal domestique si familier qu'on oublie que derrière ses yeux d'agate se logent peut-être - sans doute ? - des pensées voire des opinions sur la race humaine, Joann Sfar ajoute l'humour, ce qui rend cet album agréable à suivre bien que personnellement j'ai trouvé le scénario plutôt convenu.

Par contre, là où ça a complètement bloqué, c'est côté dessin. Certes, j'ai des goûts graphiques plutôt académiques et je dois à la franchise la plus élémentaire cet aveu : j'ai détesté le trait. Brouillon, au point d'avoir du mal à reconnaître les personnages d'une case à l'autre, le dessin m'a rebutée, impossible d'y adhérer malgré ma persévérance. Or dans un album, ce que je recherche, c'est aussi, voire d'abord, l'évasion visuelle.
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C'est très frileuse que je suis allée vers ce huitième tome, car le précédent m'avait laissé sur une impression de déception qui avait de quoi me faire dire qu'il fallait mettre la série aux oubliettes.
Heureusement, une fois qu'on a compris que Joann Sfar est totalement imprévisible à tendance cyclique quand même, on se dit qu'on peut se risquer pour voir si des fois l'inspiration lui serait revenue.

Ici, l'amour vient se mêler à la religion, et chez les juifs ça donne un mariage vraiment catastrophique ! En effet, Bernard, un juif de la communauté algéroise décide d'épouser Adeline, problème : c'est une goy, donc il faudrait passer par la case conversion. Un principe que les rabbins feignent parfois d'accepter pour mieux le rejeter. Sauf que, format BD oblige, pas le temps de tergiverser : c'est un "non" franc et massif d'entrée de jeux.
La jolie blonde essaie tout de même d'en apprendre plus sur ses coutumes qui ont fait son fiancé, et c'est là que le fiancée se dit que, ... avoir une femme juive autre que sa mère sans sa vie, ça riquerait d'être trop compliqué à gérer pour lui sur un plan émotionnel.

De mon point de vue, cet album montre une maturité, une finesse d'analyse et une vérite (à la Woody Allen !) dont Joann Sfar a rarement fait preuve. Et c'est une réussite incontestable, mais pour en arriver à cette conclusion, j'imagine qu'il faut connaître des juifs sépharades , ou en être , pour se dire "mais c'est tellement ça!"
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Huitième tome, que l'auteur a dédié à son chat décédé, puisqu'il ressemble à celui de ce livre (physiquement, parce que j'imagine qu'il ne parlait pas, hé hé !).

Une femme non juive veut épouser un juif et, pour lui faire plaisir, veut se convertir. Elle demande alors au rabbin de l'aider et, celui-ci refusant, elle demande à Zlabya. Alors, tout le monde tente de la dissuader en lui expliquant à quel point la religion juive est compliquée et contraignante.

Le Chat du Rabbin est toujours aussi impertinent et drôle, et ses remarques amènent bien souvent à la réflexion. C'est toujours un plaisir de lire ses aventures, et j'ai trouvé ce tome meilleur que d'autres.

J'avais découvert le chat du Rabbin lors de la sortie de ce huitième volume, grâce à une rencontre avec Joann Sfar, et je me suis mise à les lire à ce moment là. Je ne regrette pas.
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critiques presse (2)
Bedeo
02 novembre 2018
Clichés, stéréotypes, autodérision, on se lèche les babines à écouter le félin le plus philosophe de l’univers nous ronronner ses idées irrévérencieuses. Nous, humains, petites souris consentantes lovées au creux de sa grande gueule, l’écoutons s’emparer ironiquement de nos manifestations soudaines de foi pour les déchiqueter en lambeaux de rire.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
04 octobre 2018
Ce huitième tome est une très bonne histoire. Une lecture amusante, un vaudeville qui ravira les lecteurs et les amateurs de bonne bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- Zlabya ! C'est merveilleux, un chat qui parle !
- Oui. Ce qui serait formidable, ça serait qu'il la ferme de temps en temps.
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Les humains, tu laisses un mâle deux jours seul dans la jungle ; si y a pas sa femelle, il meurt de faim.
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- Et là-dessus non plus, il ne faut pas poser de questions ?
- Ah si ! Tu peux tout questionner. Mais si tu attends toutes les réponses pour te convertir, tu seras pas juive avant d'être centenaire.
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Bon. Si vous m'aviez dit ça, je vous aurait sans doute expédiée en évaluation psychiatrique parce que ça me dépasse, qu'on puisse avoir envie d'une religion aussi contraignante que la mienne.
Moi, je suis né dedans, donc je suis bien obligé. Tout mon imaginaire baigne là-dedans. Mais enfin j'ai du mal à concevoir qu'un être équilibré ai spontanément envie de s'infliger tout ça.
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Dans les histoires pour enfants, un homme, quand il a fait une connerie, il choisit quelle femme il aime vraiment et ensuite, ils s'embrassent et tout va bien.
Mais dans la vraie vie, Roger, il était tellement anxieux pour la santé de sa mère qu'il était capable d'aller avec n'importe laquelle pourvu qu'elle veuille de lui. Ça se voyait.
Et ça ne faisait plus envie à personne.
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