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Je connaissais l'auteur pour le chat du Rabbin, grandclapier , petit vampire et pour son film sur Gainsbourg, j'étais déjà sensible à son humour mais là il a finit de me rallier à sa cause. Je vais d'ailleurs probablement lire son précédent livre "l'éternel".

On découvre qu'en plus d'être un talentueux auteur de BD il est aussi un talentueux écrivain. Quelle belle surprise ! Un superbe roman complètement déjanté et surprenant. Je suis conquise et j'ai refermé le livre avec regret malgré les 560 pages. de la dérision, de l'humour, de l'aventure, de la philosophie, de la politique et une énorme dose de n'importe quoi jubilatoire.

Les personnages sont tous savamment étudiés et dépeints, ils tentent chacun avec leur armes , chacun à leur manière de trouver une place dans le monde. Et Dieu qui s'en fout, il préfère le sport. Ce que j'aime aussi c'est que ce n'est pas que marrant et déjanté c'est intelligent et profond aussi. de plus, c'est bien écrit et agréable à lire. Je trouve un petit coté Woody Allen qui n'est pas pour me déplaire. On va de surprise en surprise , impossible de deviner ou prévoir ce qui va se passer. Les situations rocambolesques peuvent dérouter le lecteur. Il est très appréciable qu'il tape sur tout le monde et n'épargne personne.

Une vraie découverte, une pépite, un ovni littéraire. Conquise

VERDICT

JUBILATOIRE, si vous avez envie de vous marrez, de prendre du bon temps alors ce livre est pour vous. Idéal à glisser dans la valise pour de bonnes heures de rigolades.
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C'était une sorte de conte-farce de l'épaisseur d'un roman. D'un point de vue philosophie, je dirais que ça parlait plutôt de racisme et d'esclavage?
Dans ma lecture, j'ai eu un peu de mal à certains moments à refaire le "grand écart" entre différents groupes de personnages, quand on les avait délaissés déjà depuis quelques chapitres. Je me suis également un peu emmêlé les pinceaux entre les deux prénoms des soeurs, voire même entre ceux des maris.
Peut-être un peu trop farfelu pour je puisse me dire que j'ai pu retirer des pensées de ma lectures, mais j'ai quand même fini ce gros volume avec plaisir, sans avoir tout à fait perdu mon temps, je pense.
Mais qui donc était Spinoza?.. Merci Monsieur Sfar!
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J'ai lu ce roman paru chez Albin Michel et ce qui m'a attirée tout d'abord, c'est la couverture, car je pensais que j'allais trouver là un livre léger et drôle.
Drôle, à n'en pas douter, c'est d'ailleurs ce qui m'a conduite à le poursuivre. Car je l'avoue, j'ai eu un mal fou avec le style, je l'ai trouvé difficile à lire, pesant, alambiqué... Pourtant, on n'a pas le temps de s'apesantir sur l'action en cours qu'elle est déjà terminée ; non, ça ne traîne pas ! le style, vraiment unique en son genre, c'est un mélange entre une langue maîtrisée parfaitement tant au point de vue de la syntaxe que du vocabulaire, un style qu'on pourrait penser un peu "daté", mais un vocabulaire "ordurier" vient se nicher dans les circonvolutions lexicales et c'est parfaitement surprenant ! Donc on peut trouver un "sucez-moi donc l'appendice, ma mie" au milieu d'un discours philosophique ;-)
Je ne saurai décrire ce livre tant il est particulier : on suit l'épopée de Cohen, vaquant sur les routes avec son père en clamant du Spinoza qu'ils n'ont jamais lu, puis Cohen devient pirate, esclavagiste, Robinson dans une île déserte... Les décors et les aventures sont nombreux et d'autres histoires parallèles viennent compléter cette "philosophie" : la place de l'homme dans la nature, l'égalité, Dieu, etc. C'est fouillis et ordonné, c'est un vaste paradoxe ;-)
La façon de se moquer ainsi, de nous faire réfléchir sur tous ces thèmes par le truchement de l'humour m'a très largement fait penser à Romain Gary, Albert Cohen ou d'autres auteurs juifs pour qui l'humour est religion, cet humour vraiment particulier que je ne retrouve pas ailleurs.
Une intéressante découverte !
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Je connaissais SFAR pour les premiers pages très belles de sa BD "le chat du rabbin". Voyant ce volume dans une niche d'échange de livres, je me dis 'pourquoi pas?'.

Je classerais le joyeux bordel miss en scène par SFAR parmi les héritiers de "Don Quichotte". Quatre groupes vivent des aventures chacun de leur côté (l'équipe de Dieu; Cohen fils; les nobles de Bordeleau; le peuple africain) et tout est bien séparé puis tout se mélange et on comprend que ces quatre groupes sont connectés.

Je n'ai pas eu aux éclats; j'ai même trouvé la lecture parfois pénible. Plusieurs épisodes sont très 'pipi/caca' et d'autres grossièrement sexuels sans pourtant être érotiques: est- ce là un moyen de l'auteur pour faire en sorte que le lecteur reste collé au texte? Un sein ici, une bite là? C'est bien pauvre...

Un Dieu sportif est une idée iconoclaste, bienvenue et amusante. C'est les épisodes de Dieu se plaignant de perdre au badminton face à un dieu à huit bras qui m'ont le plus fait sourire.

Le message final de cet ouvrage est au fond le fait que, grâce au fait qu'il ne faut plus être raciste, l'esclavage peut devenir universel. Les notions d'esclavagisme et de racisme reviennent tout au long des tribulations de Cohen et de Pinoquillo et c'est sur la fin que le lecteur comprend que, si le racisme est aujourd'hui dénoncé, l'esclavage de l'homme par l'homme à encore de beaux jours devant lui..
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C'est le meilleur roman de Joann Sfar ! Celui où l'on retrouve le plus de folie, d'humour, de burlesque et d'irrévérence. Ce dernier point est capital car l'aspect le plus savoureux du style de l'auteur est bien entendu cette irrévérence. Il n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal pour absolument tous ses personnages qui n'ont aucun respect pour rien. C'est absolument formidable !
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J'ai du m'arrêté a 200 pages dans l'incapacité de continué. le livre est très vulgaire, et après deux viol totalement gratuit, je n'ai pas voulut continué plus. C'est dommage car le résumé avait vraiment l'air intéressant !
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Alors que se profile, pour lui, une rentrée littéraire surchargée, voyant l'accomplissement de certains projets et l'exploration de ces thèmes chers à son auteur, Joann Sfar délaisse de plus en plus les crayons pour s'intéresser à la création romanesque. Alors que L'Éternel, son premier roman, était ancré dans l'oeuvre-même qui a fait le renom de l'auteur, son second roman, qui vient de paraître en format poche aux éditions le Livre de Poche, le Plus Grand Philosophe de France, sort des sentiers battus pour nous livrer un conte philosophique et drolatique, dans la plus pure des traditions, et en faire l'un de ses ouvrages les plus ambitieux.

Cet ouvrage, qui était d'abord prévu comme un long-métrage par son auteur, narre l'histoire de Pietr Cohen, un juif hollandais dont le gagne-pain était de parcourir avec son père les villes pour rapporter aux habitants les paroles d'un autre juif hollandais bien connu, le philosophe Baruch Spinoza. le fait qu'il n'ait jamais lu le philosophe reste un détail qui n'empêche pas les deux hommes de professer cette bonne parole, tel deux évangélistes en terre inconnue. Néanmoins, chaque chose ayant une fin, la vie du paternel aussi, Pietr arrive à un choix de carrière difficile qui le conduit à une reconversion professionnelle : il abandonne alors son métier pour un autre d'avenir et dans lequel il excellera : la piraterie. Les métiers évoluant avec leur temps, et le temps étant à l'esclavage, les pirates décident de goûter aux joies de l'esclavagisme, ce qui n'arrange pas les affaires de Pietr, car paraît alors le Code Noir, cet ensemble de règles régissant l'esclavagisme et qui interdit aux juifs de pratiquer le commerce d'esclaves. Qu'importe ! S'il ne peut pas y participer, il décide qu'il faut l'abolir, et quoi de mieux que la découverte d'un nouvel Éden et d'une population pour prendre le rôle d'un Messie pour professer sa nouvelle philosophie ?

La suite sur le blog :
https://unepauselitteraire.com/2016/07/04/le-plus-grand-philosophe-de-france-de-joann-sfar/
Lien : https://unepauselitteraire.c..
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