Tu n'as rien à craindre de moi

Même s'il y a un chat dans ce roman graphique et que le coup de crayon ne nous trompe pas sur le créateur, en l'espèce Joan Sfarr, que la religion juive occupe une grande place dans le récit, on est loin, mais alors très loin du "chat de rabbin".
Un couple et ses questions existentielles ont eu du mal à me retenir jusqu'à la fin.

Bd qui se laisse lire. Rien à voir avec ‘Le chat du rabbin'. Ici, il est question d'un couple dans l'intimité. Il est peintre, elle devient son modèle qu'il surnomme Mireille Darc. La relation de cette dernière avec son amie Protéine est drôle. Les dessins sont étranges parfois, comme le bras tordu et le corps en tige. de belles scènes de sexe aux dessins sensuels. Des dialogues un peu touffus au point où souvent je me suis demandé si je n'avais pas sauté une page.

Après avoir été vraiment ébloui par la suite (Fin de parenthèse), que j'ai lu avant, je m'attendais à autre chose, je n'ai pas réussi à entrer dans celui-ci.

Dans cet album, l'auteur fait le portrait d'un couple contemporain où le sentiment amoureux, la religion, la sexualité et l'art se partagent le même lit.

Le lecteur suit le cheminement de pensée d'un jeune artiste, Seaberstein. Dans le cadre de son activité artistique, il prépare une exposition de nus pour le musée d'Orsay. Il décide de peindre sa fiancée, MireilleDarc, c'est ainsi qu'il la surnomme. C'est en la peignant qu'il tombe amoureux. Il la désire plus que tout (psychiquement et physiquement). Sa fiancée joue de la situation, elle en profite et le provoque. Ces moments de désir sont savoureux.

Une BD déroutante qui m'a demandé du temps pour me familiariser avec le dessin et le récit. Dès les premières pages, je me suis demandée où l'auteur voulait m'emmener, le discours est confus. J'ai du également dépasser la barrière graphique. le dessin est dense et le trait rigide.
La construction de la BD est originale. Il s'agit d'une juxtaposition de morceaux d'histoires qui se suivent chronologiquement pour former au final une histoire complète avec un début et une fin.

Voilà une BD singulière et hybride. Si on fait abstraction du graphisme et de certains aspects du récit, il n'en reste pas moins que cet album peut susciter réflexion et débat.

Pas la meilleure entrée en matière pour connaître l'oeuvre de Joann Sfar ...

Une histoire d'amour entre un peintre juif et une étudiante en thèse, qui tourne autour de la création artistique.

Cela aurait pu être bien, mais cette histoire des "meilleurs moments de l'amour" comme il est mentionné au dos de la BD, ne m'a pas transporté.
Le ton est légèrement sarcastique, un peu décalé, voir carrément vulgaire. Les dessins, c'est très subjectif, ne me plaisent guère. Néanmoins, je m'y serai habitué si l'histoire avait pris une autre tournure.
Ce couple ne m'a pas fait rêver. Une histoire assez banale sur fond de peinture et d'obsession pour Mireille Darc, qui m'a laissé de marbre.
Je découvrais pour la première fois, une BD de cet auteur à succès, certainement pas la bonne pioche ! Dommage, on ne peut pas gagner à tous les coups ! Un délire d'artiste un peu trop éloigné de mes préoccupations sans doute.
J'en essayerai un autre ...

Ayant eu un coup de coeur pour Je l'appelle Monsieur Bonnard de l'auteur, j'ai eu envie de retrouver cette ambiance artistique. Malheureusement, une pincée de déception m'a bercée durant ma lecture.

Nous rencontrons un couple, lui est peintre, elle, est sa muse à ses heures perdues. Nous entrons dans leur intimité, dans leur réflexion et leur sexualité. Lui, sublime sa femme en la dessinant à la manière de Bonnard.

Beaucoup de questionnements du couple peuvent être les nôtres et nous reconnaissons l'intimité d'une vie à deux mais l'attachement des personnages ne peut aller plus loin en raison des nombreuses références aux autres bandes-dessinées de l'auteur. Moi qui n'est lu que Je l'appelle Monsieur Bonnard, il m'a été difficile de vraiment faire le rapprochement avec ses autres histoires. de nombreuses scènes sexuelles viennent émailler le récit, peut-être trop à mon goût, les rendant répétitives et moins sensuelles que si elle avaient été moins présentes.

Les traits de crayons restent ce que l'on connaît du dessinateur : de longs traits droits, presque une esquisse, crayonnés au brouillon sur un coin de table, mais qui donnent une certaine souplesse au rendu. Une ambiance entre le travail acharné et les simples croquis se dégage de ses planches.

En conclusion, une belle BD sur l'amour mais qui peu perdre le lecteur face aux références au travail précédent du dessinateur.

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Grosse déception, je n'ai pas du tout accroché.

Auteur de talent au style inimitable, écrivain à la plume délicate, réalisateur accompli dont le dernier film, La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil, se réapproprie avec grâce l'écriture psychologique de Sébastien Japrisot, c'est ainsi que l'on pourrait décrire Joann Sfar, artiste prolifique dont l'oeuvre témoigne elle-même de la créativité de son auteur et qui mixe ouvrages pour le grand public et livres à l'accès un peu plus difficile, ardu sans être totalement hermétique. C'est dans cette seconde catégorie que se classe son dernier album, Tu n'as rien à craindre de moi, paru aux éditions Rue de Sèvres, qui retrace le quotidien d'un couple, tentant de conjuguer idéalisme et liberté.

Joann Sfar met en scène un homme du nom de Seabearstein et son amante, dont nous ne connaîtrons pas le véritable nom et que ce dernier appelle Mireille Darc. Seabearstein est un artiste-peintre de talent, vivant pour son art. Un art qui n'est pas loin de rappeler celui de Gustave Courbet quand Seabearstein doit exposer sa propre vision de « l'origine du monde » dans un musée. Mireille Darc est, quant à elle, une étudiante qui prépare sa thèse consacrée à l'épigraphie latine et qui divise son temps libre entre Seabearstein et sa meilleure amie, Protéine.

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