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EAN : 9782070407637
320 pages
Gallimard (15/12/1998)
3.89/5   502 notes
Résumé :
Elle est la plus blonde, la plus belle, la plus myope, la plus sentimentale, la plus menteuse, la plus vraie, la plus déroutante, la plus obstinée, la plus inquiétante des héroïnes. La dame dans l'auto n'a jamais vu la mer, elle fuit la police et se répète sans cesse qu'elle n'est pas folle... Pourtant... Ce qui lui arrive est à n'y rien comprendre. On lui a cassé la main, dans une station-service. Juste la main, sans lui prendre l'argent. Comme pour lui dire que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 502 notes
Je voudrais vous parler de la dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai tout de suite pensé en la voyant sortir de l'aéroport d'Orly qu'elle était du genre à s'attirer des ennuis. Elle avait l'air un peu gauche, presque maladroite, tout en ayant du style dans son allure, dans cette robe en mousseline blanche qui lui allait à ravir, dans sa façon de marcher. J'ai tout de suite repéré ses lunettes épaisses, des lunettes noires. Pour moi, à ce moment-là de cette rencontre, elle n'était encore que la dame avec des lunettes...
Elle regardait autour d'elle sans arrêt, comme si elle trahissait déjà un geste apeuré, un geste de fuite. En même temps, il y avait ce sourire à sa bouche, comme un air de printemps, comme un vin épris de soleil qu'on s'apprête à déguster, comme une vile gourmandise qu'on s'apprête à commettre.
Elle ressemblait à un mensonge qui commence, recommence et pour cela je la trouvais incroyablement belle.
Je l'ai suivie jusqu'au parking d'Orly. Je savais que je faisais une bêtise en la suivant, mais c'était comme un désir irrésistible, addictif... Je ne pouvais pas m'en empêcher. Elle s'est immobilisée devant une voiture, un modèle ancien, décapotable, une Thunderbird, elle a sorti de son sac à main un jeu de clés et elle a pris place à bord, au volant de la magnifique coupée. Ce n'était pas sa voiture, c'était celle de son patron Monsieur Caravaille qu'elle avait accompagné lui et son épouse Anita au vol de Genève. La veille au soir elle était venue travailler chez eux, taper à la machine un important dossier qu'il avait emporté avec lui, lui patron d'une grande agence de publicité... Il lui avait dit que ce serait plus commode qu'elle ramène la voiture chez eux à Auteuil... Vous devez vous demander comment je sais tout cela, hein !
Sous mes yeux étonnés, elle est alors devenue la dame dans l'auto avec des lunettes. Je l'ai suivie à bord de ma vieille 2 CV jaune. J'ai gardé mes distances pour être le plus discret possible.
Lorsqu'elle a pris la route du sud et non celle d'Auteuil, je me suis dit qu'elle rêvait de voir pour la première fois la mer. Mais je ne savais pas encore qu'elle en garderait un souvenir impérissable...
Je continuais de tenir mes distances, mais je vous jure que j'aurais pris tous les risques pour la voir ôter ses lunettes noires et me fondre dans ses yeux... Je savais que l'approcher était dangereux, pour moi, pour elle...
Et puis, faisant escale à une station-service un peu avant Châlons-sur-Saône où elle s'était arrêtée pour faire le plein d'essence, les choses ont commencé à prendre une drôle d'allure. Et à Cassis, elle est devenue la femme dans l'auto avec des lunettes et un fusil. Mais entre-temps, il s'était déjà passé bien des événements...
Peut-être s'est-elle cru devenir folle alors ? Il y avait de quoi, après tout.
Si j'avais pu m'approcher un peu plus près d'elle, j'aurais peut-être senti son coeur tressaillir sous le fin tissu de sa robe blanche, j'aurais deviné sous ses lunettes épaisses un sanglot qu'elle tentait tant bien que mal de contenir, je l'aurais entendu de temps en temps murmurer comme à elle-même « Maman-Sup, que dois-je faire maintenant ? »
Elle avait le chic pour s'attirer les ennuis, faire des rencontres improbables...
Je voyais bien que rien n'était prévisible dans ce qu'il lui arrivait.
J'aurais voulu l'aider, mais je n'étais qu'un simple lecteur prisonnier de mon sort de lecteur, condamné à être saisi d'angoisse sans rien pouvoir faire pour elle. Je lui en voulais presque d'être ailleurs, si loin sur cette route de Cassis, si loin de moi où je ne pouvais lui venir en aide.
J'en voulais presque à Sébastien Japrisot d'avoir fait surgir de son imaginaire ce personnage féminin à la fois si attachant et si insaisissable, de m'avoir faire croire que cette dame avec des lunettes était si vraie dans cette histoire ahurissante, incroyable, savamment construite, que je n'avais pas pu lâcher dès lors que j'avais commencé à en lire les premières pages...
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La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Sébastien Japrisot est il vraiment un roman policier ? La dernière page tournée je n'en suis pas si sûre ! Une jeune femme , Dany Longo, ravissante mais handicapée depuis son jeune âge par une myopie du feu de Dieu , un peu naïve mais pas autant que cela est l'héroïne de ce roman original. Vu son handicap visuel vous pensez bien que ses lunettes elle ne les quitte jamais! Un vendredi soir, veille d'un grand WE de 14 Juillet, le patron de l'agence de publicité où elle travaille ,Mr Caravaille, lui demande de l'aider à mettre au propre un dossier qu'il doit aller présenter à Genève. Comptant sur l'amitié qui a uni longtemps Dany et son épouse Anita , il la convainc . le lendemain, travail achevé, elle les dépose à Orly et là sur un coup de tête, au lieu de rentrer et de mettre la splendide Thunderbird blanche au garage, elle décide de partir voir la mer. Direction le sud de la France . Tout irait bien si elle ne se faisait pas agresser dans les toilettes d'une station service, si elle arrivait à savoir comment elle s'est retrouvée avec sa main gauche en capilotade, elle est gauchère, pourquoi plusieurs personnes lui assurent qu'elle est déjà passée là le matin même . le cauchemar commence , il n'est pas prêt de s'arrêter , de rencontre en rencontre le brouillard s'épaissit elle croit devenir folle mais il vous faudra comme moi attendre le dernier chapitre pour enfin comprendre les tenants et aboutissants de cette diabolique aventure !
Un roman atypique, une narration surprenante mais qui vous agrippe au passage et ne vous laisse pas d'autre choix que d'avancer dans votre lecture. Belle découverte.
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Dès le départ je me suis dit que cette dame là, si propre dans sa belle robe blanche en mousseline, avait tout ce qu'il fallait pour s'attirer des ennuis. Forcément, après avoir accompagné son patron, Monsieur Caravaille, et son épouse, Anita, une de ses amies, à Orly pour le vol vers Genève, au lieu de ramener la limousine décapotable Thunderbird, blanche comme convenu à Auteuil, pourquoi partir vers le sud voir la mer.
Certes c'est tentant, mais pas vraiment raisonnable, d'autant que le chemin est long et, peut être, semé d'embûches, à fortiori lorsque les arrêts sont susceptibles d'apporter des ennuis plutôt désagréables à faire douter de soi même et de la réalité allant avec.
Un cauchemar...

Saprisot est un maître dans ce genre de situation emberlificotée et n'a pas son pareil (ou presque) pour emmener le lecteur avec lui et, ici, cette jeune femme également. Même que, quelquefois, je me suis posé la question de savoir s'il savait ce qu'il faisait et comment allait-il s'en sortir.
Mais bon, en pro qu'il est, tout s'est expliqué, mais ouf, dur, dur pour les nerfs.

Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler ce qu'il ne faut pas. Mais c'est une histoire qui prend, rondement menée, assez originale et comme c'est bien écrit et pas trop long pour ne pas s'enferrer, le livre se lit facilement et avec plaisir.
Faire un bout de chemin avec la dame dans sa belle auto vaut, assurément, le coup (pour moi c'est certain).


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Franchement, un très très bon roman

J'étais pressée de découvrir la plume de Sébastien Japrisot dont je connaissais l'oeuvre à travers le film Un long dimanche de fiançailles adapté du roman du même nom, et surtout du fabuleux L'été meurtrier avec la sublime Isabelle Adjani.
Son écriture m'a happée très rapidement. Très cinématographique, mais pour autant ciselé car il ne s'agit pas non plus d'un script, j'ai trouvé le travail narratif très recherché, se mettant au service des personnages.
Au bout de quelques pages, j'ai ri alors que Sébastien Japrisot ne parlait vraiment pas d'un thème marrant. J'ai su alors que tous les deux deviendrions très copains. Et ce sentiment ne m'a pas lâché jusqu'à la fin.

L'histoire débute pourtant banalement. Dany, secrétaire dans une boîte de publicité, est invitée à passer la nuit chez son patron afin de lui taper un manuscrit dont il a besoin pour le lendemain. Monneyant finance, Dany accepte. Le lendemain, son patron, qui doit prendre l'avion avec femme et enfant, lui demande de les conduire à l'aéroport. Elle n'aura qu'à redéposer leur voiture chez eux en rentrant. Oui, mais, Dany, qui n'a jamais vu la mer, décide de garder la voiture pour ce long week-end (pont du 14 juillet) et de ne la remettre à sa place qu'au retour de son patron. Cette escapade anodine se révélera profondément perturbante...

Tout le long, et c'est l'une des forces de ce roman, on se tient au côté de Dany, n'ayant ni plus ni moins les mêmes indices qu'elle. Quand elle pense devenir folle, on se dit "ben oui tiens, elle est folle" ; quand elle se dit que ses hypothèses, finalement, se tiennent, on se dit "ben oui, finalement, ça se tient" . Et le dernier chapitre réunit toutes les pièces du puzzle. Grandiose...

Ce roman écrit en 1966 est une merveille du genre. Plus qu'un policier, il s'apparente à un thriller psychologique; j'ai tremblé auprès de Dany. Je le verrais parfaitement adapté au cinéma, même aujourd'hui, car il reste très moderne. A moins que Claude Chabrol, dont l'atmosphère des films s'y serait bien prêtée, en ait déjà fait une adaptation.

En résumé, un roman que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencé, en un mot, fabuleux.


Challenge multi-défis 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge ABC 2019/2020
Challenge Monopoly
Challenge XIXème siècle 2020
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"La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil» a été édité en 1966. C'est un thriller bluffant à tous points de vue.

D'abord l'intrique, ciselée, précise comme un moteur de Thunderbird des années 6O ou comme le mécanisme d'une montre suisse. La prouesse ressemble à celle de "Chronique d'une mort annoncée" de Gabriel García Márquez : le principal personnage des deux oeuvres est le Temps lui-même, ramassé en une courte unité (un pont de 14 juillet dans le roman de Jean-Baptiste Rossi, alias Sébastien Japrisot, une seule journée dans celui de Márquez ).

On imagine que pour parvenir à ce résultat parfait, les deux écrivains ont dû placarder au mur un immense tableau à plusieurs entrées et sorties, noirci d'évènements s'enchaînant avec une logique diabolique, toute modification du plus ténu d'entre eux entraînant l'effondrement de la cohésion de l'ensemble.

Mais ce livre ne contient pas qu'une géniale prouesse spatio-temporelle.

Les personnages sont riches, vus du dedans, vus du dehors au gré des chapitres dont les narrateurs successifs sont tour à tour l'héroïne, un conteur omniscient, puis à nouveau l'héroïne, enfin un intervenant du drame.

Les relations entre les protagonistes se situent dans les zones d'ombre des sentiments humains, toujours tiraillés entre amour, ressentiment, vengeance, trahison et fidélité ; le style est blanc, minimaliste, les émotions sont suggérées par les seuls faits observables. D'une façon générale, les personnages de ce roman sont peu doués pour l'introspection : l'exténuant road-movie dans lequel ils sont précipités ne leur laisse que le temps d'aller de l'avant, de fuir le danger ou la folie et d'appuyer sur l'accélérateur, au propre comme au figuré.

Le monde est éclairé comme par les phares d'une voiture puissante, mais justement tellement surexposé qu'on le distingue mal, comme dans une nuit permanente.

Enfin, Japrisot nous offre un merveilleux personnage de femme qui doute d'elle et que tous mésestiment et tentent d'impressionner, de maîtriser, de raisonner, la réduisant un peu vite à son physique de belle blonde qu'on peut terroriser et que son extravagant périple solitaire vers le sud de la France expose ; femme trop repérable et peu légitime à effectuer dans une puissante et tapageuse cylindrée un trajet partiellement nocturne ; pauvre être déplacé contre lequel un hasard méchant s'acharne à coups de coïncidences invraisemblables et que personne ne croit. (J'ai bien reconnu le ton condescendant et légèrement grondeur, un peu "bébête" avec lequel on s'adressait souvent aux femmes dans les années 1960-1970, surtout si elles étaient jeunes et jolies : il est difficile de l'oublier et Japrisot l'a bien "cueilli" au passage.)

Et c'est précisément ce personnage auquel nul n'accorde crédit, que tout le monde prend pour un papillon prêt à s'écraser dans les projecteurs, qui se révèlera peu à peu au point d'emporter la mise dans ce jeu de piste haletant où les participants ne manquent pas.

C'est si rafraîchissant, de constater que des hommes peuvent concevoir des oeuvres où l'héroïne ne sert pas de faire valoir et ne meurt pas à la fin ; où elle triomphe, non par hasard, mais parce qu'elle est un acteur authentique de la partie d'échec qui se joue et qu'elle sait avancer les pions et déjouer les prévisions de ses adversaires.

Ces auteurs-là ne sont pas si nombreux. Mais il semble que camper des personnages féminins forts ait été une des spécialités de Japrisot qui a écrit aussi "Piège-pour-Cendrillon» (1963), "L'été meurtrier»(1977), "Un-long-dimanche-de-fiancailles» (1991), "Le passager de la pluie" (1992).
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
La veille, pour son anniversaire, il était à Bar-le-Duc. L'y avait amené en 2 CV une institutrice des environs de Metz, grande admiratrice de Liz Taylor et de Mallarmé, qui allait voir ses parents à Saint-Dizier en Haute-Marne. C'était dans l'après-midi. Il pleuvait, il faisait soleil, il pleuvait. Ils avaient fait un détour pour se ranger derrière une scierie à l'abandon, et puis voilà, ça ne lui était jamais arrivé, à elle, c'était quelque chose d'ardu et d'un peu misérable sur ce siège arrière, un très vilain souvenir. Mais elle était contente. Jusqu'à Bar-le-Duc, elle chantonnait, elle voulait qu'il laisse sa main entre ses genoux pendant qu'elle conduisait. Elle avait vingt-deux ou vingt-trois ans, elle racontait qu'elle était fiancée, mais qu'elle allait rompre, sans faire de peine à personne, que c'était son plus beau jour, des choses comme ça.
A Bar-le Duc, elle l'avait laissé dans une brasserie, en lui donnant trente francs pour dîner. Elle devait le retrouver au même endroit, vers minuit, après avoir embrassé ses parents à Saint-Dizier. Il avait mangé une choucroute en lisant France-Soir, puis sauté dans un autobus avec sa valise et il était allé prendre un café à la sortie de la ville.
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Deux gendarmes en uniforme kaki étaient arrêtés devant.
Je ne les ai vus qu’au dernier moment, presqu’en arrivant sur eux. Je regarde toujours au sol en marchant, par crainte de buter sur un éléphant quelconque qui échapperait à ma vue. Jusqu’à l’âge de dix-huit ans, j’ai porté des verres qui étaient loin d’être aussi bons que ceux que j’ai à présent, j’étais plus souvent jambes en l’air que debout, on m’appelait : « l’avion-suicide ». L’un de mes cauchemars préférés aujourd’hui encore, c’est une bonne grosse poussette de bébé abandonnée dans une entrée d’immeuble. Une fois il a fallu trois personnes pour nous séparer.
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Je n'ai jamais vu la mer.
Le sol carrelé de noir et de blanc ondule comme l'eau à quelques centimètres de mes yeux.
J'ai mal à en mourir.
Je ne suis pas morte.
Quand on s'est jeté sur moi - je ne suis pas folle, quelqu'un, quelque chose s'est jeté sur moi - j'ai pensé : je n'ai jamais vu la mer. Depuis des heures, j'avais peur. Peur d'être arrêtés, peur de tout. Je m'étais fabriqué un tas d'excuses idiotes et c'est la plus idiote qui m'a traversé l'esprit ; ne me faites pas de mal, je ne suis pas vraiment mauvaise, je voulais voir la mer.
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Mon père, un émigré italien qui travaillait à la gare, est mort quand j'avais deux ans, écrasé par un wagon dans lequel il venait de voler une caisse remplie d'épingles de sûreté. Comme c'est de lui que je tiens ma myopie, je présume qu'il avait mal lu ce qui était imprimé dessus.
Ceci se passait pendant l'Occupation et le convoi était destiné à l'armée allemande. Quelques années plus tard, mon père fut en quelque sorte réhabilité. Je garde en souvenir de lui, dans je ne sais quel tiroir de ma commode, une médaille en argent, ou en métal argenté, ornée d'une frêle jeune fille qui brise ses chaînes comme un costaud de foire.
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Les marseillais sont des gens très bien. D'abord, ils ne vous insultent pas plus que les autres, si vous essayez de leur passer dessus, mais en plus ils prennent la peine de regarder votre numéro d'immatriculation, et quand ils voient que vous êtes un 75, ils se disent qu'évidemment, il ne faut pas trop vous en demander, ils se tapent la tempe de l'index, comme ça, mais sans méchanceté ni rancœur, seulement pour faire ce qu'il faut, et si à ce moment vous déclarez: "Je suis perdue, je n'y comprends rien à votre ville pourrie, il y a plein de stops partout qui me veulent du mal, et moi je cherche la Gare Routière à Saint-Lazare, est-ce que seulement ça existe?", ils compatissent, ils s'en prennent à la Bonne Mère de votre infortune, ils s'agglomèrent une douzaine pour vous renseigner.
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