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J'ai passé un très bon moment avec la lecture de ce roman, faussement intitulé Bonbon palace alors que le titre original loin de parler de bonbons parle de ....poux !!! hé oui !
Les poux, les cafards se sont invités parmi les habitants du 88 rue Jurnal à Istanbul à force de cumuler des choses que l'on ferait mieux d'évacuer pour mieux avancer dans la vie.

J'ai apprécié découvrir les personnages de cet immeuble à l'histoire si particulière où les morts et les vivants ne font qu'un. Comme dans les danses de derviches où l'harmonie de l'univers est dans le cercle qu'ils décrivent.

Objectivement c'est un roman où il ne se passe rien ; si ce n'est la vie, la mort. Et c'est ce que j'ai trouvé beau, de voir comment Elif Safak nous dit comme la mort fait partie de la vie et chacun d'entre nous.
De part certains aspects, Bonbon palace m'a rappelé ma lecture de la vie est un caravansérail d'Emine Sevgi Özdamar. A ceci près que l'écriture d'Elif Safak reste bien plus occidentale, mais ce roman est bien plus un roman turc que son précédent (La Bâtarde d'Istanbul) et de ce fait moins à la portée de tous.

Un roman que j'ai beaucoup apprécié, que j'ai trouvé réconfortant dans la mesure où c'est le genre de livre qui dit à son lecteur "tu n'es pas seul(e)".
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Non ce n'est pas une critique mais juste un petit coucou.
BONNE ANNEE 2016 et meilleurs voeux de bonheur, sante et reussite pour tous les BABELIOTES
et surtout de bons moments de lecture et de partage aussi !

C'est le seul moyen que j'ai trouve pour vous poster ce petit message !
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Pas terminé. le live me tombe des mains. Ce style foisonnant m'énerve. On a l'impression d'être face à un conteur à l'imagination débordante qui ne sait plus s'arrêter de parler et dont le récit part dans tous les sens. Trop de descriptions, de longeurs, de flash-back, de disgressions, de personnages excentriques à en être caricaturaux, de situations rocambolesques à en être horripilantes. Te veel is te veel. Dommage. La ville d'Istanbul et ce vieux palais décrépit avaient tout pour me plaire. La rencontre n'a pas eu lieu. J'aurais mieux compris si ce texte était paru sous forme de nouvelles. A lire à voix haute, chaque jour, à petites doses ?
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Bonbon Palace

C'est un immeuble tout en couleur
Où se croisend des jumeaux coiffeurs
Un jeune homme mal dans sa peau
Une mère autoritaire
Une maîtresse bleue et un prof d'unif

Etrange plongé dans le monde de naufragés à Istambul.

C'est beau mais un peu trop négatif.
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En découvrant les premières pages de ce roman à la couverture prometteuse (oui, je sais, il ne faut pas se fier à la couverture, mais on ne se refait pas…), j'ai été enchantée. J'ai retrouvé cette ambiance des mille et une nuits que j'apprécie beaucoup. Un style très particulier qui vous emporte dans des histoires merveilleuses.
Malheureusement, la suite m'a fait beaucoup moins rêver… Peu des personnages habitant dans l'immeuble « Bonbon palace » m'ont séduit. On se croirait presque dans une série américaine ou dans les chroniques de Maupin. Pas vraiment de scénario, mais une suite de petits évènements quotidiens qui rythment l'immeuble. Une idée de départ intéressant, mais traitée un peu trop légèrement à mon goût.
Je termine cette lecture en me demandant ce qu'elle m'aura apportée.
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Bonbon Palace est un immeuble croulant, miteux, à bout de souffle. Une dizaine d'habitants pour un millier de cafard, poux et autres bestioles qui pullulent, une odeur putride et des habitants… pittoresques. Au fil des chapitres on découvre les portraits de ces habitants.
On s'imagine à Istanbul avec ses bruits, ses odeurs, certains passages sont trop longs à mon goût (flash back de certains locataires), on décroche facilement
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Construite par un riche russe en exil pour son épouse bien aimée, Bonbon Palace est une résidence à appartements située sur l'emplacement de deux anciens cimetières où les caveaux d'un saint avaient été retrouvés. Mais la période fastueuse est bien finie et l'immeuble tombe en décrépitude. L'héritière actuelle ne veut pas en entendre parler, les poubelles s'entassent devant l'enceinte et les cafards ont envahi chaque étage. Pour le plus grand déplaisir des habitants : les jumeaux coiffeurs ; la concierge, dont le fils ne veut pas aller à l'école et le mari ne travaille pas ; la maîtresse bleue qui attend que son amant vienne la retrouver ; le professeur qui vient de divorcer ; la femme obsédée par la propreté et dont la fille a attrapé des poux ; la vieille dame qui a perdu son mari ; la femme qui découvre que son époux la trompe ou encore le grand-père qui s'occupe des petits-enfants pendant que son fils et sa belle-fille sont au travail.

J'avais adoré La bâtarde d'Istanbul mais après avoir lu quelques avis mitigés sur Bonbon Palace, j'avais peur de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Elif Shafak. Et pourtant, à nouveau, j'ai été sous le charme d'un Istanbul vivant, coloré, dynamique et multiculturel. Avec une langue énergique et lumineuse, Elif Shafak nous entraîne au sein d'un immeuble bouillonnant où chacun est doté d'une personnalité hors du commun et d'un caractère trempé. J'adore ce genre de romans où d'un chapitre à l'autre, on met l'oeil dans un appartement avant de passer au suivant, découvrant l'intimité de chacun, les ramifications entre les personnages, les secrets et les cachotteries. Chaque chapitre nous entraîne dans une ambiance différente, nous faisant découvrir une facette de la Turquie, tantôt très délurée avec une jeunesse qui boit, qui fume et se livre à divers vices, tantôt plus traditionnelle avec ce grand-père qui raconte les vieux contes ou cette mère qui, bien que très moderne, reste soumise à de nombreuses anciennes croyances.

Je regrette cependant deux choses, qui font que ce roman choral passe à côté du coup de coeur. L'auteur a choisi de faire du jeune professeur divorcé le narrateur, ce dont on ne se rend compte qu'au bout de cent pages. J'aurais préféré un narrateur omniscient extérieur à l'immeuble. La deuxième déception découle de la narration et concerne la fin, qui ne m'a vraiment pas plu. Mais bon, il n'est pas difficile d'en faire abstraction, comme si elle n'existait pas. Ces deux petits détails ne m'ont pas empêché d'apprécier cet épais roman baroque remplis de personnages hauts en couleurs. Je n'y ai pas vu de longueurs même si certains habitants m'ont moins séduits et intéressés que d'autres. La mauvaise odeur due aux poubelles sert de fil rouge au roman et trouve un dénouement des plus inattendus.

Je ne pense pas en rester là avec Elif Shafak qui m'a déjà charmée à deux reprises.
Lien : http://www.chaplum.com/bonbo..
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Avec ce roman qui a pour principal protagoniste un immeuble infesté par les bêtes et les mauvaises odeur, Elif Shafak nous présente une galerie de portraits très intéressante. de ses nombreux personnages, on en comprend certains, on en aime d'autre, ou encore on les exècre. Quoi qu'il en soit, on en apprend un peu plus sur la société et la vie à Istanbul aujourd'hui.

Cela dit, si les personnages sont bien brossés et si certains passages aussi drôles que tendres sont à retenir, je ne peux pas dire que ce roman m'ait plu... Quelle déception car j'ai pourtant aimé tous les autres livres d'Elif Shafak mais là, la sauce n'a pas pris... En fait, j'ai trouvé le début trop long, j'ai bien aimé le milieu mais j'ai été déçue par la fin... un bien piètre sandwich...
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Au delà de ces bémols, il est un talent que l'on ne peut renier à Elif Shafak, celui de conteuse, celui de savoir manier les mots qui roulent sous la langue comme le bonbon qui donne son nom à l'immeuble. Elle joue avec, les marie, les répète, les énumère pour en faire par moment une musique poétique. Ce sont ces mots, cette musicalité qui m'ont aidé à terminer cette lecture, que je rapprocherai d'ailleurs grandement de Chicago d'Alaa El Aswany, qui m'avait également laissé un sentiment mitigé.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Istanbul inconnue, loin des clichés. Des vies se croisent dans l'immeuble, des coiffeurs, une petite fille curieuse, un professeur un peu désabusé. Puis finalement une intrigue se noue mais c'est une surprise!
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