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sur 1005 notes
Très beau roman sur les non-relations turcs/ arméniens.
A travers la vie d'une famille composée que de femmes turques vivant à Istambul et d'une famille américo-arménienne vivant à San Franscisco, Elif Shafak nous raconte les rapports de chaque communauté face au "génocide" arménien, les uns le niant, les autres demandant reconnaissance.
Chaque chapitre porte le nom d'une épice, d'un met et nous voyageons d'orient en occident avec Asya dite la bâtarde, née d'une mère rebelle célibataire et d'Amy, américaine mais arménienne par sa famille paternelle et vivant avec un beau-père turc.
En quête d'identité, Amy ira passer quelques jours dans cette famille de femmes du côté de son beau-père et rechercha "sa"voie.
Des contes, des légendes, des djinns, des recettes ponctuent le récit, nous sommes vraiment à la frontière du Moyen-Orient.
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Un roman agréable à lire mais sans plus. Un peu cliché
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Ce livre est intéressant par plusieurs côtés. D'abord, l'auteur mêle habilement l'histoire de ces deux familles. Ensuite, elle montre savamment comment elles s'inscrivent dans L Histoire.
J'avoue que j'ignorais tout du génocide des arméniens. Toutes les discussions des protagonistes à ce sujet sont passionnantes, parce que chacun expose son point de vue avec ses arguments, et ils sont tous intéressants à entendre. C'est surtout les opinions d'Armanoush et d'Asya qui sont intéressantes à confronter. Chacune puise dans son histoire personnelle afin de se forger une opinion. Asya compare le passé historique à son propre passé. Ne sachant pas qui est son père, et s'étant faite (bon gré mal gré), à cette idée, elle préfère ne pas se pencher sur l'histoire de son pays. Ne parvenant que difficilement à se construire, elle ne souhaite pas s'embarrasser du passé de son peuple.
D'un autre côté, les aspirations d'Armanoush et de ses cyber-compagnons sont pertinentes.
[...]
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Ce roman fut une très jolie découverte pour moi. J'ai tout d'abord découvert une auteure très très agréable à lire. J'ai aussi découvert une ville que je ne connaissais absolument pas, pleine de vie, de couleurs et de senteurs. Pour finir j'ai découvert 2 cultures qui se veulent radicalement opposées mais qui semblent très proches de part leur vécu, leurs souvenirs (exacerbés chez l'une et que l'on tente d'oublier chez l'autre) et aussi de part... leur cuisine, car l'auteur est friande de nous donner tous les noms et les descriptions de ces plats qui font le quotidiens des habitants d'Istanbul, et ça donne l'eau à la bouche.

J'ai aussi l'eau à la bouche pour découvrir un autre ouvrage d'Elif Shafak car j'ai été séduite par cette jolie plume.


Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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[...] Avec ce premier roman traduit en français d'Elif Shakaf, j'ai découvert un monde de senteurs, de couleurs, de saveurs qui m'est inconnu dans la vraie vie de moi que je vis, mais que j'adorerai découvrir un jour... Les souks, les marchés aux épices, les cérémonies du thé, autant de "clichés" que l'on retrouve dans La bâtarde d'Istanbul et qui en font un livre d'évasion et de voyage...

[...] Au delà de l'aspect romanesque qui ressort de ce livre, c'est une histoire de passé, de secrets de famille, de tragédies cachées, de deuils que l'on découvre au milieu de chapitres aux noms plus qu'alléchants... C'est une histoire qui parle aussi du génocide arménien et de la difficulté des deux communautés à se comprendre : si les arméniens sont porteurs de leur passé et en sont toujours victimes, les turques apparaissent comme détachés et sans passé, sans remords pour ce que leurs anciens ont pu faire.

[...] En dehors de l'Histoire avec un grand H et des histoires de famille, avec un petit h, l'autre personnage secondaire de ce roman est la cuisine, la nourriture. On la trouve à toutes les pages, à tous les coins de paragraphes, à tous les titres de chapitres. Les aliments, leur préparation, leur partage, tout est symbole... [...]
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Comme j'avais aimé et été spirituellement inspiré par Soufi mon amour j'ai acheté ce livre d'Elif Shafak avec beaucoup d'attente. Malheureusement je n'ai pas retrouvé la spiritualité et l'amour de Soufi mon amour. Je suis un peu déçu et je vais certainement vite oublier ce livre.
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Asya est une jeune turque bâtarde stambouliote dans une famille composée uniquement de femmes ( une mère tante / de nombreuses tantes, une grand-mère) entre tradition, croyance et modernité.
Amy ( Armanoush) est une jeune américaine d'origine americano-arménienne en quête de ses racines familiales.
Celles-ci la conduisent à se rendre seule à Istanbul. L'occasion d'en apprendre plus, de se confronter au passé, de faire le lien entre différentes cultures, dans une Turquie encore divisée aujourd'hui autour d'un passé qui ne passe pas.
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Triste et heureux.
Amusant et sérieux.
Sucré et amer.
Personnel et universel.
Léger et pesant.

Ce magnifique roman tient son excellence de ses contradictions qui en font un tout cohérent, immensément riche et très subtil.

Une très belle écriture qui nous envie de venir partager un repas avec ces femmes qui, si elles sont très différentes, ont toutes un très beau point commun : elles sont extraordinairement attachantes.
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Les Kazanci sont turcs. Chez eux, les hommes meurent jeunes et c'est les femmes qui tiennent et portent la famille au grand dam de Asya qui se sent étouffée. A Istanbul, elle cherche alors un exutoire à ces pressions et aux questions identitaires qui l'assaillent autour de son père dont elle ignore tout.

les Tchakhmakhchian, eux, sont arméniens, émigrés aux Etats-Unis. Chez eux, on est attaché aux traditions et aux origines arméniennes qui les unissent. Armanoush, plus communément appelé Amy par sa mère est née d'un mariage mixte et cherche à retrouver l'histoire et les racines de ses ancêtres qui ont fui les massacres. Elle profite du fait que son beau-père, Mustafa Kazanci soit turc pour gagner Istanbul en secret et se faire héberger dans sa bouillonnante famille.

Au-delà des a priori que chacune peut avoir sur l'autre, Asya et Amy apprennent à se connaitre et à s'apprécier. Une amitié qui va venir exhumer de lourds secrets.

Dans une écriture qui allie l'humour sarcastique et la beauté des mots, le récit se construit autour de la quête d'identité : la sienne et celle de nos ascendants.

Oscillant entre drame et comédie, passé et présent, le récit dresse le portrait d'un pays saisissant de contrastes et de nuances.



L'auteure parvient à aborder avec beaucoup de finesse les problématiques entre Turcs et Arméniens, les préjugés de chacun et tente une réunification autour des sens.

La gastronomie est ici sublimée par les innombrables saveurs et senteurs décrites et les sons des marchands ambulants résonnent dans nos oreilles dans un beau voyage.

Une belle lecture même si j'ai eu une petite (vraiment petite) pointe de déception quant au récit que j'imaginais beaucoup plus émouvant (mais ça, c'est moi…).

Je vais tout de même tenter la lecture de Soufi, mon amour qui a propulsé l'auteure.
Lien : https://www.instagram.com/ne..
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J'ai trouvé ce livre en partie intéressant.
J'ai eu du mal à y entrer au début de l'histoire.
La première partie est ennuyeuse.
Puis, la seconde moitié est devenue beaucoup plus intéressante.
Il s'agit en faites, d'un roman sur l'histoire de 4 générations de femmes turcs vivant sous le même toit à Istanbul.

Asya,19 ans, grandit dans un milieu féminin car elle est née de père inconnue dit la bâtarde.
Asya vit avec sa mère, ses 2 tantes, sa grand-mère et son arrière-grand-mère.

La seconde moitié vient avec Armanoush dit "Amy", 19 ans, dans leur maison venue en secret de sa famille pour comprendre ses origines. Il s'agit de la belle-fille de Mustapha, le seul frère de cette famille. Il vit en Amérique avec la mère d'Amy.
Asya se lie d'amitié avec elle, d'origine arméno-américaine.
On y découvre des secrets de ce pays, ceux de cette famille, ainsi que le génocide arménien.
On ressent une guerre entre les turcs et les arméniens depuis de nombreuses années.

Ce livre se lit bien. Mais, j'enguisai de le terminer. A un moment donner, je me suis même perdue dans l'histoire. En effet, un chapitre, l'autrice parlait des faits actuels et le suivant, elle racontait le passé.
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