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Citations sur Richard II (37)

GAND : La rage et l'impétueux brasier de ses débordements ne peuvent pas durer,
Car les feux brûlants se consument eux-mêmes.
Les pluies fines durent longtemps, mais les orages souvent sont brefs ;
Il se fatigue de bonne heure celui qui de bonne heure éperonne trop fort son cheval ;
Nourriture avidement engloutie étouffe le glouton.
La vanité frivole, cormoran insatiable,
Consumant ses ressources, se dévore vite elle-même.

(GAUNT : His rash fierce blaze of riot cannot last,
For violent fires soon burn out themselves ;
Small showers last long, but sudden storms are short ;
He tires betimes that spurs too fast betimes ;
With eager feeding food doth choke the feeder :
Light vanity, insatiate cormorant,
Consuming means, soon preys upon itself.)

Acte II, Scène 1.
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RICHARD : Il n'est rien que nous puissions appeler nôtre, hormis la mort,
Et cette petite figurine de terre stérile
Qui sert de pâte et de vêtement à nos os.

(Nothing can we call our own but death ;
And that small model of the barren earth
Which serves as paste and cover to our bones.)

Acte III, Scène 2.
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Tout chagrin a vingt spectres qui font l'effet du chagrin sans l'être. Car le regard de la douleur, sous le verre aveuglant des larmes, divise un seul objet en plusieurs ; comme des cristaux à facettes qui, considérés de face, ne montrent rien que confusion, et, vus obliquement, font saillir une figure.
(Acte II, Sc. 2)
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RICHARD : Maudit sois-tu, cousin, de m'avoir détourné
Du doux chemin qui me menait au désespoir !
Que dis-tu maintenant ? Quel espérance avons-nous maintenant ?
Par le ciel, je haïrai éternellement
Quiconque me dira encore d'espérer.

(King Richard : Beshrew thee, cousin, which didst lead me forth
Of that sweet way I was in to despair !
What say you now ? What comfort have we now ?
By heaven I'll hate him everlastingly
That bids me be of comfort any more.)

Acte III, Scène 2.
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GAND : Quand les mots sont parcimonieux, il est rare qu'ils soient prononcés en vain.
(GAUNT : Where words are scarce they are seldom spent in vain.)

Acte II, Scène 1.
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RICHARD
Parlons de tombeaux, de vers et d'épitaphes,
La poussière soit notre papier, avec la pluie des yeux
Écrivons la douleur sur le sein de la terre.
Choisissons des exécuteurs et parlons testament.
Et pourtant non, car que pouvons-nous léguer
Si ce n'est à la terre nos corps destitués ?
Nos domaines, nos vies, tout est à Bolingbroke,
Et il n'est rien que nous puissions appeler nôtre, hormis la mort,
Et cette petite figurine de terre stérile
Qui sert de pâte et de vêtements à nos os.

[Lest's talk of graves, of worms and epitaphs,
Make dust our paper and with rainy eyes
Write sorrow on the bosom of the earth.
Let's choose executors and talk of wills.
And yet not so, for what can be bequeath
Save our deposed bodies to the ground ?
Our lands, our lives and all are Brolingbroke's,
And nothing can we call our own but death ;
And that small model of the barrren earth
Which serves as paste and cover to our bones.]

Acte III, scène II
Traduction : Jean-Michel Déprats
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RICHARD : Je me souviens bien
Du visage de ces hommes que j'ai comblés. N'étaient-ils pas à moi ?
Ne me criaient-ils pas naguère : " Salut à toi ! " ?
Comme Judas au Christ. Mais lui, sur douze,
Les trouva tous fidèle sauf un ; moi, sur douze mille, aucun.

(KING RICHARD : I well remember
The favours of these men : were they not mine ?
Did they not sometime cry " All hail ! " to me ?
So Judas did to Christ : but he, in twelve,
Found truth in all but one ; I, in twelve thousand, none.)

Acte IV, Scène 1.
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RICHARD : Apprends, chère âme,
À penser que notre grandeur d'autrefois n'étais qu'un rêve heureux,
Et qu'en nous réveillant, la vérité de ce que nous sommes
Ne nous montre que ceci.
(Learn, good soul,
To think our former state a happy dream,
From which awaked, the truth of what we are
Shows us but this.)

Acte V, Scène 1.
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LE CAPITAINE
On pense que le roi est mort. Nous ne voulons plus attendre.
Dans notre pays tous les lauriers sont flétris,
Et des météores effraient les astres fixes du ciel.
La lune blême montre à la terre un aspect sanglant,
Et des devins au visage émacié prédisent en chuchotant des changements terribles.
Les riches ont l'air triste, et les coquins dansent et bondissent...
Les uns tremblant de perdre ce dont ils jouissent,
Les autres espérant en jouir par la fureur et la guerre.
De tels signes présagent la mort ou la chute des rois.

['Tis thought the king is dead. We will not stay.
The bay trees in our country are all withered
And meteors fright the fixed stars of heaven.
The pale faced moon looks bloody on the earth,
And lean looked prophets whisper fearful change.
Rich men look sad and ruffians dance and leap...
The one in fear to lose what they enjoy,
The other to enjoy by rage and war.
These signs forerun the death or fall of kings.]

Acte II, scène IV
Traduction : Jean-Michel Déprats
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RICHARD: Bah ! mon oncle, tu as bien des années à vivre.
JEAN DE GAND: Pas une minute, roi, que tu puisses me donner. Tu peux abréger mes jours par un sombre chagrin, et m'enlever des nuits, mais non me prêter un lendemain. Tu peux aider l'âge à sillonner ma face, mais tu ne peux arrêter une ride en son pèlerinage. Ta parole peut concourir avec l'âge à ma mort, mais, mort, ton royaume ne saurait racheter mon souffle!
(Acte I, Sc. 3)
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