Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. Le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous Coupable ! coupable !
Was ever woman in this humour woo'd ?
Was ever woman in this humour won ?
A horse ! A horse ! My kingdom for a horse !
Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this son of York
BUCKINGHAM : Nous connaissons l'un l'autre nos visages ; quant à nos cœurs,
Il ne connaît pas plus le mien que moi le vôtre,
Et je ne connais pas plus le sien, monseigneur, que vous le mien.
Acte III, Scène 4.
RICHARD,
Et ainsi j'habille ma vilenie toute nue avec de vieux cantons volés au livre sacré, et j'ai l'air d'un saint, quand je fais au mieux le diable !
Va, suis le chemin par lequel tu ne reviendras jamais, simple et naïf Clarence ! Je t'aime tellement que je veux au plus vite envoyer ton âme au ciel, si le ciel veut accepter ce présent de nos mains...
«Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. Le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous : Coupable ! coupable !»
J’ai vu plus de quatre-vingts ans de douleurs, et chaque heure de joie s’est toujours brisée sur une semaine d’angoisses !
Avorton marqué par le diable ! Pourceau dévorant ! Toi qui fut désigné à ta naissance pour être l'esclave de la nature et le fils de l'enfer ! Calomnie douloureuse de la grossesse de ta mère ! Progéniture abhorrée des reins de ton père ! Guenille de l'honneur ! Toi, exécrable...
(page 25 - Librio 2020)