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Citations sur Frankenstein ou Le Prométhée moderne (328)

Joyeuse, joyeuse terre! Demeure faite pour les dieux, qui pourtant, hier encore, était froide humide, malsaine. Mes sentiments s'exaltaient devant l'aspect enchanteur que revêtait la nature toute entière. Le passé s'effaçait, le présent était paisible, et l'avenir s'annonçait doré par les brillants rayons de l'espoir et l'expectative de grandes joies.
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Si je suis malfaisant, c’est que je suis malheureux. Ne suis-je pas repoussé et haï du genre humain tout entier ? [...]  Dites-moi alors si je dois avoir pitié de gens qui n’ont pas pitié de moi. […] Dois-je respecter l’homme qui me méprise ? 
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Je ne comprenais pas la cause de leur malheur. Si des être aussi aimable étaient triste, il était moins surprenant qu'une créature imparfaite et solitaire comme moi fut misérable. Je me demandais néanmoins pourquoi ces braves gens étaient ainsi désemparés. Ils possèdent une charmante maison (tout au moins à mes yeux) et tout ce qu'on pouvait souhaiter; ils disposaient d'un feu pour se réchauffer quand ils avaient froid de mets délicieux pour satisfaire leur faim et leurs vêtements étaient d'excellente apparence. Qui plus est ils jouissaient de la société et de la conversation les uns des autres et échangeaient chaque jour des regards chargés d'affection et de tendresses.
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I have no friend, Margaret : when I am glowing with the enthusiasm of success, there will be none to participate my joy ; if I am assailed by disappointment, no one will endeavour to sustain me in my dejection. I shall commit my thoughts to paper, it is true, but that is a poor medium for the communication of feeling.
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Du milieu de ces ténèbres, surgit soudain devant moi la lumière... Une lumière si éclatante et si merveilleuse, et pourtant si simple, qu'ébloui par l'immensité de l'horizon qu'elle illuminait, je m'étonnai que, parmi tant d'hommes de génie, dont les efforts avaient été consacrés à la même science, il m'eût été réservé à moi seul de découvrir un secret aussi émouvant.
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Bien long, en vérité est le temps qui lentement s'écoule avant que l'on puisse se résigner à l'idée que plus jamais l'on ne reverra l'être cher que l'on avait chaque jour auprès de soi et dont la vie même était comme une partie de la vôtre.
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Sachez que l'homme qui imagine le monde limité à sa ville natale est beaucoup plus heureux que celui qui aspire à devenir plus grand que ne le lui permet sa nature.
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Suis-je donc le seul fautif alors que l'humanité entière a péché contre moi?
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Mais alors, pourquoi ces nobles êtres étaient-ils malheureux ? Ils possédaient une maison ravissante (car c'est ainsi qu'elle m'apparaissait) et disposaient de tout les luxes. Ils avaient du feu pour se chauffer lorsqu'ils avaient froid, des mets délicieux lorsqu'ils avaient faim, ils étaient vêtus d'excellents habits et, plus encore, ils avaient le plaisir d'être ensemble et de se parler, et ils échangeaient chaque jour des regards d'affection et de bonté. Qu'impliquaient donc leurs larmes ? Était-ce vraiment la douleur qu'elles exprimaient ? [...]
Il me fallut un temps considérable avant de découvrir l'une des causes du malaise de cette aimable famille : c'était la pauvreté. Cette calamité les affligeait à un degré fort douloureux.
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D'où vient le principe de la vie? Une question hardie qui de tout temps avait constitué un mystère
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