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Tel un puzzle, Aki Shimazaki nous présente, dans L'ombre du chardon, les cinq facettes d'un secret de famille, chaque volet de ce cycle romanesque étant raconté par un protagoniste différent, l'occasion pour l'auteure d'aborder et de casser certains tabous, conventions sociales et traditions qui prévalent dans le Japon contemporain, et ce, dans un style épuré, dépouillé, naturel.
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Le coeur de l'intrigue de ce très court roman est invraisemblable. Mais il est bien écrit, poignant, terriblement humain, et l'on ne peut s'empêcher d'en être ému et de l'apprécier.
Une réflexion sur l'amour maternel, le handicap et la providence, voila ce qui vous attend !
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Aki Shimazaki née au Japon, vit au Canada, écrit en français. Pour autant ne vous méprenez pas, son univers est bien japonais. C'est un univers singulier d'une délicatesse, d'une pudeur, d'une finesse incomparables. Et cela tient aussi à son écriture différente de celle des autres écrivains japonais, directe, précise, simple, sans aucun effet de style. Avoir commencé la lecture de ce nouveau cycle (l'auteur est coutumière des pentalogies)par le 3ème volet n'est pas gênant. Chaque livre est une histoire à part entière et on y croise des personnages que l'on retrouvera dans un autre volume ou plusieurs, ou à qui sera consacré un livre.

Hôzuki : Merveilleuse histoire d'amour maternelle, c'est celui que j'ai préféré jusqu'à présent. ( Il reste à priori 2 tomes à paraître ) Mitsuko tient une librairie d'occasion dont l'enseigne est "Hôzuki" le physalis ou amour en cage.
Chacun de ces courts romans nous raconte l'histoire d'une vie à travers de toutes petites choses, avec leurs secrets enfouis, leurs douleurs.
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Lu dans le cadre du HanamiBookChallenge

Je suis tombée par hasard sur ce livre en bibliothèque et par envie de formats courts, je l'ai emprunté alors que ma PAL était déjà constituée. J'ai appris par la suite qu'il faisait partie d'une pentalogie avec 4 autres romans du même auteur, où évoluent les mêmes personnages. Cela m'a donné envie de lire les autres ! Pour en revenir à l'intrigue, c'est un roman très court (141p) plein de suspense où l'on se glisse dans le quotidien de l'héroïne Mitsuko, de ses difficultés en tant que mère-célibataire et en tant que femme-entrepreneuse, et surtout du mensonge qu'elle cache depuis plusieurs années : Tarô n'est pas son fils biologique. L'arrivée de Mme Sato dans sa vie va bouleverser son quotidien : qui est cette femme bien comme il faut ? que lui veut-elle ? Malgré une fin attendue, j'ai beaucoup aimé l'opposition entre les deux personnages féminins : d'un côté Mitsuko, revêche qui collectionne les amants, joue les entraîneuses ou se prostitue pour de l'argent sciemment, et adopte un enfant abandonné tout en gardant son indépendance. de l'autre Mme Sato, femme de diplomate, distinguée et conformiste, parfaite représentante de l'épouse japonaise comme il faut. le thème de l'instinct maternel sera très bien abordé dans tout le roman par ces deux personnages ainsi que la mère de Mitsuko. J'ai également beaucoup apprécié le jeu sur le sens de l'écriture japonaise de certains mots, assez bien expliqué dans le roman. Ainsi, le nom de la librairie Kitô peut signifier Prière, mensonge, arbre de glycine ou Hozuki (fleur japonaise) selon la manière dont il est écrit. Enfin, ce qui m'a intéressée est que l'auteur ne dépeint pas un Japon lisse et parfait : Mitsuko et sa famille sont particuliers avec une grand-mère qui a été en prison, un fils discriminé car il est métis et sourd-muet, et Mitsuko qui fait des choses peu reluisantes pour survivre et ne cherche pas à s'intégrer socialement. Même Mme Sato aura elle aussi des secrets honteux qui cassent son image de femme docile. le seul défaut que je regrette est sa traduction approximative, parfois proche de l'anglais qui peut déranger la lecture par moments.

Retrouvez mes autres lectures nipponnes dans le cadre du Hanami Book Challenge ici :
Lien : https://lestribulationsdemis..
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Magnifique histoire de ce second Volume de "L'ombre de Chardon" j'apprécie tellement cette univers poétique et ce style d'écriture très beau, encore une fois Aki Shimazaki me fait voyager dans ce monde plein de finesse, de retenue mais également socialement compliqué, avec ces codes et coutumes qui peuvent compliqué beaucoup de choses, en plus de les sublimés.
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Un petit livre facile à lire, fluide et doux.
Un livre sur une rencontre entre une femme de la haute société qui a un mariage de convenance et la propriétaire d'une librairie d'occasion qui arrondit ses fins de mois en faisant l'entraîneuse le vendredi soir.
On se rend rapidement compte que le vrai sujet de l'histoire est l'enfant métis de notre libraire.

J'ai bien aimé ce moment de lecture avec son petit mystère et sa poésie.

Challenge multidéfis 2019 : 92 - Un roman dont le titre rapporterait plus de 25 points au Scrabble - cf. onglet #8
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Mitsuko, bouquiniste, semble vivre une vie tranquille entre son fils Tarô, sa mère et leur vieux chat Socrate, bien qu'étant aussi entraîneuse dans un bar le vendredi soir, pour arrondir ses fins de mois.

Tarô va avoir 7 ans, il est métis, sourd et muet et solitaire. Pourtant quand il rencontre Hanako, venue avec sa mère dans la boutique, pour trouver des livres de philosophie pour son mari, une complicité immédiate nait entre eux à la grande surprise de Mitsuko.

Le lecteur découvre bientôt son passé et les curieux mystères entourant la naissance de Tarô, enfant différent.
Un lien imperceptible et indéfectible lie ses deux femmes de milieu et style de vie différents

Un roman très court, d'une grande finesse, sur les hasards de la vie, les choix, les blessures, sur la fragilité humaine, et l'indestructible amour maternel, parfaitement symbolisés par l'Hôzuki ou physalis, encore appelé amour en cage, au fruit fort et lumineux et à l'enveloppe ajourée d'une grande fragilité.
Très beau récit qui donne envie de lire les autres titres d'Aki Shimazaki.
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Quelle découverte que cette auteure. En tant que grande amatrice de la littérature japonaise, c'est avec délice que je suis rentrée dans ce roman. L'auteure a su développer son talent à travers des sagas romanesques ou chaque tome ne dépasse pas les 150 pages. Comme des nouvelles on suit différents personnages dans des époques et des lieux qui varient. Ce petit roman sort de son habitude car il ne fait pas parti d'une saga. Je suis tombée amoureuse de cette auteure, sa délicatesse, sa plume, ses sujets, une très belle découverte !

C'est avec une introduction aussi longue que je souhaitais démarrer cette chronique. Cette auteure au multiple héritage, use de ces connaissances pour approfondir ses textes. Japonaise et Canadienne, on ressent la force de ses voyages à travers son récit. Dans cette nouvelle, il est question du rôle d'une mère. Celle qui défend envers et contre tout, celle qui acceptera tous les sacrifices pour protéger et élever son enfant.

Avec la douceur d'une plume, Aki Shimazaki nous transporte dans ce monde, où la vie n'est pas plus belle qu'ailleurs mais elle vous attirera sans aucun doute. Comme une poésie ce texte se savoure, on pourrait en être saturé, et pourtant chaque phrase prend sens en nous. Ce très court roman parvient à nous toucher avec cette douceur rare. On découvre ce que ferait une mère pour protéger celui qu'elle aime. Peu importe que son enfant soit d'elle ou non, le lien qui se forme entre une mère et son fils est indestructible. Ici c'est avec finesse et tout en douceur qu'on aborde des sujets durs, l'abandon, l'handicape, la volonté de s'en sortir pour une femme seule.

Ce texte est d'autant plus actuel, car il nous présente la force de cette mère célibataire, bien décidée à assumer ses choix. Aujourd'hui la société peut encore contraindre bien trop souvent les mères célibataires. Ce roman vous démontrera de la force de cette « maman ours ». Car bien trop souvent, le lien invisible qui unit la mère à son enfant pourrait être brisé, et l'équilibre en danger. L'auteure va vous transposer dans cette petite librairie spécialisée, et c'est à côté de son fils que vous allez apprendre les choix du silence. Avec un ton d'une justesse impeccable ce texte sera vous faire ressentir toute la puissance d'un lien maternel.

Cette découverte est d'autant plus précieuse qu'elle nous rappelle ce que c'est de se battre pour ceux que l'on aime. Tout faire en sorte pour que la personne tant désirée soit en sécurité et que rien ni personne ne puisse s'interposer.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Mitsuko, qui tient une librairie de livres d'occasion, vit paisiblement avec son fils de 7 ans Tarô métis, sourd et muet. La venue dans sa librairie d'une femme et de sa fille va bouleverser son quotidien. Un roman tout en douceur avec une pointe de suspense qui met en avant les liens maternels.
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Dans Azami, nous suivions Mitsuo et sa passion pour Mitsuko.
Dans le second volet de ce nouveau cycle romanesque, Aki Shimazaki met en lumière Mitsuko dont nous découvrons les multiples facettes. Libraire, mais aussi entraineuse haut de gamme, Mitsuko est une maman célibataire attentive et aimante ; une fille dévouée pour sa mère. Ils vivent tous les trois à l'abri des regards et de l'agitation citadine.
L'amour maternel occupe ici une place essentielle. Ses multiples aspects sont déclinés avec infini de tact et délicatesse. Aki Shimazaki travaille sur l'équilibre familial qu'un minuscule grain de sable peut rompre .Mitsuko déploie toute son intelligence et sa sensibilité pour préserver ce qu'elle a mis des années à construire.
Encore plus intimiste et ouaté, ce second opus est plus réussi et profond que le précédent.
Avoir entre les mains un ouvrage d'Aki Shimazaki, c'est la certitude d'entrer dans une bulle de poésie, de tendresse pour y percer les mystères et les secrets intimes de ses personnages.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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