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Un livre de plus de cette très bonne auteur.
J'aime vraiment beaucoup ces différentes séries
Un style très poétique (description des paysages , des gens etc) qui s'oppose avec la brutalité des choix que l on doit faire dans la vie.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé certains personages d"Azumi
Vivement la lecture du troisieme opus.
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Toujours dans la série autour du chardon, l'auteur centre son livre autour d'un autre personnage de la série, Mitsuko. si je devais résumer l'histoire en un mot, ce serait résilience. Mal partie dans la vie et n'ayant pu terminer ses études, Mitsuko va réussir progressivement à se donner une légitimité tout en élevant son enfant. enfin, pas tout à fait son enfant et la rencontre avec une femme de la haute bourgeoisie va nous donner quelques clés. un beau livre sur le courage et la ténacité.

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J'ai beaucoup aimé ce 2e opus, davantage que le premier même. C'est un tout petit livre qui se lit en un battement de cils. On y retrouve Mitsuko et son fils Taro, soud et muet. On apprend à connaître Mitsuko à travers ses souvenirs, ses secrets aussi qu'une rencontre va venir bouleverser. Difficile d'en dire plus sans trop en dévoiler. C'est l'histoire de l'amour maternel, de la connexion entre une mère et son enfant, même s'il n'y a pas de lien du sang.
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”L'ombre du chardon” d'Aki Shimazaki. Un homme marié retrouve par hasard un ami d'enfance qui lui fait rencontrer une entraîneuse et ancienne camarade de classe, désormais mère d'un enfant métis et sourd-muet. Un roman en cinq volets qui chacun se focalise sur un personnage, permettant de dévoiler l'intrigue peu-à-peu, sous différents angles et points de vue. Une histoire à la fois simple et complexement imbriquée, qui parle d'amour, de jalousie, d'ambition et de regrets, sans grands émois ni violence ouverte, dans une langue sobre mais malheureusement non dépourvue d'imprécisions linguistiques (l'autrice écrit en français). Touchant, mais moins fort que sa première pentalogie ”Le poids des secrets”.
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Nous retrouvons Mitsuko alias Azami dans le premier tome de ce « cycle ». Mitsuko au quotidien, son passé. Ce petit roman se lit vite mais je l'ai moins apprécié qu'Azami. Trop de coïncidences à mon goût: de Mme Sato au chien trouvé dans une boîte, il y a peut-être un peu trop de références à l'abandon qui finissent par couper l'impression de naturel.
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Sobre, calme, court et bourré de suspens une lecture comme je les aime.
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   J'ai un faible pour la littérature japonaise, même si je n'en lis pas assez à mon goût. Alors, quand je suis allée acheter le roman pour mon bookclub du mois d'août, j'ai fait un petit détour et mes yeux ont craqué sur cette magnifique couverture, tendre et délicate. Pour la forme, j'ai lu le résumé... mais au fond, je savais déjà que j'allais l'acheter.

      Hôzuki met en scène Mitsuko, une mère célibataire qui tient une librairie d'occasion. Elle vit sereinement avec son fils Tarô et sa mère. Chaque vendredi, elle devient entraîneuse dans un bar, ce qui lui permet d'être financièrement indépendante. La rencontre avec une femme distinguée, venue dans sa librairie, bouleverse son monde. 

       Première excellente surprise : ce roman peut être lu de façon décrochée, même s'il fait partie d'un cycle... et ça m'a sauvée parce que je n'avais pas remarqué que c'était un tome 2 lors de mon achat. L'ensemble de l'histoire est centrée sur Mitsuko et sur sa famille, les rappels nécessaires sont faits pour que nous ne perdions pas en sens, même sans connaître le tome 1. 

      Cette lecture est très agréable. Ce qui frappe lorsqu'on la termine, c'est la douceur et la sérénité qui imprègnent ces pages. Il n'y a là nul drame et nulle effusion de larmes, nous assistons à une tranche de vie, émouvante, vibrante et toute en simplicité. Une rencontre dans une librairie, l'un des deux personnages souhaitant lier amitié - du moins le croit-on au début- l'autre qui accepte un peu malgré lui ; les événements qui en découlent comme une chute de dominos, jusqu'aux révélations.

      Les personnages sont ici troublants. Mitsuko n'est pas particulièrement touchante. C'est une femme dure, sans doute endurcie par la vie en réalité, une femme qui sait ce qu'elle veut et qui refuse le cadre conventionnel (un mari, des enfants),  une femme qui a avorté, puis qui a eu son fils, une femme qui a eu divers amants et qui regarde son passé sans atermoiement ou misérabilisme. Elle pose un simple constat et se satisfait de sa vie, telle qu'elle est, sans vouloir plus. L'amour qu'elle a pour Tarô, par contre, est touchant. La fin du livre constitue le véritable cri du coeur d'une mère. La nouvelle venue dans la librairie, madame Sato, est quant à elle étrange. Elle semble chercher la compagnie de Mitsuko alors qu'elle ne la connaît pas. Ses motivations paraissent obscures... Nous ne comprendrons pleinement qu'à la fin - et elle deviendra éminemment émouvante. Les deux enfants, par contre, Tarô et Hanako sont solaires. J'ai tout bonnement adoré Tarô, qui, du haut de ses sept ans, est d'une maturité terrible. Il séduit par sa candeur et sa soif de comprendre ce qui l'entoure,  la vie et les gens. Son amitié avec Hanako nous atteint en plein coeur car ces deux enfants font fi du handicap, de la différence, et simplement, avec naturel, se découvrent et s'apprivoisent. La spontanéité d'Hanako joue donc un grand rôle et nous arrache plus d'une fois un sourire attendri. J'ai été soufflée qu'en si peu de pages, Aki Shimazaki parvienne à nous en dire autant sur les êtres qui peuplent le livre. Finalement, ce roman est centré sur les émotions de chacun des personnages, et cela fonctionne à la perfection. 

      Enfin, dans ce livre, sous la vie des uns et des autres, plusieurs fils s'entrecroisent avec douceur, poésie et sobriété : la société japonaise d'une part, la question de l'écriture, des kanjis, de l'interprétation des signes d'autre part ; mais aussi et surtout le destin de femmes, l'amour, la maternité ou le refus de maternité, la perte d'enfant... Des thèmes à la fois graves et lumineux par la manière dont ils sont traités.

       Ainsi, Hôzuki est merveilleuse lecture, douce, tendre et poétique - d'une poésie sans fioriture. Les pages de ce roman glissent entre nos doigts comme l'eau du ruisseau : doucement, en laissant entre nos doigts l'empreinte fraîche de la vie. Inutile de dire que je compte poursuivre ma découverte de l'oeuvre de cette romancière. 
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Quelle belle après-midi j'ai passé en compagnie du texte de cette écrivain, encore une fois.

Mitsuko est libraire, ce qui me la rend forcément proche. Avec sa mère et son fils sourd, ils forment une famille unie et solidaire, malgré le mensonge de Mitsuko sur la naissance de l'enfant.

Quand arrive la belle dame dans le récit, on ne perçoit pas tout de suite pourquoi elle est un élément dérangeant de cette belle harmonie familiale. Mitsuko pense à tout autre chose.

Dans ce court roman, les liens entre les membres de la famille sont tellement forts que rien ne peut les détruire.

L'image que je retiendrai :

Celle de deux brins de Hozuki posés sur la boîte du fils de Mitsuko, qui donnera le nom à sa librairie.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1997
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Dans ce nouvel opus, nous suivons quelques années plus tard le parcours de la camarade de classe du narrateur du premier tome. Mitsuko semble être une femme rangée, propriétaire d'une librairie d'occasion, mère d'un petit garçon « half » ayant un handicap auditif, vivant avec sa mère dans des conditions modestes, personne ne pourrait imaginer les secrets qu'elle dissimule. Jusqu'au jour ou la femme d'un notable entre dans sa boutique. J'ai été ravie par les nombreux rebondissements que renfermaient ce volume. L'autrice aborde avec beaucoup de tacts des thèmes difficiles, elle semble saisir toute l'ambivalence d'être une femme au Japon, libre mais corsetée par le carcans de la société. Un volume particulièrement réussi qui ajoute à notre histoire de nouvelles dimensions.
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Dans "Hôzuki" on retrouve le personnage de Mitsuko découverte dans "Azami", devenant le personnage central, et ayant pris quelques années.

J'ai préféré ce deuxième opus au premier, pour le cadre et le développement des personnages: Mitsuko a enfin ouvert sa librairie d'occasion accompagnée de sa mère et son fils, tous deux seulement évoqués dans le livre précédent prennent enfin vie ici.

Une fois encore, le récit s'articulera autour d'une histoire passée, douloureuse cette fois, celle de Mitsuko jeune et de son enfant Tarô, se mêlant à une rencontre dans le présent qui se révèlera déterminante, avec une cliente et sa fille. Une fleur tiendra encore l'un des rôles principaux, cette fois-ci ce sera l'hôzuki. On s'attache à tous les personnages, même à Mitsuko qui peut se révéler assez désagréable en fonction de l'interlocuteur•ice.

Un passage m'a, à titre personnel dérangée:

Sinon, c'est un vrai voyage en terre japonaise qui nous est proposé, c'est poétique, et on y trouve l'amour des livres, de la culture, de l'art, des animaux, et comme dans le précédent tome, des surprises!
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