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Shinjirô (Autre)
EAN : 9782302083578
208 pages
Soleil (14/10/2020)
3.62/5   16 notes
Résumé :
Les nosferatus, derrière leurs visages humains, font perdre la raison à toutes les créatures qui les approchent. Laura, découvre un village infecté et ne survit que grâce à l'intervention d'Arnold, un homme d'église chargé de purger les populations concernées. Bientôt elle découvre l'atroce vérité : Arnold est un nosferatu qui peut massacrer librement des cités entières. Elle doit trouver un moyen de l'arrêter.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
MANGA FANTASTIQUE / HORREUR.
Il y a un « To Be Continued » très "Darkstalkers" avec l'annonce des adversaires à venir : Yann le Coupeur de Tête, Veronica la Sainte Vierge aux Poisons, Bogdan le Sans-Visage, Tom Archie le Sage de l'Est ou Nicolaï le roi du pays des nosferatus… C'est incompréhensible que les graphismes plutôt élégants et plaisants tombent dans le fanservice cartoonesque avec les personnages féminins, à commencer par Laura héroïne du récit toujours dans des tenues et/ou des poses forcément sexy… La plaie soit du fanservice !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Tu aimes les vampires ? Tu aimes les bonnes petites ambiances sombres, hard et sanguinolentes à souhait? Tu aimes les rousses amnésiques armées d'une bonne épée ? Alors , sans doute, seras-tu séduit par ce premier tome de Nosferatu , petite série seinen édité par Soleil, dessinée et scénarisée par Shinjiro. Ce dernier a dessiné et écrit une série appelée Taboo Tatoo en 13 tomes et fut le dessinateur majeur de la série Fate/zero.

Shinjiro n'est pas un mangaka qui s'est fait très remarquer malgré ces précédentes publications. Taboo tatoo a notamment reçu des avis assez tièdes. Peut-être que Nosferatu le fera davantage reconnaître... ou pas. Car si le dessin de Shinjiro est très agréable dans un style gothique et agressif avec une pointe de délicatesse dans le cadre, force est de reconnaître qu'au niveau de l'histoire, Nosferatu est un peu bancal. Je suis ressorti un peu sceptique de la lecture de ce premier tome dont on suit la quête un peu brouillonne d'une jeune guerrière amnésique. le départ était pourtant bien accrocheur avec une vrai curiosité autour de l'héroïne et de son amnésie mais la révélation sur la présence des Nosferatu est plutôt mal emmenée. La quête devient brouillonne avec un semblant de vengeance pas forcément légitime ou cohérent, le tout avec des péripéties et de multiples personnages qui apparaissent maladroitement. On regrette que Shinjiro ne soigne pas plus son intrigue en développant davantage l'amnésie et la quête individuelle de son personnage plutôt que de vouloir à tout prix trop en dire du premier coup. le mangaka semble constamment hésiter entre action brute et développement de son histoire et du background. Un exemple que j'ai trouvé assez maladroit , c'est lorsque la jeune guerrière combat une espèce de chimère alors qu'un ennemi qui assiste au combat en arrière-plan lui exeplique dans un même temps l'origine et la menace représentée par les Nosferatu. Au premier plan, nous avons la pure dynamique du combat qui s'accorde mal avec, en second plan, le discours. Plutôt que d'élaborer des planches plus posées et de tisser son histoire de manière claire et progressive, Shinjiro semble condenser le tout avec des scènes d'actions qui gâchent plus le rythme qu'autre chose. de même, les nombreux antagonistes possèdent des motivations artificielles avec des actes de cruautés totalement gratuits. Au niveau du ton général, certaines planches jouent la carte du gore et du macabre ce qui est plutôt efficace mais ces scènes sont aussitôt contredites par les réactions un peu balourdes de certains personnages. Ce premier volume aurait également mérité d'affirmer davantage sa noirceur plutôt que de jouer sur les réactions dérisoires de ces protagonistes. Il y a vraiment un sentiment de déséquilibre au niveau du ton employé et de l'histoire.

C'est dommage car au niveau du dessin, de l'atmosphère gothique qui se dégage de ce premier volet, Nosferatu possède un réel charme. Un charme qui envoutera aisément le public friand de ce genre de manga. le dessin est assez soigné et oscille entre violence esthétique et raffinement des décors et du chara-design. Notons le soin éditorial apporté au livre par Soleil qui met en valeur le charme dark fantasy du titre avec une couverture élégante et gothique.

En somme, c'est un charme qui aurait pu totalement nous envoûter si ce n'est cette plongée bancale dans une histoire qui semble avoir du mal, et ce dès ce premier tome, à trouver son point d'appui.

Toutefois, il serait regrettable au fond de bouder le plaisir de lecture à cause de cela. Il faudra voir l'ensemble de la série qui se résumé donc en quatre tomes pour voir si Nosferatu mérite d'être une bonne petite série de dark fantasy à ranger dans les rayons ténébreux de sa bibliothèque. Outre la qualité du dessin, on peut déjà ressentir le charisme de l'héroïne, son amitié touchante avec le jeune villageois et enfin la promesse de combats de qualité pour une série qui va vraisemblablement miser sur l'action et la décapitation en règles de démons et psychopathes.

A la différence de certaines courtes séries, Nosferatu possède un véritable magnétisme graphique qui peut lui donner un goût de reviens-y mais il faudra attendre , bien évidemment, le second opus pour voir si Shinjiro nous entraînera vers une petite série de dark fantasy suffisamment stable pour nous régaler.

Malgré son histoire un peu désarticulée, Nosferatu t.1 se rattrape par son style gothique tenue et agressif. le charme est là, il ne reste plus qu' à combler ses fissures avec un scénario mieux construit et plus prenant.
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Rien n'est unique, tout est singulier. Nosferatu est un remarquable manga complet en 4 tomes, pourtant assimilable à une énième déclinaison de fantasy médiévale d'inspiration européenne domestiquée par un artiste nippon. Voyons ce qui permet d'éclairer ce catalogage.

Déjà, nous avons affaire à un récit de fantasy héroïque, centré sur une protagoniste charismatique et entrainante : Laura. Contrainte par sa nature de Nosferatu, un détournement intéressant du concept du vampire assoiffé de sang, mais déterminée à résoudre ses problèmes, la jeune femme nous attire dans sa quête. Cet attrait se révèle dès les révélations partielles du premier chapitre, qui suscite l'intérêt envers l'héroïne et son environnement.

Le monde de Nosferatu est calqué sur la période médiévale de l'Europe du Nord. Et, bien sûr, il est altéré par l'imaginaire de la culture populaire Japonaise. Par conséquent, il est sombre et violent. La société est dominée par la survie des plus adaptés et elle est manipulée par une institution religieuse qui n'hésite pas à faire appel à des mécréants et des puissances démoniques pour arriver à ses fins. A comparaison artistique brutale, nous avons affaire à une oeuvre qui chasse sur les terres de Berserk, voir de Übel Blatt ou de Claymore. Et non pas une oeuvre teintée d'inspiration vidéo-ludique, généralement destinée à un public adolescent. Cependant, Nosferatu n'est pas aussi radical et crépusculaire que les arcs majeurs de Berserk. Même s'il y a une certaine démonstration de cynisme et de cruauté de la part de divers antagonistes, l'état d'esprit pragmatique mais altruiste de Laura va dominer l'atmosphère du récit. Ce qui atténue fortement le risque d'être détourné du plaisir de lecture pour cause de malaise.

Bien qu'ayant un esthétisme “manga” logiquement assez prononcé, Nosferatu n'emploie pas la surenchère d'exploitation (en gros, le Fanservice,) d'un Ubel Blatt ou d'un Goblin Slayer. le talent graphique du mangaka lui permet de se faire plaisir dans les designs des armes et des personnages, notamment Laura, tout en collant au mieux à une ambiance de moyen âge européen. Les scènes d'action sont percutantes, viscérales et définitive. Elles s'accordent bien à l'ambiance de combat de survie émanent du monde de Nosferatu.

Suffisamment rythmé, la quête de notre héroïne va l'amener rapidement à composer avec son Arch Némésis et les factions opportunistes en présence, chacune voulant l'exploitée à leur compte. Classique mais toujours plaisant en fonction de l'exécution. En attendant de voir si l'avenir confirme ces bonnes impressions, il est appréciable d'avoir à nouveau une solide proposition de manga fantasy héroïque à côté de cycle plus épique, mais aussi plus interminable.
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Avec un titre comme Nosferatu et une couverture pareille, on sait d'office qu'on va se retrouver dans un univers fantasy très sombre mais sublime. Pourtant on se trompe sur les créatures mises en avant, ceux ne sont pas réellement des vampires, plutôt des démons ressemblant à des zombies avec un petit twist original bienvenu.
On suit les aventures de Laura, une jeune fille à la crinière de feu qui a perdu la mémoire. Elle se retrouve face à des créatures assoiffées de sang, aidée par un étrange prêtre et son don pour le combat qui refait surface. Laura est une jeune fille touchante, gentille et curieuse qui par la force des choses est obligée de se couper du monde. Son ignorance de ce qui l'entoure nous permet de découvrir l'univers en même temps, ce qui est vraiment un point de vue intéressant.
Les différents personnages secondaires sont vraiment intéressants, apportant tous une touche à l'intrigue et permettant à Laura D avancer, d'évoluer et de retrouver ses capacités hors du commun. Moroi lui permet de rester humaine, Georges d'en apprendre davantage sur les Nosferatu et Arnold lui donne un but.
L'auteur s'amuse à créer une nouvelle légende autour des Nosferatu de façon originale, exit les vampires classiques, mais le gore est toujours aussi présent. Il y a aussi des clins d'oeil au mythe de la princesse sanglante "Bathory" que j'ai beaucoup apprécié et qui permet de définitivement localiser la série en Hongrie et dans les Carpates.
Shinjiro est surtout connu pour les séries Taboo Tattoo et Fate/Zero, ce qu'on reconnait dans le chara design, surtout des demoiselles et des gros bourrins. Mais on dénote des inspirations visibles comme Berserk avec les planches ultra détaillées et dynamiques, ainsi que Claymore avec les personnages de Laura et Moroi qui rappellent sans équivoque le duo Clare/Raki.
Coup de coeur inattendu pour une série qui promet de belles choses à l'avenir et une lecture des plus adaptées en prévision de Halloween !
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Comme l'indique le titre, nous sommes sur une réinterprétation du mythe des vampires avec une héroïne qui surprend par son comportement dès qu'elle découvre sa véritable nature. Arnolt qui semblait, au départ, être son sauveur et guide prend vite l'identité de vilain à combattre puisque son but est d'éradiquer les humains. On découvre rapidement qu'une guerre entre humains et les êtres vampiriques nommés Nosferatus existent depuis des milliers d'années, et que peut-être Laura pourrait être la réponse à ce déchirement. C'est classique mais l'exécution se veut assez intéressante et fine pour nous captiver. le charme principal passe par son héroïne qui possède toutes les qualités pour que l'on voit en elle quelqu'un de fort et de fragile à la fois. Elle est pleine de compassion envers les autres, et ne souhaite pas le malheur d'autrui. Au fil des chapitres d'autres personnages vont venir se greffer au récit, dont un jeune garçon qui deviendra le compagnon de route de Laura. Je n'en dirais pas plus là-dessus, pour vous laisser l'occasion de découvrir cela par vous-même. le seul petit bémol que l'on peut retenir dans ce premier tome c'est que parfois l'ensemble manque de structure. Les idées sont bonnes, exécutées de manière simple, mais viennent à se chevaucher créant un peu de confusion sur certains passages.

Visuellement le titre est servi par un trait dynamique avec des scènes d'action fluides. Il y a un travail sur l'encrage qui vient renforcer l'aspect sombre du récit. SHINJIRO n'hésite pas non plus à mettre en dessin des moments sanglants contribuant à la menace qui pèse. le design des personnages est bon, avec une héroïne principale dégageant juste assez d'émotions pour que le lecteur s'investisse dans son parcours. le travail d'édition est de qualité, avec une traduction tout aussi bonne par Julie Guerriet (Gambling School, I love you so I kill you, Teacher Killer, Sorcière en formation). Je suis particulièrement amoureuse de la couverture qui pour moi est une merveille pour les yeux.

En conclusion, avec ce premier tome Nosferatu nous ouvre les portes vers une nouvelle aventure du mythe du vampire avec un personnage féminin fort charismatique et intéressant. Et graphiquement c'est séduisant. L'intrigue se met en place gentiment, l'action est au rendez-vous et on a bien hâte de voir si notre Laura pourra triompher au dernier tome.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Quelles sont les qualités d’un chef ?
- Hum ? Ses qualités de meneur…
- Non… Dans la province où je suis né, on dit que « des muscles puissants abritent des connaissances saines ». Un chef a besoin de muscles. C’est pour cette raison que l’on me nomme le « sage de l’Est ». Admirez le savoir qui se dégage de mon corps !
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C’est pour les crétins, d’accorder plus d’importance à son honneur qu’à sa vie.
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