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EAN : 9782916355504
240 pages
Editions Intervalles (01/03/2013)
3.3/5   10 notes
Résumé :
Bye bye Leningrad pose un regard particulièrement original sur la vie quotidienne dans l'ex-Union Soviétique et les Etats Unis de la seconde moitié du XXe siècle. En partie autobiographique, ce livre est à la fois un roman picaresque et d'apprentissage. Son héroïne, Tatiana Dargis, a grandi en URSS. Après une adolescence durant laquelle ses malheurs en amour n'ont d'égal que ses déboires intellectuels et administratifs avec le KGB, elle émigre aux Etats-Unis où de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un roman autobiographique où l'on oscille entre le rire et les larmes; comment ne pas avoir froid dans le dos quand au détour d'un souvenir la narratrice vous dit que ce personnage a "cachotté" comprendre il a passé quelques temps dans un goulag,et cela sans que ça paraisse plus exceptionnel que ça. Comment ne pas sourire quand elle vous décrit l'absurdité des administrations soviétiques? Ainsi alors que Tatiana est invitée par son oncle Paul, qui habite en France, à venir à Paris; Tatiana se livre à un véritable parcours du combattant. Et, après avoir subi tous les examens médicaux imaginables, y compris chez le vénérologue, avoir subi un véritable interrogatoire idéologique, elle se voit refuser l'autorisation de quitter l'URSS au motif que son oncle n'est pas un parent assez proche! Tatiana finira par quitter l'URSS avec son époux, sa fille et sa mère d'abord pour Israël et ensuite pour les USA où là non plus tout ne tourne pas sans son lot d'absurdité. le stage de psychanalyse suivi par Tatiana est lui aussi un moment délectable, le décalage entre le personnage de Tatiana habituée à la dure, à l'abscence de liberté, à la promiscuité et les autres participants américains habitués à leur espace et leur confort est particulièrement réussit.
L'auteur nous raconte ses souvenirs comme ils viennent , c'est à dire pas nécessairement de manière chronologique mais l'ensemble reste cohérent. J'aime beaucoup son humour tout en nuances et en sous entendus. L'auteur nous décrit la vie quotidienne des Russes dans l'Empire Communistes des années soixantes et septantes sans en cacher les difficultés mais sans tomber dans le pathos et sans cesser de rire d'elle-même. Un roman attachant donc.
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Ce récit en partie autobiographique (bien que romancé) narre la vie d'une jeune femme de son enfance à l'âge adulte dans l'URSS. Elle finira par émigrer aux Etats-Unis.

Le thème est vraiment quelque chose qui me plait. Je suis assez fascinée par l'URSS que ce soit son apogée ou pendant sa chute, et l'histoire d'une jeune femme tout au long de sa vie est quelque chose qui me plait aussi. Au départ, ce livre avait donc tout pour me plaire.

Mais j'ai trouvé le récit décousu. Il n'y a pas de chronologie propre. Chaque chapitre raconte un épisode de sa vie et sont pour ainsi dire détachables des uns des autres. le fil conducteur est quasi inexistant. le seul que j'ai pu trouver est l'URSS et l'exil de l'héroïne.Certes, elles dénonce beaucoup. Mais le récit n'est pas linéaire avec l'âge de l'héroïne. Un chapitre, elle est femme, un autre, elle est enfant, ensuite adolescente.
Cependant, l'histoire et les découvertes sont très intéressantes, comme le fait, pour faire un voyage dans les pays occidentaux d'avoir l'accord signé d'un certain nombre de médecin. Hallucinant.

La fin du livre m'a beaucoup touché, je ne la raconterai pas évidemment, mais j'ai trouvé qu'elle donnait une autre image du livre et m'a fait sourire.

L'auteur a un bon style, et un trait d'humour qui donne un détachement au récit. On a l'impression qu'elle raconte des faits, et ne porte pas réellement de jugement. J'ai trouvé ça assez flatteur pour ce genre de récit qui peut vite tomber dans la dénonciation mélodramatique.

En résumé, je n'ai pas été emballée par ce livre, même si le thème est intéressant. A mon avis, il manque quelque chose à la trame, un petit plus qui m'aurait fait beaucoup aimé ce livre. Malheureusement je n'ai pas ressenti grand chose à cette lecture...
Lien : http://echappeesculturelles...
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En refermant ce livre, je dois avouer que mon avis à son sujet est assez mitigé. Ce livre qualifié de roman autobiographique est partagée en deux parties si différentes que l'on les dirait écrites par deux écrivains distincts.
La première, raconte la vie quotidienne de l'auteur dans l'URSS des années 60 et 70 à travers des anecdotes souvent savoureuses et édifiantes. Mais ces petites histoires sont souvent plombées par un style littéraire presque scolaire, par une construction parfois étonnante et surtout par d'incessantes notes de bas de page (94 pour un total de 236 pages) dont l'intérêt n'est pas toujours évident.
Malgré tout, la lecture reste assez agréable et l'on arrive vite à la deuxième partie nettement plus courte de l'émigration de l'écrivain aux États-Unis d'Amérique. Et là, le ton change, les dialogues sont plus présents et l'écriture moins conventionnel. Est-ce voulu par Ludmila Shtern ? Ici aussi, l'auteur privilégie les anecdotes comiques et l'on n'apprend finalement que peu de choses sur son adaptation à une nouvelle vie radicalement différente de la première.
BYE BYE LENINGRAD est un livre sympathique mais assez brouillon. On aurait aimé plus de développement dans les récits et plus de rigueur dans l'écriture. Vite lu, il sera vraisemblablement vite oublié aussi.
Lien : http://lefantasio.fr
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Bye Bye Léningrad était à la base un roman prescrit dans le cadre d'une unité d'enseignement de l'université. On m'a dit « Tu verras, c'est un roman qui est très intéressant et qui se lit très facilement ! »... Parole de professeur me direz-vous. Mais après l'avoir lu, je dois affirmer que c'est la réalité.

Il s'agit donc du récit du récit de la vie de Natacha, une jeune femme vivant en URSS. Il s'agit toutefois plus d'un journal de bord dans lequel l'auteur retrace les évènements de son existence qui ont de l'importance qu'un véritable journal intime.

Ce roman n'est pas à proprement parler d'un journal intime. Il s'agit plutôt d'un journal de bord thématique, dans le sens où l'auteur cherche à retranscrire les éléments notables de sa vie quotidienne, et non un simple récit de vie du type : « cher journal... ».

Elle dresse ainsi un portrait sans concessions de son pays à l'époque où elle y vivait. Elle y dénonce notamment tous les abus de l'administration soviétique et leurs manoeuvres pour empêcher les contacts de leurs ressortissants avec l'étranger. Sans vraiment forcer le trait, elle raconte la manière dont elle est surveillée et presque manipulée par le KGB, les services secrets russes.

-> La suite sur mon blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je fus reçue par l'instructeur Kabachkin , un blond potelé qui avait une jatte en laiton à la place du visage. Il imita avec beaucoup de talent un sourire, m'avança un siège, approcha de moi un cendrier et se plongea pour des lustres dans l'examen du document. Quand, enfin, Kabachkin releva les yeux, sa jatte en laiton scintillait avec douceur.
- Quand préféreriez-vous partir ?
Je restais littéralement bouche bée. Une manière aussi polie de s'adresser à autrui m'avait prise au dépourvu. Le fait est que j'ai grandi au beau milieu d'une muflerie absolue et mon organisme n'a tout simplement pas les défenses immunitaires pour affronter la politesse. (p.53)
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En 1956, lors des événements en Hongrie, son fils fut arrêté et mis au trou. Il était alors étudiant à la Faculté de lettres et il avait, lors d'une assemblée au Komsomol, lu ses vers inachevés.

Hier encore, ils se voulaient libérateurs.
Conquérants, ils se sont faits en cette heure.
Nos glorieux vainqueurs d'antan
Ne sont plus que des gendarmes qui punissent à présent.

Le lendemain, Maria Grigorievna était chassée de son poste et interdite d'enseignement.
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