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EAN : 9782379332289
286 pages
Passes Composes (07/11/2019)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Trolls et gobelins, elfes et nains, un anneau maudit et une épée brisée, des magiciens lumineux et de sombres sorciers, de puissants dragons, des aigles rédempteurs et un changeur de peaux : les oeuvres de Tolkien, notamment Le Hobbit, Le Seigneur des anneaux et Le Silmarillion, regorgent d'éléments et de motifs de la mythologie germano-scandinave. Afin de mieux comprendre comment le philologue d'Oxford a utilisé ces emprunts aux Eddas et aux sagas du Moyen Âge isla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre, écrit par Rudolf Simek qui est un philologue allemand spécialiste de la mythologie germano-scandinave ; porte justement sur l'univers crée par J. R. Tolkien, lui-même philologue à la carrière tout à fait honorable.

Je poste cet avis après avoir lu la trilogie du Seigneur des Anneaux, le Hobbit, le Silmarillion et les Contes et Légendes Inachevés.

Si je savais que Tolkien, en tant que spécialiste des langues germaniques et plus particulièrement du Vieil-Anglais (voir Beowulf notamment), s'était particulièrement inspiré des légendes et des oeuvres littéraires du monde norrois (Volsunga Saga, Edda de Snori Sturlusson ou Edda poétique...); je ne suspectais pas que cette influence concernait autant d'éléments de la Terre du Milieu (en tant que monde global).

La structure du livre de Rudolf Simek est tout à fait claire et les chapitres thématiques permettent d'aborder un à un les différents éléments du monde de Tolkien, et constater à quel point ceux-ci sont inspirés ou ont une parenté avec les récits norrois et germaniques.

On aborde ainsi la toponymie de la Terre du Milieu, sa géographie (liens avec les Mappa Mundi anglaises), l'origine des noms des personnages et des "races en général (les noms des Nains ayant la parenté la plus évidente), ou encore leur origine (Elfes, Orcs, Ents...) et celle des objets majeurs (Narsil, L'Anneau...)....Mais n'oublions pas aussi les systèmes d'écritures et notamment les runes que Tolkien en tant que philologue connaissait très bien (et ce pour les différentes versions du futhark).

On l'aura compris ce livre est à destination d'un lectorat déjà largement connaisseur de l'oeuvre de Tolkien, et met en évidence à quel point son monde est riche et complexe, ou aucun mot n'est laissé au hasard même si cela n'empêche pas parfois les contradictions assumées par Tolkien lui-même sur certains sujets.
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Un essai qui donne envie d'en lire plus sur la mythologie scandinave, car du coup il n'en donne que quelques éclairages, en lien avec ce qu'a pu écrire Tolkien. Mais on sent bien qu'on ne fait qu'effleurer les mythes et légendes nordiques.
L'auteur donne aussi quelques pistes sur les légendes médiévales anglo-saxones et germaniques, et sur les termes tolkieniens tirés du vieil anglais.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La description physique de Gandalf, dès le début du Hobbit, ne laisse aucun doute quant aux concordances avec le personnage d'Odinn dans les sagas noroises, [...]. Et en effet, c'est de manière tout à fait similaire qu'est aussi décrit Odinn dans les sagas, particulièrement dans la Völsunga saga, que Tolkien connaissait si bien : "Alors que la bataille durait depuis un certain temps, un homme apparut dans la mêlée, portant un chapeau tombant sur son visage et un manteau à capuchon noir. Il n'avait qu'un oeil et une lance dans la main. [...]"
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Les noms de localités à consonance anglo-saxonne sont habituellement attribués aux Hobbits et aux Ents, ceux à consonance kymrique aux Elfes, ceux à consonance sémitique aux Nains (qui, paradoxalement, portent des noms tirés du norrois !), tandis que les noms à consonance norroise sont répartis de manière inégale, et une grande partie des noms en vieil anglais reviennent aux Rohirrim qui, justement, portent un certain nombre de caractéristiques suggérant une société d'éleveurs de bétail dans la Scandinavie de l'Âge de fer.
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Tolkien connaissait tout autant la conception de Snorri que les interprétations allant dans le sens opposé, comme avec le terme anglais aelfsciene ("beau comme un elfe"), ou la signification clairement positive de noms vieil-anglais tels que Aelfbeorth ("elfe étincelant") ou Aelfred ("elfe avisé"). Il a pris les alfes/elfes dans le même sens que certains chants eddiques, c'est-à-dire dans un rôle qui semble correspondre à celui des dieux, ou du moins comme une race mythologique d'un grand âge, digne d'être vénérée.
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On rapporte qu'à l'âge de 16 ans, Tolkien se préoccupait déjà de langue et de littérature norroises, à l'exemple de la Völsunga saga.
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