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Nathalie Prince (Autre)Christine Laferrière (Traducteur)
EAN : 9782267046694
100 pages
Christian Bourgois Editeur (03/11/2022)
4.16/5   16 notes
Résumé :
Ecrit à la suite de la conférence Andrew Lang à laquelle participe J.R.R. Tolkien en 1939, cet essai livre une réflexion sur la définition, les origines ainsi que l'utilité des contes de fées. En explorant ce thème, l'écrivain donne des clés pour comprendre les principes créateurs de ses oeuvres.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Magnifique présentation de l'essai littéraire de Tolkien, bien mieux présentée que dans un autre poche, où il figurait avec certains de ces contes, car déjà la couverture est admirable et une préface est presque parfaite, décrivant clairement la vision de Tolkien... excepté pour un fait, non, Tolkien n'aurait pas aimé le monde assez superficiel des jeux vidéos... souvent on entend même des critiques des jeux vidéos inspiré par ses livres, et avec raison... car l'imaginaire de Tolkien est logique, tangible... alors qu'un jeux vidéo est souvent un objet de discrédite par l'illogique des joueurs... rares sont donc les jeux vidéos qui servent à quelque chose, car même les jeux de guerre n'apprennent pas à faire la guerre, et cela, les professionnels tels les Cirars, les anciens élèves de Saint Cyr notre prestigieuse école vous le diront... même si eux... ils ont appris la guerre notamment avec la salle tactique... ( pour jouer amateur, mieux vaut ne s'en tenir qu'aux jeux issus des simulateurs, et pour le reste, mieux vaux jouer avec des militaires!) pourtant cette introduction, étude littéraire précise de la pensée de Tolkien mérite à elle seule le détour étant vraiment un résumé correcte de l'essai de Tolkienne... et rien qu'à la lire... mon souvenir se souvient d'une lecture faite 8 à 10 ans plutôt! Tout est pourtant là.... ce qui ne veux pas dire qu'il ne faut lire que la première partie, il faut vraiment lire le développement fait par le grand Tolkienne, grand linguiste, grand philosophe, théologien à ces heures puisqu'il a participé à une des traductions de la bible de Jérusalem pour essayer d'en retrouver une logique dans ce bric à bric d'histoire... ce qui fait que oui... il a pu faire quelques chose de bien plus logique qu'on ne le penserait au première abord de son Histoire de la terre du milieu... un ric à brac bien plus ordonnancé, une histoire d'un peuple si criant de vérité... que lorsqu'on a lu la fin qui Ini bien le Hobbit le Seigneur des Anneaux)on veut se plonger dans les débuts de l'histoire et les drames, notamment la tragédie de la malédiction de Hurin ne nous rebute pas.... puisqu'on déjà notre fin heureuse... Car il faut de l'espoir, c'est humain... pour lire bien des livres... et certains ne lisent pas l'admirable Archipel du Goulag, car la fin, on ne la connait pas... et ceux qui l'on lu en entier l'on parfois lâcher en court de route... alors moi, personnellement, je n'ai entendu que quelques fragments dans quelques rares documentaires... Lisez à votre rythme... et sélectionner... Car si pour bien comprendre Tolkien, il faut lire cette essai, et au moins les enfants de Hurin, l'histoire de Beren et Luthien, le Silmarillion, Contes et légendes inachevés... certains ne liront que Roverandon, Les lettres du Père Noël, le Hobbit et le Seigneur des anneaux... et si ce n'est pas plus mal... Un livre précieux donc, surtout si on taquine un peu la plume... mais que tous ne liront pas... ne nous racontons pas d'histoire... Un essai pour qui aime les Essais littéraires et le genre Fantasy...

Pour la connaissance des romans, même s'ils ne sont pas à lire comme le dit l'autrice, ils ont à connaître car ils ont marqués la société française, mais on remarquera l'absence de polar ( même si on site certains enquêteur comme Miss Marple, Poirit, Sherlock Holmes,, la liste et assez pauvre en la matière) et s'il y a le petit prince, on regrettera l'absence du genre fantasy bien plus riche en situation pro-féministe que les romans issu du XIXe... à part quelques romans de la littérature anglaise ( comme Loin de la foule déchaînée) ou bien dans les livres de Conan Doyle ( Miss Mary Morstan est décrite comme une femme qui aurait été très utile Sherlock Holmes si elle ne c'était pas marié.... sans compter la femme qui l'a tenu en échec!) et une partie des polars repris dans la série les Rivaux de Sherlock Holmes, la fantastique enquêtrice avec un patron handicapée dans la série des enquêtes de C.B. Strike... Cependant, ces listes peuvent être modifiés, et les romans et personnages sont à connaitre, même si vous ne lisez pas tout... autre grands absents les Rois Maudits, et les Grandes familles de Maurice Druon, et la série de Henri Troyat : la Lumière des justes, ou bien la Virginienne de Barbara Chase- Riboult
Les 100 héros de la littérature
Les 100 héroïnes de la littérature
Les 100 romans Français qu'il faut avoir lu

Pour corriger son écriture :
1001 curiosité de la langue française ( Françoise Nore)
Littrés références
Les Nuances de la langue française (Jean-Loup Chiffet)
Ces Mots perdus au fond de nos dictionnaires (Jean -Loup Chiffet)
Ballade Littéraire parmi les figures de style (Jean-Loup Chiffet)
100 mots & expressions employés à mauvais escient (Julien Soulier)
100 fautes de français qui nous agacent ( Julien Soulier)
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Et pour les fantasy ou les mythes chez d'autres éditions :
La Grande Encyclopédie du Hobbit chez Hors collection, collectif
Le héros aux mille et un visage Joseph Campbell
Les Biscornus les Mal-aimés de féérie Nicolas Lecorre
Le livre des simples Erica Lais
Le Grimoire des plantes de sorcière Erica Lais
Du conte de fée J.R.R. Tolkien
Tolkien l'Effigie des Elfes.
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Ce texte a été publié à la suite de la conférence donnée par Tolkien, il a donc parfois un formalisme universitaire mais on retrouve avec grand sa plume et sa malice.
J'aurai aimé qu'on le mette entre mes mains lorsque je m'escrimais sur mon mémoire sur l'adaptation des contes… mais je l'ai parcouru avec plaisir, déjà parce j'adore Tolkien mais surtout parce qu'il donne une leçon sur la littérature qui devrait séduire les amoureux des mots.
Au-delà de sa définition des contes, de leur origine et de leur fonction, il réhabilite le genre, « branche naturelle de la littérature », qui n'a été associé aux enfants que par un « accident de notre histoire domestique », les contes ne devraient pas être édulcorés et vidés de leur sens comme le font les adaptations.

« Tout conte de fées particulièrement beau possède une vérité première et que ce qu'il raconte est historique, sans pour autant perdre la signification mythique ou allégorique qu'il avait possédé ».
En s'affaiblissant les histoires deviennent des légendes puis des contes. Les personnages portent les signes d'histoire réelle mais ils mijotent depuis des siècles dans la Marmite avec d'autres personnages.
« L'Histoire ressemble souvent au mythe car tous deux sont finalement faits de la même étoffe ».

Pour Tolkien c'est au-delà de la croyance littéraire définie par Corleridge comme la « suspension volontaire de l'incrédulité », L'auteur du conte est un « subcréateur » qui nous emmène dans une autre réalité qui nous « comblera en tout point » et qui n'est pas de l'ordre du rêve. Il nous emmène dans un monde à l'intérieur duquel ce qu'il raconte est et dont le charme est rompu dès que surgit l'incrédulité.

« Ils ouvrent une porte sur un autre Temps, et si nous le franchissons ne serait-ce qu'un instant, nous nous trouvons hors de notre propre Temps, peut-être hors du Temps lui-même ».
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en tant qu'admiratrice de Tolkien, la lecture de cet ouvrage m'a semblé évidente, la possibilité pour moi de comprendre un peu mieux ce génie qu'était cet homme et me permettre une immersion plus poussée dans ces oeuvres. Comme tout essai, celui-ci est découpé en plusieurs parties. On y découvre ainsi ce qu'est un conte de fée, d'où il vient et à quoi sert il, du point de vue de l'auteur bien entendu. Je dois admettre que je ne m'étais jamais posé ces questions auparavant et pour autant je suis plutôt réceptive aux réponses apportées dans ce livre. Elles m'ont semblé logique et finalement évidentes lorsque l'on prend un peu de recul. le livre invite le lecteur à la réflexion, à se confronter à celle de Tolkien et c'est un exercice que j'ai trouvé plaisant. La plume est fluide et simple, ainsi les pages défilent assez vite. Que l'on soit d'accord ou non avec ce qui est écrit dans ces lignes, il est un fait que cela permet clairement de comprendre comment Tolkien articule ces univers, la façon dont il les construit, les réfléchit même. Une lecture agréable qui m'a changé de mes habitudes et que je ne peux que conseiller si vous admirez le travail de cet homme.
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Cet essai de Tolkien est indispensable lorsque l'on veut comprendre son oeuvre. Il y compile toutes ses réflexions à propos du style des contes de fées et se pose en fervent défenseur d'un genre littéraire sous-estimé.

Quelle est la différence entre l'enchantement et la magie ?
Est-ce que les contes de fées sont dédiés aux enfants ?
Que nous apprennent-ils sur notre monde ?
Pourquoi nous plongeons-nous facilement dans ces récits d'évasion ?
Quelles sont les grandes caractéristiques du conte de fées ?
Qu'est-ce qu'un sub-créateur ou une eucatastrophe ?

Toutes ces questions sont abordées par l'auteur dans ce texte et ses réponses nous ouvrent des voies pour renouveler notre littérature.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Mais contrairement au fantastique qui se définit par la présence esthétique conjointe du surnaturel et du mal qui surgissent brusquement dans le réel pour déchirer et susciter l'effroi, le merveilleux n'affecte pas l'équilibre du monde primaire. Les magiciens et les sorcières, les dragons et les fées, ou même les grenouilles changées en princes ne font pas peur, mais sont les objets du désir.
Article 4 : La Fantasy crée un monde de remplacement qui nous ramène vers notre monde.
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L'imaginaire féérique tolkienien est comme un immense chaudron qui se nourrit de tout. Tolkien y ajoute de nombreuses épices, ne citant pas moins d'une quinzaines d'auteurs, parmi lesquels Grimm, Perrault, George Mac Donald, S.T. Coleridge, Dickens, A.A. Milne, Shakespeare, H.G. Wells, Chaucer, K. Grahame, Beatrix Potter ,Lewis Carroll, Robert Louis Stevenson, ou encore James Matthew Barrie, et faisant des références à la mythologie celtique à la légende arthurienne, au Mâchen -entendons les contes du romantisme allemand, - aux contes celtes ou gallois, à un conte retrouvé sur un papyrus égyptien, à des légendes grecques et aux Evangiles!
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Ah, vois tu cette route étroite,
Jonchée d'épines et de genêts ?
C'est le chemin de la vertu
Mais bien peu cherche à le trouver

Et vois tu cette large route
Qui traverse ce champ de lys?
C'est bien là le chemin du Mal,
Mais beaucoup croient du Paradis.

Et vois-tu cette jolie route
Qui monte la pente aux fougères,
C'est celle du Pays des Elfes
Où toi et moi pouvons aller.
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Tolkien ne s'adresse pas aux enfants, ou plutôt il ne s'adresse pas à des Peter Pan, le fameux héro du romand de James Mathew Barrie qui porte le sous-titre "l'enfant qui ne voulait pas grandir". Car c'est bien à se voyage vers l'adultisassions que doit se préparer un enfant. Quant à ceux qui n'ont pas d'oreille absolue, mais la Fantasy absolue, leur appétence ne diminue pas mas augmente avec l'âge. [note de Pégase Shiatsu : c'est sûr, Maria Montessori, une des premières grande femme médecin d'Italie et grande pédagogue, aurait adoré ce discours!!]
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Je me propose de parler du conte de fées, non sans avoir conscience des risques d'une telle entreprise : la Faërie est un territoire périlleux qui réserve des chausse-trappes au imprudents et des cachots aux téméraires. Et l'on peut m'estimer téméraire, bien qu'épris de contes de fées depuis que j'ai appris à lire.et bien qu'ayant parfois réfléchit à leur propos, je ne les ait pas étudié en tant que professionnel. Je n'ai guère té d'avantage qu'un explorateur (ou un intrus) vagabond dans cette contrée, plein d'émerveillement mais non de savoir.
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