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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous est-il déjà arrivé d'être tellement « travaillé » par le roman que vous êtes en train de lire que vous en rêvez la nuit, et que vous vous réveillez, l'esprit troublé et tout entier tourné à l'intérieur de vous ? Eh bien moi, c'est ce qui m'est arrivé avec « le bourgmestre de Furnes ».
Je n'ai pas rêvé des personnages, non, mais l'atmosphère, la fameuse atmosphère des romans de Simenon baignait mon rêve. Et c'était une sensation très troublante, en effet.

Furnes : une petite ville flamande, à quelques kilomètres de la mer du Nord. Une pluie froide bat les pavés de la grand-place, et le carillon du beffroi se fait entendre régulièrement. le café, où se réunissent pour jouer aux cartes ou aux échecs, les « réguliers », jouxte l'Hôtel de ville, où règne en maitre Terlinck, imperturbable, à l'esprit totalement indépendant et se fichant complètement du regard et de l'opinion des autres. Terlinck dont tout le monde a peur, y compris sa femme et sa servante ex-maîtresse qui l'épient sans cesse, Terlinck qui déteste le principe de « faire la charité », Terlinck qui va refuser une aide financière au jeune Jef Claes ayant « fait un enfant à une jeune fille », provoquant le suicide de celui-ci...

Mais le terrible Joris Terlinck a curieusement une autre facette dans sa personnalité dominatrice : son étrange besoin de protéger les jeunes filles. A commencer par sa fille Emilia, folle, qu'il protège, nourrit et lave dans une chambre tout en haut de leur belle maison donnant sur la grand-place. Et puis il y a Lina, la fille de son grand ennemi, l'amoureuse de Jef Claes, qui est chassée par son père après le scandale du suicide et qui s'en va à Ostende, pas très loin de là...

La vie « officielle » et la vie privée de Terlinck se mêlent à partir de là, inextricablement. Et moi, au fil de ma lecture, inexorablement, je me sentais de plus en plus absente au monde pour pénétrer celui de Terlinck.
Nul besoin de détails psychologiques. Mais une foule de petits gestes. Des paroles assénées. Des minuscules descriptions. Tout cela forme une multitude de touches impressionnistes. Et comme dans un tableau du même nom, quand on regarde de trop près, on ne voit que des flashes, mais quand on s'éloigne, on englobe tout à coup la vérité.

Il faudrait que je me réveille, pourtant. Non, je n'en viens pas à bout, de ce roman déroutant, troublant...magistral.

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1938 : Furnes, la Flandre, son froid hivernal, les bocks de bière qui vous attendent à la sortie de l'Hôtel de Ville, le carillon qui résonne un peu lugubrement au beffroi quand la nuit tombe dès cinq heures...
Le bourgmestre Joris Terlinck, "Baas" ("Maître") nous fait penser à un connétable du Moyen âge... enguirlandant paternellement Monsieur Kempenaar, son secrétaire de mairie... soignant amoureusement sa maman acariâtre, femme de pêcheur claquemurée dans sa masure des dunes de la Mer du Nord... "protégeant" sa fille handicapée tout en l'enfermant et la dorlotant au grenier...
Personnage fascinant, qu'on ne jugera pas... et qui - comme d'autres personnages du romancier - sortira peu à peu de "sa" route : insidieusement et "presque" sans l'avoir voulu...
Roman fascinant, bien sûr... Sous-texte poétique... L'existentialisme simenonien dans toute sa beauté universaliste, sa thématique délicatement provinciale, la dorure finement "ouvragée"de sa langue semblant si simple, dépouillée et vivante.
Roman écrit à Nieul-sur-Mer, manuscrit achevé le 29 décembre 1938...
Evidence d'un sommet "presque habituel" de Littérature.
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Avertissement

Je suis passé par Furnes. Dans ma jeunesse, y boire un verre. Je me souvenais "d'une place immense, avec de tout petits pavés et des maisons à pignon dentelé."
Je n'ai connu ni son bourgmestre ni ses habitants. Ni le pas des écoliers en sabots, à jamais disparu.
Si j'ai lu un Simenon, c'était à l'époque. Si lointaine, qu'il pût en fait s'agir d'un Stanislas-André Steeman, autre Liégeois prolifique.
Du reste, ceci n'est pas un policier.

*****

Ceci est le portrait d'un homme. "Qu'avait-il donc d'extraordinaire ? Fils d'une femme encore plus pauvre que la mère de Jef Claes, d'une marchande de crevettes de Coxyde, il était devenu un des hommes les plus riches de Furnes, plus riche même que Léonard van Hamme dont le grand-père était déjà brasseur." p.36 Un homme de pouvoir, un de ceux pour qui le pouvoir se conquiert et ne se partage pas. "Il n'était pas le bourgmestre, quelqu'un à qui on confie pour un temps plus ou moins long l'administration de la ville et à qui on demande des faveurs. Il était le maître, le Baas !" p.78 Joris Terlinck est un taiseux, tout d'un bloc : un roc. Die man hier ! ^^


Ceci est le portrait d'une ville flamande, Furnes, à quelques kilomètres de la côte. de cette lecture me vient comme une envie... aller voir cet autre beffroi, écouter cet autre carillon, battre du pied ces petits pavés de la Grand-Place, ouvrir la porte du café près de l'Hôtel-de-Ville et puis... filer à Ostende, respirer l'air du large. le temps me dira... Il me dira si la différence entre l'austère industrieuse fourmi et la joyeuse cosmopolite cigale est toujours de mise.


Ceci est le portrait d'une époque. L'entre-deux guerres. La voiture à manivelle. Les pêcheurs de crevettes à cheval. La manufacture de tabac. La brasserie locale. le bistrot des habitués joueurs de cartes, de dames ou d'échecs. le cercle catholique où les notables ... devisent. ^^


Le génie de Simenon est de faire ces portraits "caméra à l'épaule", pas de commentaires, d'explications, d'interprétations. Des images, des faits, des gestes, de rares paroles. C'est à mots comptés que l'on découvre le bourgmestre de Furnes. Les phrases tombent aussi drues que les gouttes d'une pluie traversière battant les pavés et vous transpercent jusqu'à l'os. Et il nous fait pénétrer toujours plus dans l'intimité, entrer dans l'inconnu. Jusqu'à la mise à nu. Jusqu'au chancellement. Jusqu'à la chute. Dans cette Flandre très catholique, en 163 pages la messe est dite.
Ceci est un monument !


Le livre une fois refermé, reste une vibration comparable à celle que l'on ressent à Carnac devant un Monolithe. Avec ce Menhir sur le flanc, nous voilà face aux questions existentielles : Comment ? Pourquoi ? Qui peut se targuer connaître le coeur de l'homme ?


*****


PS. Alors quand je vois sur Babelio la couverture avec ce bandeau ajouté par un éditeur imbécile "La vie d'un monstre", je suis bien aise d'avoir en main un exemplaire des éditions Labor Fernand Nathan de la série Espace Nord. Comment trahir à ce point Simenon ? Mais de cela non plus je ne veux pas juger.
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Qui est vraiment Joris Terlinck?

Une brute qui séquestre depuis 20 ans sa propre fille, atteinte de démence, dans des conditions d'hygiène abominables? Un tyran domestique cynique qui fait vivre sous son toit sa femme et sa servante-maîtresse dans une soumission apeurée et admirative? Un homme sans coeur qui envoie au suicide un jeune homme pour quelques billets refusés? Un homme sans honneur qui refuse de tendre la main à son bâtard sur la mauvaise pente? Un homme de pouvoir qui règne sans partage sur sa petite ville de Furnes, terrorisant avec le plus grand calme ses subalternes - un être inflexible, incorruptible, froidement factuel? Joris Terlinck serait-il, en somme, un monstre ordinaire?

Rien n'est jamais si simple chez Simenon.

Comment comprendre le Baas, comme chacun appelle Terlinck, si l'on ne comprend pas, d'abord, Furnes.Car tout se joue à Furnes-la -flamande.

Furnes est la clé de tout, avec ses pavés mouillés de pluie, de bruine, ou de givre, son beffroi qui égrène les heures, ses maisons de brique rouge à pignon et à double perron de pierre, la haute tour de Sainte Walburge et son petit jardin clos avec un kiosque à musique en fer forgé où l'on vient entendre l'orphéon local, les jours, rares, où il ne pleut pas, ses canaux et ses écluses qui retiennent tout autour d'elle, comme un troupeau docile autour de sa bergère, l'eau des rivières et des fossés, avant de les laisser, comme à regret, s'écouler jusqu'à la mer du Nord toute proche. La mer, avec ses fermettes de pêcheurs de crevettes,ses vagues vaguement grises ses oyats grisés de vent et ses "vagues de dunes pour arrêter les vagues".

Un pays et un paysage comme échappés d'une toile de Brueghel l'Ancien ou d'une eau-forte de Rembrandt. Furnes la médiévale, avec ses petits hameaux côtiers de pêcheurs à cheval et de paysans cultivant leurs "akkertjes" de patates des sables - La Panne, Saint Idesbald, Coxyde-...si loin de la moderne, la sulfureuse, la libre Ostende, la porte vers la haute mer, la Grande-Bretagne, la grande vie...

Furnes dont lui, le Baas, est le gardien...Gardien contre la spéculation immobilière des terrains côtiers ( qui a, depuis, défiguré toute cette jolie côte de dunes et de plages immenses), gardien contre l'arrivée des touristes, des émigrés, des étrangers qui pourraient ébranler ses coutumes, ses rituels, son cérémonial tranquille.

Mais Furnes dont il est aussi le prisonnier.

Peut-on vraiment juger Terlinck? Dans sa chambre-prison, il apporte chaque soir à sa fille démente les meilleurs morceaux du traiteur le plus chic de la ville, ramasse ses déjections, est seul à assurer avec tendresse, avec amour, toilette et soins.Mais plus que tout, il est le prisonnier de son étrange et rigide droiture qui lui défend le mensonge, l'assistanat, la pitié.

Et curieusement, ce qui va l'abattre, c'est une faille dans cette carapace de certitude et d'autorité inébranlable.Une faille venue de cette ville d'Ostende où les femmes jeunes vivent libres, même si elles sont entretenues, mères célibataires ou tenancières de tripot un peu louche..Une ville où les femmes rient, où la culpabilité ne semble pas avoir de prise, pas plus que le qu'en-dira-t-on.

Une faille ostendaise dans ce monolithe furnois.

Plus que toutes ses duretés, c'est cette faille que la petite ville de Furnes et ses notables comploteurs ne pardonneront pas à leur bourgmestre. Une faille qui lui donne parfois le regard vague et le sourire énigmatique de celui qui a entrevu la possibilité d'une autre ville, d'une autre vie...

Pour toute cette épaisseur, cette puissance dans l'évocation du lieu, cette ambiguïté dans la psychologie des êtres, le livre fascine, séduit, captive mieux qu'un thriller aux effets faciles.

Peu importe que le Bourgmestre de Furnes soit lent et un peu statique: il envoûte, il occupe l'esprit, Simenon n'explique jamais, ne donne aucune clé...

Quant au lecteur, pris dans cette obsédante toile d'araignée tissée à petits points , à lui de démêler le vrai du faux, s'il y arrive, ou de demeurer en doute, comme aurait dit Montaigne..
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Roman noir, dramatique (ce n'est pas un roman policier) parmi les meilleurs écrits par Georges Simenon. Difficile d'analyser le personnage principal qui se montre dès le début de l'histoire comme un être irascible, autoritaire et sans pitié. Mais le roman ne se réduit pas à l'étude de ce personnage, ce sont plutôt les femmes, comme pour la vie privée de l'auteur, d'ailleurs; en particulier 6 femmes qui sont les personnes autour desquelles l'intraitable homme se manifeste. Chronologiquement, sa mère qu'il déteste, tout comme elle à son égard, sa femme avec qui les relations sont celles d'une esclave soumise, sa servante et maîtresse, sa fille handicapée, là, les relations sont inverses car c'est la seule personne envers qui il accepte une relation de soumission, maladive, d'ailleurs, la jeune femme enceinte de son ancien ouvrier avec laquelle on dirait qu'il veut se racheter de son comportement cruel avec le dit ouvrier, et enfin sa belle soeur avec laquelle il va se remarier dès le deuil de sa femme terminé. L'ambiance dans cette histoire est pesante à souhait, lugubre, révoltante par le comportement égoiste, irrespectueux de ce fameux bourgmestre. On retrouve aussi les caractéristiques communes aux romans de Simenon avec les descriptions des personnages principaux d'une ville de province sans oublier les incontournables scènes dans les bistrots. Un monstre comme dans le titre ? mais est-ce que cela est vrai, si oui on doit admettre que les monstres ont des sentiments autres envers une minorité d'exception au sein de son entourage. Même après lecture et réflexions il restera un monstre pour moi.
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Il faut aller chercher Simenon là où il ne dit rien. le héros du livre est à la fois maire d'un petit bourg en Flandre et chef d'entreprise implacable et sans pitié. Il gère ses relations d'une main de fer, sans laisser de place aux sentiments et en accaparant l'espace au détriment de son entourage. Une faille, cependant l'amène à prendre du recul : une jeune femme, qu'il se met à fréquenter, puis à entretenir, sans rien lui demander en échange. Cette faiblesse se traduit par un amollissement général de son comportement et ses adversaires politiques en profitent pour lui porter l'estocade et le briser.
Comme toujours avec cet auteur, rien n'est offert au lecteur, ni jugement, ni message. C'est à celui-ci de se faire son chemin à travers les pages : en l'espèce, la bonté est-elle une faiblesse qui mène le personnage à sa perte ou bien faut-il y voir la peinture d'une société si dure qu'elle condamne la moindre marque de relâchement. Par-delà ces enjeux, le livre constitue un tableau magnifique d'une Flandre sombre et pluvieuse, âpre au gain et dure au mal.
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Si l'on n'a pu aimer ce livre, il est probable qu'on l'exécrera. L'atmosphère est lourde, étouffante, le motif est sombre, corrodé par les conformités d'une bourgeoisie de petite ville flamande et les manoeuvres politiques des conseils de mairie. Avec le respect de la vérité humaine, Simenon décrit sobrement la chute de ce bourgmestre rébarbatif. Il s'agit du meilleur roman «dur» de Simenon qu'il m'ait été donné de lire, à mille lieues des Maigret qui peuvent passer, en regard, pour des travaux "alimentaires". À côté du personnage central, de cet homme restitué avec une profondeur bouleversante, tous les autres portraits, féminins pour la plupart, se dessinent miraculeusement, très vrais, sous une prose impitoyable.
Lien : http://christianwery.blogspo..
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Lorsque comme Simenon on est l'auteur d'une multitude de romans il est évident que cela va du médiocre au sublime .
Avec "Le bourgmestre de Furnes" on touche au sublime .
Simenon dépeint à merveille Furnes et sa région , annonçant déjà ce qu'elle deviendra plus tard : un mur de béton face à la mer .
Et puis viennent les personnages de l'histoire , enfin un surtout , Terlinck l'intraitable , celui qui s'est fait tout seul et qui si il compte peu d'amis a beaucoup d'ennemis par contre .
Terlinck dont la vie familiale est loin d'être un long fleuve tranquille. Terlinck qui va voir son existence dérapé suite à un fait divers dont vont s'emparer ses ennemis pour l'abattre impitoyablement .
On trouve également une galerie de portraits magnifiques comme Simenon en a le secret , toujours justes et jamais caricaturaux.
Ambiance lourde donc et un récit finalement très pessimiste mais un roman majeur dans l'oeuvre de Simenon.
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Il y a quand même un mystère Simenon.
Comment en quelques jours seulement ce bonhomme pouvait-il donner le jour à des oeuvres aussi fortes et abouties que "Le Bourgmestre de Furnes" ? Et comment arrivait-il, avec ce second roman flamand (après "La Maison du Canal"), à proposer un thème aussi différent si on veut bien aller au delà de l'humidité, des paysages de canaux ou des maisons aux volets clos, mais tout aussi prenant ?

Toujours est-il que ce roman de 1939 est une réussite de plus à mettre à l'actif de l'écrivain belge.

Joris Terlinck est le maître de Furnes.
Il est à la fois le maire autoritaire, l'homme d'affaires intraitable et l'époux tyrannique. A l'exception de sa mère qui méprise sa réussite de riche, tout le monde l'appelle le Baas : le Patron !

Dur, indifférent, sans scrupules, il avance dans la vie sans jamais se retourner, se construisant un monde parallèle déviant où il s'enferme dans sa logique.
C'est un homme d'habitudes, de conventions et par dessus tout, c'est un homme pratique.
Le docteur lui a interdit les rapports avec sa femme enceinte ? Il va coucher pendant ce temps avec une veuve qui peut l'aider à réussir dans les affaires. du bon sens.
Il a couché aussi avec sa servante. "Puisqu'il faut que ça arrive, il vaut mieux que ce soit dans la maison !". du bon sens. ‘(On rappellera au passage que Simenon a vécu pareille situation à titre personnel)
Sa fille est folle ? Cela ne regarde personne et il la tient séquestrée chez lui.

Mais voici que soudain, cette existence faussement normale dérape.
D'un coup, le Baas construit sur ses certitudes, va voir s'ouvrir devant lui, une autre vie possible.
L'homme tout d'un bloc se fragilise soudain, se prend à douter. C'est le début de sa chute et tous ceux qui l'ont craint vont se liguer contre lui.
Il subit pourtant ces épreuves, presque avec indifférence, avec pour consolation l'idée qu'après avoir vécu une vie comme tout le monde, il aurait pu en vivre une deuxième.
"Parce que, s'il l'avait voulu..."
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Un grand roman de Simenon, autour d'un personnage effectivement fascinant qu'on peut apprécier pour sa droiture et sa compassion envers sa fille handicapée ou détester pour les mêmes raisons, poussées à leur extrême (intransigeance et orgueil).

La scène initiale avec le jeune homme auquel il refuse de l'argent est fondatrice de la suite car ce jeune homme a mis enceinte la fille de son ennemi. Ce que ne relève pas les différentes critiques du livre et qui me semble pourtant représenter le déclencheur, avec des remords non exprimés mais qui motivent toutes les actions suivantes.

Bonne lecture...
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