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Un grand hôtel à Paris, le beau monde au-dessus , les petites mains en dessous et c'est dans ces sous-sols où fourmillent les employés du lieu qu'on découvre le cadavre d'une femme.

C'est une cliente qu'on a trouvé, la femme d'un riche Américain. Maigret est appelé pour trouver l'assassin. Maigret va donc faire du Maigret, se fondre dans le décor, bougonner, hésiter, creuser , s'emparer des détails ... Il nous offre ainsi un beau portrait de chacun des personnages .

Il faut aimer les enquêtes à petit pas, rien de spectaculaire chez Maigret mais c'est tout le charme de Simenon de réaliser un tableau qui me fait penser à un Vermeer .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Enquête à pas feutrés.

Maigret doit se pencher sur le meurtre d'une cliente, Mrs Clark. Pas glorieux pour cet hôtel de haut standing.

Mais le commissaire sait se montrer discret, et aura l'occasion de faire la lumière sur un passé qui oscille entre Paris et Cannes.

Une plongée intéressante dans les coulisses de l'hôtellerie, avec une interaction entre les différents protagonistes que l'on ne soupçonnerait pas.
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Le "Majestic" est un palace des Champs-Elysées où, quelques heures après avoir pris son service de chef de la cafétérie, Prosper Donge, un long, maigre et timide rouquin à la chevelure carotte, par ailleurs excellent employé, a le malheur de se montrer un peu trop curieux en ouvrant la porte du vestiaire 89, en principe inoccupé mais d'où finit par émerger le cadavre d'une cliente de l'hôtel. Aux policiers lui demandant pourquoi diable il avait tenu à ouvrir la porte d'un vestiaire qui n'était pas le sien et dans lequel il ne pouvait, par conséquent, trouver le mouchoir dont il avait besoin, Donge, balbutiant et encore sous le choc, répondra : "La porte bâillait un peu. Je l'ai fait machinalement ..."

Soit. Machinalement. Mais on se doute de la réaction de la Direction, horrifiée à la vue de l'irruption de la police et de ses experts dans un univers qui se veut exagérément feutré et auréolé de pas moins de cinq étoiles. le pire, sans doute, est que la morte n'est autre que l'épouse de Mr Clark, un riche Américain, descendu au Majestic avec en outre son fils, la gouvernante de l'enfant et, bien sûr, des bagages plus luxueux les uns que les autres.

"De la discrétion, commissaire, de la discrétion ! ..." C'est ce que Maigret, qui arrive dans ce merveilleux magasin de porcelaine avec la détermination farouche d'un éléphant mal luné, ne cessera d'entendre lui susurrer le directeur du palace. de la discrétion ! Evidemment qu'il en faut ! D'autant que, justement, le mari de la défunte n'a trouvé rien de mieux que de s'absenter la veille du décès afin de se rendre à Rome pour ses affaires. En tout et pour tout, l'individu n'a emporté qu'un tout petit sac de voyage. Curieux, non ? ...

De son côté, la gouvernante de l'enfant, qui ne parle pas un seul mot de français, en sait suffisamment pour affirmer que le commissaire n'a pas le droit de l'interroger et que, s'il s'y risque, elle ne répondra pas.

Tout autour, tout le monde s'agite et bien sûr, Maigret le sent, Maigret le sait, l'assassin est là, dans ce grouillement de personnel et de clients. Mais qui est-il ?

Prosper Donge est bien placé pour prétendre au rôle. En effet, le commissaire finit par découvrir qu'il a été, jadis, dans le sud de la France, l'amant de la défunte Mimi, alors hôtesse de bar redoutablement calculatrice qui l'a quitté pour un certain Clark. Mais de ce qu'elle n'avait pas avoué à Prosper, sa grossesse, elle se sert sans vergogne pour se faire épouser par ledit Clark. de fil en aiguille - la toison roux carotte de l'enfant y étant peut-être pour quelque chose - l'Américain finit par se poser des questions. Au reste, il en a jusque là de Mimi, de ses scènes et de ses exigences et songe à divorcer pour les beaux yeux de la gouvernante.

Seulement, voilà, Prosper colle si bien au rôle de l'assassin qui tue sous l'emprise de la passion bafouée que Maigret, en vieux limier, finit par songer que tout cela est bien louche. Et puis voilà que survient un second crime : le veilleur de nuit du palace, Justin, est découvert à son tour assassiné. Maigret fronce les sourcils, puis le nez, renifle, hume, fouille à droite, à gauche, surtout là où il ne le faudrait pas, toujours prêt à bougonner : "Au Diable, la discrétion ! Comment veut-on que j'enquête correctement avec des recommandations aussi idiotes ?" Il sait qu'il peut compter sur son instinct et, avec sa ténacité habituelle, son mépris des évidences trop criantes et ce don unique de voir les choses et les êtres "de l'intérieur", à un point tel qu'il devient souvent ces choses et ces êtres, il va remonter une piste complexe et salement tordue, comme les aime son lecteur, en faisant défiler, comme à son habitude, figures émouvantes, silhouettes énigmatiques, seconds rôles ambigus ou tragiques et assassin prêt à tout pour sauvegarder à tous prix la mécanique du chantage que, depuis des années, il imposait à Mimi en se faisant passer pour ...

Pour qui ? Ah ! tout est là et le tour est habile, tant pour les personnages qui l'accomplissent que pour celui qui le leur a soufflé, Georges Simenon, lequel aurait pu sombrer dans l'invraisemblable mais qui exécute là, bien au contraire, un brillant exercice de haute voltige.

Je vous laisse le constater. Bonne lecture ! ;o)
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L'oeuvre de Simenon, c'est comme une symphonie avec son thème musical qui revient régulièrement, et des variations tout autour.
Le thème Simenonien est bien présent dans Les Caves du Majestic : une écriture ciselée, le goût pour les contrastes sociaux, très fort dans ce roman, l'amour des petites gens et des gens cassés par la vie, une capacité à recréer des atmosphères...
Les variations sont apportées par une tension policière plus forte que d'habitude. L'enquête est assez prégnante et le rapprochement avec Agatha Christie s'impose en effet, Maigret étant un peu posé comme un deux ex machina, légèrement omniscient.
J'ai bien aimé ce roman, où la paperasse administrative d'antan joue un grand rôle.
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Mrs Clark, Américaine descendue à l'hôtel Majestic, est assassinée dans le vestiaire du personnel de l'établissement ; le cadavre est trouvé dans une armoire du vestiaire par Prosper Donge. Mr Clark étant un industriel important, Maigret est prié de mener l'enquête avec délicatesse. , le commissaire s'intéresse à Donge, domicilié à Saint-Cloud, vivant en concubinage avec Charlotte, ancienne danseuse qu'il a jadis connue à Cannes, où il s'occupait de la caféterie à l'hôtel Miramar. Charlotte et Prosper sont effrayés par l'enquête. Lorsqu'un deuxième corps, celui de Justin Colleboeuf, veilleur de nuit de l'hôtel, est retrouvé le lendemain, tué lui aussi, dans la même armoire du vestiaire, le juge Bonneau fait arrêter Donge, contre l'avis de Maigret, lequel éprouve de l'affection pour le couple de Saint-Cloud. Et pourtant, le juge a des motifs pour justifier l'arrestation : ne vient-on pas de découvrir que Donge, à Cannes, avait eu une liaison avec Mrs Clark qui n'était alors que Mimi, entraîneuse à « La Belle Etoile » ? Elle était même enceinte au moment où Clark, de passage à Cannes, était tombé amoureux d'elle ; elle en a profité pour se faire épouser par le riche Américain, lui laissant croire que l'enfant était de lui. le jeune Teddy Clark est donc en réalité le fils de Donge. le juge a immédiatement flairé une affaire de chantage exercé par l'ancien amant de Mimi. En fait, c'est bien de chantage qu'il s'agit, mais non dans le sens imaginé par le juge. Maigret continue l'enquête, persuadé que Donge est innocent ; il rôde parmi le personnel du Majestic et découvre la vérité : de l'hôtel, Donge écrivait parfois à Mimi, non pour avoir de l'argent, mais pour la supplier de lui rendre son fils. le comptable du palace, l'ancien faussaire Ramuel, avait surpris une de ces lettres ; imitant l'écriture de Donge, il a aussi écrit à Mimi, mais pour lui extorquer de l'argent. Mimi payait... Lorsque les Clark sont arrivés par hasard au Majestic, Ramuel a compris que son escroquerie allait être découverte et n'a pas hésité à tuer Mimi. Il a supprimé aussi le brave Colleboeuf, témoin de ses activités. Clark, très compréhensif, laissera Teddy à Charlotte et à Prosper, pour qui une nouvelle vie va commencer. Ramuel sera condamné aux travaux forcés à perpétuité.
L'enquête nous tient en haleine jusqu'à son dénouement grâce a' la placidité légendaire et l'expérience de Maigret le style est très simple se dévore goulûment .Un roman a' ne pas regretter
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de plus en plus, je trouve des similitudes entre Maigret et Columbo.

Cette façon qu'ils ont de s'attacher aux protagonistes, leurs refus de l'évidence… Certes, des caractéristiques communes à bien des polars, pourtant, c'est avec la même l'humanité qu'ils agissent.

L'histoire d'un coupable trop évident à disculper dans les caves d'un grand hôtel
Lien : https://www.noid.ch/les-cave..
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Roman écrit en 1939 et publié en 1942

Le Majestic.
Un grand Palace parisien donnant sur les Champs-Élysées.

Deux mondes diamétralement opposés s'y côtoient, sans presque jamais se rencontrer:
_l'en-haut réservé aux riches clients français, aux fortunes fabuleuses venues de l'étranger, à celles et ceux qui paient sans compter;
_l'en-bas consacré aux basses besognes d'un petit personnel dévoué à l'entier et discret service des étages supérieurs.

Entre les deux, seules interfaces obséquieuses et silencieuses: les portiers de jour ou de nuit, les grooms d'ascenseurs, les femmes de chambres... etc.
Simenon va ignorer ce royaume du pourboire à gratter, il va fouiller encore plus bas.

L'en haut et son argent facile n'a aucune idée de l'énorme machinerie des sous-sols. L'en-bas n'entrevoit le haut que par le miroir déformant des seuls numéros de chambres, des commandes incessantes et des caprices à satisfaire.

D'un côté les vastes chambres luxueuses, le faste du restaurant renommé, les dorures et les musiques entrainantes de l'orchestre du dancing. de l'autre les vapeurs des cuisines et de la buanderie, celles de la cafétérie* et le brouhaha incessant du standard.

L'en bas ne monte pas en haut, l'en-haut ne descend pas en bas. Un rang social à tenir d'un côté, le pain du quotidien à gagner de l'autre.

Et pourtant..

La riche épouse d'un industriel américain est retrouvée étranglée, à la relève du matin, dans un des très nombreux placards du vestiaire du personnel.

Maigret entre alors en scène dans les sous-sol du Majestic, se mêle à l'énorme machinerie humaine à l'oeuvre, ignore un temps les étages supérieurs (sa hiérarchie se méfie de son côté franc-tireur et lui interdit tout contact avec le riche veuf américain), essaie de comprendre le fonctionnement des êtres et des choses au sein d'une énorme mécanique huilée dans le moindre détail.

Il interroge:
_ Eusebio, le danseur professionnel soit-disant argentin, chéri de ces dames; il dort souvent la nuit dans le vestiaire du personnel;
_Ramuel, le comptable, éternellement souffreteux et mesquin, aux aguets de tout et de tous dans son bureau étriqué et vitré; il fuit une maitresse irascible et passe de nombreuses nuits dans les sous-sols du Majestic ;
_Prosper Monge, le discret responsable de la cafétérie*, sa compagne Charlotte amoureuse sans retour d'un homme avec qui elle dort mais ne couche pas. Maigret trouve de l'intérêt au couple depuis qu'il découvre que Prosper et Charlotte, il y a trois ans à Cannes...
_Mr. Clark, le mari de la victime, que Maigret fait filer discrètement. Son intérêt pour le riche américain décuple quand il se montre bientôt sans complexe ni scrupule au bras de l'institutrice en charge de son enfant unique.
_A ces quelques personnages, enfermés dans le cadre restreint du Majestic, viendront bientôt se greffer certains milieux d'un cercle élargi à Paris, à la France et à l'étranger. Celui de la Banque en particulier..

Maigret file d'un suspect à l'autre, fouille leurs passés au fil des renseignements récoltés par ses adjoints, les observe discrètement ou les questionne sans en avoir l'air, il se veut bourré de sous entendus qui désarçonnent au gré de leurs petits mensonges et comportements curieux.

Ici, une nouvelle fois, Maigret est en conflit indirect avec sa hiérarchie qui protège le nanti et craint les retombées diplomatiques. le commissaire n'en fera qu'à son idée, discrètement mais efficacement, en sous main, l'air de rien. Il n'a qu'un but: mener une tête à la guillotine ou un coupable aux travaux forcés, il pressent d'emblée la crapule et n'en sera que plus hargneux et sans pitié. Maigret, au terme d'un bluff génial, jouant au chat et à la souris, retournera sa hiérarchie comme une crêpe et confondra son coupable.

La plupart des nombreux rebondissements qui émaillent l'enquête sont les fruits d'indices que connait Maigret mais que Simenon nous cache sciemment (le filou cachottier..!). Parfois, l'auteur, ne nous dévoile les réflexions de Maigret qu'à moitié, comme accrochées à une enfilade de points de suspension. Il entretient, en espiègle joueur, un étrange jeu avec son lecteur agacé. On n'entend souvent, par exemple, que la voix de Maigret au téléphone, pas celle de son correspondant. Ce dernier, on le sent et on s'en énerve, apporte des indices précieux qui seront tus. Ces instants cruciaux peu partagés avec le lecteur, irritent mais participent artificiellement au suspense. Simenon fait entrer son client dans la ronde des non-dits, agacé mais amusé il ne s'en prendra que plus au jeu du coupable à deviner. Cette technique de narration habile, presque en leitmotiv constant, complexifie une enquête à l'explication finale par ailleurs simple, elle tient en deux ou trois pages.

Simenon, en périphérie de l'enquête, dépeint en documentaliste intéressé une micro-société étonnante et inattendue qui a, elle seule, n'est que l'écho affaibli de notre société en général.

Une nouvelle fois l'auteur mêle en un court roman une enquête passionnante, les portraits aiguisés de crapules et d'êtres attachants, et ici une plongée documentée dans un milieu en retrait des fastes de la grande vie parisienne.

Chapeau bas, Mr Simenon..!

*Terme désuet. Local où sont préparés cafés et petits déjeuners dans l'hôtellerie ou les collectivités.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Suite à la découverte d'un puis de deux morts au Majestic, Maigret va très vite comprendre que Prosper Donge n'est pas le meurtrier. Malheureusement, quelques indices l'accablent.
Calmement, le commissaire Maigret va faire toute la lumière sur cette affaire de chantage….
On retrouve les ingrédients habituels des "Maigret" : le calme, la pipe, les bières, les relations humaines.
Un bon Maigret.
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Ce roman nous plonge dans la vie quotidienne des petites gens, à l'heure où la banlieue offrait encore le repos pour des employés parisiens fatigués, préférant venir à vélo, très tôt le matin, plutôt que d'user des transports en commun – dans les grands hôtels parisiens, on y travaille de jour comme de nuit.
Prosper Donge n'a pas de chance : non seulement la roue de sa bicyclette a crevé mais il a découvert un cadavre dans un des placards. Maigret est chargé de l'affaire, et c'est peu de dire qu'il doit marcher sur des oeufs : le mari de la victime appartient à la haute société américaine, il ne faut surtout pas le déranger (n'était-il pas très loin quand le crime a eu lieu ?), ni lui, ni l'institutrice de son fils, ni la gouvernante. Et quand un second cadavre est découvert au même endroit, le coupable, pardon, le suspect (les juges d'instruction vont parfois vite en besogne) est très rapidement identifié. Maigret n'a plus qu'à… poursuivre l'enquête, parce qu'il est hors de question de laisser autant de flou, de doute, dans une affaire.
La victime est toujours très importante dans les bons romans policiers. Que faisait une cliente du Majestic dans les sous-sols ? Quel était son passé ? Bien que mariée à un riche américain de Detroit (Michigan), elle était française, elle répondait au diminutif de Mimi pour Emilienne, et travaillait sur la Côte d'Azur, comme Prosper Donge, comme Charlotte, sa compagne très maternelle, ou Gigi (encore un diminutif). Maigret ne ménagera pas ses efforts pour découvrir les liens qui les ont unis, et continu de les unir, des années après. Maigret s'intéresse de près aux espoirs, aux aspirations, aux rêves de ses petites gens, à leurs douleurs aussi. Il reste profondément humain avec eux, toujours au plus près du travail de terrain – il n'hésite pas à mettre la main à la patte, voire à s'impliquer physiquement dans l'enquête. Ou comment réinventer l'expression « payer de sa personne ».
Les fins heureuses peuvent exister, même pour les criminels. Nous parlons d'un temps où la peine de mort et les travaux forcés faisaient encore partie de l'arsenal répressif français. Les fins heureuses existent aussi pour les petites gens, aux rêves de bonheur simple. Je ne le reprocherai pas à Simenon.
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J'ai retrouvé un peu des enquêtes d'Agatha Christie dans ce roman, dans le sens où la solution arrive "par miracle" à la fin de l'histoire grâce à des éléments qui étaient restés inconnus du lecteur mais que Maigret sort de son chapeau comme par magie. Personnellement, c'est un procédé que j'apprécie très moyennement étant donné que, pour moi, l'intérêt d'un roman policier est de pouvoir participer à l'enquête.

Par contre, j'ai trouvé très amusant de lire les rapports de enquêteurs, où certains mots ne peuvent visiblement pas être mentionnés par souci de bienséance. On y retrouve donc des phrases telles que "Madame X, qui exerçait une profession peu reluisante, affirme que...".

Une découverte intéressante, une lacune comblée qui reste tout de même loin du coup de coeur mais qui me donne envie de lire d'autres romans de Simenon, avec un autre personnage que Maigret peut-être.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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