Récit documentaire désespérant sur la situation d'une minorité (en réalité une multitude de minorités désignées sous un même terme adivasis), minorité de 100 millions de personnes tout de même.
Le récit met bien en lumière que leur malheur n'est pas seulement d'être en dehors du système de caste, ou même de l'opposition hindou musulman. Cette minorité, dans notre système de pensée, pourrait ressembler à ce qu'on désigne comme autochtone.
Concentrés dans une région n'ayant pas été un enjeu politique pendant longtemps, les adivasis ont un lien privilégié (peut être aussi fantasmé par les occidentaux qui écrivent ce récit documentaire) avec la nature.
Malheureusement, ils vont se retrouver à la croisée d'enjeux et de factions indifférentes, globalement très violentes et indifférentes à leur sort, mais pretextant toutes ne chercher que l'intérêt des adivasis.
Par violentes, disons le clairement, on ne parle pas que de violences symboliques, on parle de villages rasées, de femmes et filles violées, d'humains massacrés et parfois torturés.
Ce récit traite de l'inde du 20ème siècle mais aussi et surtout de l'inde actuelle puisque les persécutions sont toujours d'actualités dans "la plus grande démocratie du monde" comme nous aimons à l'appeler.
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On ressort de cette lecture fort d'un regard nouveau sur un pays immense dont on a tendance à ne retenir que les images d'Épinal que laissent dans nos rétines les hauts lieux du tourisme de masse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
On se situe entre le documentaire froid et le mémoire d’étudiant, plein de bonnes infos mais sans point de vue, auquel viennent s’ajouter quelques images prétextes. Et alors que le sujet méritait mille fois mieux, la forme dessert terriblement le fond. Un ratage rageant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
De tout temps, les plus grands ont exploité les petits. Adivasis meurtris est un ouvrage nécessaire qui s'adresse à chaque habitant de la planète car, malheureusement, ce phénomène se produit dans d'autres pays. C'est un constat affligeant et une preuve supplémentaire que l'homme ne changera jamais.
Lire la critique sur le site : BDGest
Eddy Simon qui connait bien l’Inde pour y avoir vécu, joue la carte du reportage : chaque partie prend la parole et raconte de son point de vue les événements tandis que des témoins ou spécialistes apportent leurs commentaires.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Elle se voulait étoile, elle devint divine. Sarah Bernhardt fut la plus grande tragédienne française. Surnommée « la scandaleuse » ou « la voix d'or », Jean Cocteau inventa même pour elle le terme de « monstre sacré ». Et elle restera a la postérité comme « la divine » !
Découvrez dans ce roman graphique événement à paraître le 5 février 2020 la vie (les vies) de signée Marie Avril et Eddy Simon.