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EAN : 9782824613574
352 pages
City Editions (07/11/2018)
3.19/5   13 notes
Résumé :
Débordée, épuisée, excédée... Ellen en a marre d'essayer d'être une mère parfaite. Elle ne supporte plus ces autres mamans "géniales" qui prennent des cours de chinois avec leurs enfants, leur préparent des muffins au quinoa et à la spiruline et partent en vacances à l'autre bout du monde. Là, maintenant, tout ce que voudrait Ellen, c'est s'asseoir sur le canapé, prendre un verre de vin et repenser à l'époque où elle ne vivait pas seulement pour ses enfants. Pas de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Extrait de la quatrième de couverture de la maman qui ne voulait plus être parfaite :
(...) Jusqu'au moment où, excédée par sa famille, elle craque et prend la décision de sa vie : adieu crèche, couches, poussettes et activités extra-scolaires ! La jeune femme part dans de folles aventures pour, enfin, réaliser ses rêves. Rien ne lui résiste, Que ce soit pour le meilleur ou ... pour le pire !
💥 le résumé officiel colle avec le mien au début, mais la fin, je n'en ai rien vu dans le livre. Et ça a un peu perturbé ma lecture.
Sur la couverture, il y a un commentaire du Sunday Post :
Un roman hilarant qui parlera à toutes les mamans.😓
Se sentir moins douée que les autres mamans, ça me parle, mais les rêves d'Ellen, dictés par Pinterest ou Louboutin👠, ça me passe par-dessus. Et qu'est-ce qu'elle picole ! D'ailleurs le titre en anglais est "Pourquoi maman picole", qui à mon avis correspond mieux au contenu.

Ellen, le personnage principal qui raconte ses mésaventures sous forme de journal, ressemble un peu à Bridget Jones (gaffeuse) et à la narratrice du roman Mon mari de Maud Ventura (car il y a une tension, un truc qui m'échappe).
Toujours à cause du résumé bizarre, j'espérais que ce ne serait pas comme dans Changer l'eau des fleurs, de Valérie Perrin, et que la crémaillère se mettrait en route. (Comme pour l'eau des fleurs, j'ai accroché vers la page 200)
Je trouve les personnages un peu trop caricaturaux (à la Bridget Jones) pour être attachants :
• la mère alcoolique, accroc au shopping
• L'ami : papa solo homo
• La copine (sainte-nitouche) qui divorce (genre je-ne-sais-plus-son-nom-dans-Sex-in-the-city)
• La famille bio qui déféque dans le jardin
• ...
Thèmes :
En faisant abstraction de la couverture, j'ai bien compris que les thèmes principaux de ce livre étaient le regard qu'on porte sur les autres, les idées qu'on se fait sur la vie des autres, bref qu'on porte des masques, mais qu'il vaut mieux communiquer, parler, partager pour se rendre compte qu'on est tous pareil : imparfait mais digne d'être aimé.

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J'ai ri des les premières lignes de ce roman. Beaucoup ri même, parce que je me suis retrouvée dans ces descriptions de scènes quotidiennes (parfois tellement hallucinantes) que toute maman peut vivre... Ellen, le personnage principal, nous embarque avec beaucoup d'humour dans sa vie de maman moderne qui traverse une période de vrai ras-le-bol.
A 39 ans, épuisée et débordée, elle en a marre des enfants, du boulot, des tâches ménagères... mais elle est surtout fatiguée de toujours essayer d'être une mère parfaite. Alors un jour, celle qui ne veut plus vivre uniquement QUE pour ses enfants craque et décide de tout plaquer.
Elle prend du recul et se lance le défi de réaliser enfin ses rêves... pour le meilleur ou pour le pire ! Ce roman, où les situations plus drôles les unes que les autres s'enchaînent est un régal. Beaucoup de mamans s'y reconnaîtront !
A lire pour un très bon moment détente.
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A l'aube de la 40e voici le récit sous forme de journal d'une maman comme tant d'autres un peu dépassée par ses enfants, son couple, les mamans parfaites de l'école, le boulot et sa maison... le côté journal et l'humour so british m'ont fait penser au journal de Bridget Jones et si on se retrouve dans bien des pages le seul bémol que je mettrai serait la 2e partie du livre où tout semble trainer un peu plus en longueur... C'est là aussi où tout semble s'arranger.. Je préfère les descriptions de la maman avec son système d'et ses idéalisations loin de la réalité ! L'autrice excelle pour la description de moments cocasses qui sait nous tenir en haleine! On passe un bon moment et on aimerait bien avoir l'espace d'un moment le numéro de téléphone des personnages principaux pour aller boire un verre de vin avec eux ! A mettre dans toutes les mains des mamans un peu fatiguéesde leur quotidien !
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Un rythme effréné sert ce roman. Désopilant, drôle, jubilatoire mais aussi au delà du côté humoristique, on perçoit un penchant cruel sur les rapports entre mamans. On se reconnaît à travers certaines situations et l'on s'identifie à cette maman.
On essaie, pour la plupart, d'être bien sous tous rapports aux yeux des autres alors qu'au final, toutes les mamans sont plus ou moins dans le même bateau.
Sauver les apparences où accepter ses faiblesses, voilà un roman qui fait du bien au moral et qui nous aide à décomplexer face aux regards, souvent persécuteurs des femmes.
On rigole, on compatis, on s'insurge mais dans sa globalité une prend une bonne bouffée d'air frais et salvateur. Une lecture sans complexe et hyper détente.
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J'ai été trompée sur la marchandise de ce livre.
Le titre ainsi que le résumé laissent à penser qu'Ellen est une maman qui fait tout son possible pour être parfaite. Dans tout les domaines, en tant que Maman, à son travail, dans son foyer mais en fait non.
Elle rêve d'être parfaite mais ne l'ai pas loin de là. Alors attention, je ne dis que les mamans sont parfaites, nous sommes toutes dans le même bateau, critiquées parce que Maman au foyer, critiquées parce Maman active, mais le titre et le résumé m'a vendu une maman qui ne voulait plus être parfaite, j'en ai donc déduit, qu'elle tentait de l'être et allait tout plaquer. Mais que nenni.

Ellen est, pour moi alcoolique, dans ce roman, elle est quasi tout le temps pompette.... C'est lourd, elle est centrée sur elle même et je cherche encore à quel moment elle plaque tout...

Dommage!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
j'ai tellement soupiré sur ces maisons de rêve qu'a 8 heures 45, je n'avais toujours pas entamé le processus assez longuet consistant à crier un bon nombre de fois : ALLEZ, LES CHAUSSURES, VOUS ÉTES PRÊTS ? ON Y VA. MAINTENANT VOUS AVEZ MIS VOS CHAUSSURES ? MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ? vOUS ALLEZ LES METTRES, VOS GODASSES 2 ALLEZz ON Y VA. MAINTENANT!SI VOUS N'êtes PAS PRÊTS, JE PARS SANS VOUS ! MAIS NON, JE NE VAIS PAS PARTIR SANS VOUS... NON, C'EST PAS UNE BONNE IDÉE! METTEZ VOS CHAUSSURES, MAINTENANT JE NE PEUX PAS voUS LAISSER À LA MAISON, C'EST INTERDIT PAR LA LOI C'est la mélopée rituelle qui amorce le départ des enfants le matin. Sans elle, nous arrivions en retard à l'école, ce qui provoquait des échanges de regards entendus entre les membres du Gang qui papotent toujours devant le portail en tenue de yoga, une petite tasse de latte déca au lait de soja écrémé- avec supplément de suffisance-à la main. Non, mais sérieusement: qui a le temps d'aller s'acheter un café à emporter sur le chemin de l'école ? Pourquoi ne boivent- elles pas leur café chez elles avant de partir, comme tout le monde ? Est-ce juste pour la frime ? Pour montrer qu'elles Sont teeeeeeeellement bien organisées qu'elles peuvent quitter la maison avec vingt minutes d'avance (sans doute parce que la nounou s'est chargée de préparer les enfants) et teeeeeeeel- ement pétées de thune qu'elles peuvent payer 3 livres et plus
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Mercredi 28 octobre Misère de moi, jai craqué. Nous sommes allés aux jeux gonflables. Mes oreilles bourdonnent, ma tête cogne, j'ai envie de nous récurer de la tête aux pieds, moi et mes enfants, au désinfectant et à la paille de fer. Aucune quantité de vin au monde ne peut atténuer ma souffrance.
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Je déteste ce gouffre béant qui sépare le 25 décembre du jour de l'An. Après l'attente, l'effervescence et l'excitation qui mènent à Noël, tout se termine en un éclair de fumée, comme un cracker qui explose, paf! Ne reste qu'un tas de camelote, de blagues pourries et de minuscules tournevis qui vous seraient fort utiles dans l'avenir si seulement vous arriviez à vous souvenir où vous les avez mis le jour où vous en aurez besoin
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Bêtement, j'avais nourri le fol espoir que cette semaine " de Vacances » me permettrait de ranger la maison, vider le frigo, trouver la source de cette persistante odeur d'urine dans la salle de bains et, de manière générale, de transformer la baraque en un espace de vie propre, élégant, de bon goût et digne de Pinterest. Helas, j'avais oublié qu'une vraie semaine de vacances avec mes chères têtes blondes, ça n'existe pas.
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J'ai fait prendre à Peter une autre dose de Doliprane meilleur ami des parents. (Ah, si seulement j'avais pris des actions dans ce putain de Doliprane à la naissance des enfants ! Mais personne ne vous préviens que vous allez en administrer à tour de bras, pour soigner de réelles maladies, ou placebo pour tous ces maux mystérieux qui se déclarent au moment du coucher.)
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