L'homme qui regardait la nuit

Théophane, une éminent cardiologue décide de tout quitter pour s'installer en Grèce sur l'île de Patmos. A travers ses dialogues avec son fils Taymour , le lecteur comprend que son exil n'est qu'une fuite, qu'il porte un lourd fardeau. Mais bientôt, arrive sur L'île la pétulante Beba accompagnée de son fils et de sa fille Antonia handicapée par la polio. Entre Antonia et Théophane des liens vont se tisser et peut-être guérir leurs maux intérieurs.

Ce roman ressemble à un conte, tant l'écriture est poétique et dramatique. On se laisse emporter par cette île et ces personnages profondément humains qui nous ressemblent tant. L'auteur sait lire au fond des âmes, admirable lecture.


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Un roman bien écrit, une remarquable justesse d'analyse psychologique de personnes en souffrance physique et/ou morale, un roman profond chargé de sens, de sensibilité, de pudeur.
Je bondis d'horreur en lisant une autre critique dont je copie un extrait :" j''arrive pas à prendre ce roman très au sérieux ... C'est mignon, gentil à lire,...".
Pour moi, cela n'a rien de mignon/gentil, si ce n'est peut-être l'histoire d'amour un peu facile du "médecin et de la paralytique", mais l'essentiel n'est pas là, il est au fond des âmes de personnes très âprement éprouvées par la vie, et du périlleux chemin à parcourir pour parvenir à refaire surface ...