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L'homme qui regardait la nuit" : tous les ingrédients y sont ;
- l'histoire se déroule à Patmos, et j'habite Syros, une île voisine,
- le héros fuit son passé, et je prends mes distances avec ma vie d'avant,
- le handicap de la poliomyélite, et j'ai quelques problèmes de motricité,
- l'équitation comme thérapie alternative, et j'ai un passé glorieux de cavalier !
Tous les ingrédients y étaient, mais
Gilbert Sinoué en a fait une guimauve digne d'un insipide baklavas !
Ça baigne dans le pathos et les bons sentiments, la moussaka et les poncifs du tourisme grec au ras des pâquerettes...
Les innombrables détails médicaux sont totalement superflus, et les thérapies alternatives sont tellement rebattues et prévisibles...
Il y a sûrement un lectorat pour ce genre de littérature à connotation bienfaitrice pour personne en mal de rêve consolateur de souffrances. Désolé, mais ce n'est pas mon cas. Pour faire de vos rêves de bien-être une réalité, venez plutôt visiter les îles de la mer Egée...
Petite remarque à destination de l'auteur : page 12, on ne dit pas "ένα γυναίκα" mais "μία γυναίκα" !!!