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EAN : 9791094786314
396 pages
Editions Plume Blanche (06/03/2018)
4.5/5   22 notes
Résumé :
Peur. Discrétion. Les règles ont changé. Le territoire est divisé entre différents gangs qui tiennent les rues d'une main de fer. Ce monde, c'est celui de Lia et si elle veut y survivre, elle va devoir s'adapter !
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Je vais vous avouer une chose: ce n'est pas du tout la couverture qui m'a attirée dans Identités. Pour tout vous dire, je ne la trouve pas très jolie, elle est même un peu effrayante ; pourtant, au fil de ma lecture, j'ai pu retrouver les éléments qu'elle fait apparaitre. Ce qui m'a attiré dans Identités, ce sont plutôt ceux qui en parlent, parce que vous le remarquerez, comme d'habitude, les résumés Plume Blanche sont plutôt succincts… J'ai lu beaucoup d'éloges à propos d'identité, cela a attisé ma curiosité et comme j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer Sizel à Livre Paris, j'ai sauté le pas.
Je suis tout de suite entrée dans le quotidien de Lia et, même si tout le fonctionnement du système en place n'est pas décrit très en détail, on trouve les informations suffisantes pour comprendre la situation. Par la suite, j'ai été un peu dérangée par la narration au présent, sans comprendre pourquoi car je n'ai eu cette gêne que par intermittence; le reste du temps, ce choix de narration m'a plutôt permis de vivre l'action plus intensément et de rendre le récit plus vivant.
Identités est divisé en 4 parties ; je ne vous en dirai pas plus à ce sujet pour ne pas spoiler, je vous confierai simplement qu'arrivée à la troisième partie le titre a pris tout son sens, mais peut-être suis-je longue à la détente ^^. C'est également durant cette partie que j'ai le plus apprécié ma lecture. En effet, si l'intrigue est intéressante dès le départ, je restais dans une sorte d'expectative au niveau de ma lecture ; attendant quelque chose qui ne venait pas (ne me demandez pas quoi je ne saurai le dire).
Dans Indentités, nous assistons au quotidien de Lia, à son combat pour survivre et croisons, au gré de son avancée des personnages très intéressants. Mais Sizel ne construit pas son récit comme on l'attendrait, rompant brusquement le fil pour nous projeter dans une toute autre direction ; sur le coup on la maudit, ça semble un peu brutal mais finalement on en vient à apprécier encore plus le roman. Roman que je pense pouvoir qualifier d'addictif étant donné que j'ai enchainé presque toute la dernière partie d'une traite (oui, je me suis couchée tard/tôt). Par moment, j'ai eu des petits flashs d'Hunger Games, mais probablement parce que c'est la seule référence que j'ai en matière d'entretuage.
Le personnage de Lia fait toute la force de l'histoire, son mental d'acier, sa capacité d'adaptation et sa volonté de se prendre en charge elle-même en font quelqu'un admirable à qui l'on s'attache forcément. Elle évolue énormément au cours du récit, se révélant à mesure qu'elle est confrontée au pire et prenant confiance en elle. Qu'importe la situation dans laquelle elle se trouve, elle arrive à rebondir car l'espoir est toujours là. Malgré son parcours plutôt solitaire, j'ai eu l'impression que Lia attirait les gens ; en effet la jeune-femme saura s'entourer d'hommes (principalement) tout à fait différents, de tout âge mais toujours bienveillants. Ce qui ne l'empêchera pas, d'être également confrontée à de mauvaises personnes.
J'ai particulièrement apprécié les personnages du Vieux Loup de Mer et de Sol. de même que Luc par lequel l'idée de faire table rase du passé est amenée : peu importe ce que l'on a fait, l'essentiel est ce que l'on est à l'instant présent et ce que l'on fait pour se racheter. Sizel ne ménage pas son héroïne qui passe par les pires galères même si elle a toujours un certain avantage sur les autres (que ce soit par ses relations, ou par sa constitution). Par la même occasion, elle bouscule pas mal le lecteur. Elle traite également, à travers Lia, de la perception de la différence par le plus grand nombre ; la peur de ce que l'on ne connait pas et le rejet voire le mépris qui en découle. Certaines situations étaient criantes d'injustice mais sonnaient tellement justes malheureusement.
A travers Ludwig, Sizel esquisse les difficultés à privilégier les obligations aux sentiments, faire passer l'intérêt général avant le personnel et l'épilogue de l'auteure est particulièrement juste. J'ai apprécié le fait que Lia reste forte et indépendante, ne comptant que sur elle-même pour construire son futur, ne souhaitant pas être privilégiée par les liens qu'elle pourrait avoir ; même si pour cela elle a pris des décisions qui ne lui revenait pas (comme par exemple couper les liens dans l'intérêt d'une tierce personne en supposant que c'était le mieux pour cette personne).
Plus le nombre de pages diminuait et plus j'étais prise par l'histoire, me disant que cela ne pouvait pas déjà finir. Finalement, l'épilogue que nous offre Sizel est parfait, à la fois beau et cruel, tout à fait dans l'esprit de ce que l'on a vécu au fil des pages. Je garderai un très bon souvenir de Lia (et surtout de Sol ^^).

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Identités était dans ma PAL depuis le salon du livre de Paris, oui, presque un an, et si j'ai eu mille fois envie de l'en sortir, cela ne s'était pas fait… jusqu'à maintenant. Alors, je ne sais pas si je dois le regretter ou m'en réjouir, toujours est-il que cela sera mon premier coup de coeur de l'année 2019, et je le savoure comme il se doit.

Pour vous parler du contenu, sans spoiler, je resterai vague, à dessein : la société telle que nous la connaissons s'est effondrée. Les gangs se disputent le pouvoir et pour la plupart des gens, la vie n'est plus qu'une survie. Ne pas se faire remarquer, être invisible ou bien payer le prix et s'adapter, voilà ce que Lia va apprendre…

Tout d'abord, j'ai été conquise dès les premières lignes : en peu de mots, l'autrice parvient à faire cristalliser ce monde en ruine, sauvage, brutal et à faire exister l'urgence, la survie, le combat de chaque jour. Lia nous apparaît très vite comme LA figure clef de l'oeuvre, et je m'y suis attachée en un temps record! Cette jeune femme essaie de garder son indépendance dans un monde où les droits n'existent plus et où être une femme équivaut à un handicap supplémentaire. La peur à ses trousses en permanence, elle affronte avec un courage rare les coups du destin, apprenant à s'adapter, à faire avec, à rebondir pour avancer au lieu de se lamenter. Nous avons ici une héroïne d'une rare profondeur : elle est forte sans être monolithique, elle est courageuse sans être inconsciente, elle souffre mais apprend à vivre avec sa souffrance, à la dépasser pour en faire un moteur et non un frein. Comme le roseau, elle plie pour ne pas casser, elle encaisse les coups, les injustices, garde son franc parler, mais rejette tout misérabilisme. En cela nous avons ici un personnage précieux, doté d'une force de vie rare et qui attire à elle, bien sûr, beaucoup d'autres personnages, mais surtout qui force l'admiration du lecteur. de page en page, je me suis sentie plus proche d'elle, étrangement, je ne l'ai pas plainte, pas vraiment, parce que le personnage n'attire pas ce genre de réflexion, je me suis mise eu diapason avec elle et j'ai espéré de manière diffuse, avec elle, des jours meilleurs.

Alors, il est vrai que Sizel ne gâte pas son héroïne, mais finalement, la vie ne nous gâte pas non plus. L'autrice a par ailleurs compensé – pour ainsi dire- en plaçant sur le chemin de Lia des personnes tout aussi précieuses qu'elle : Vieux Loup de Mer ne manque pas de m'arracher un sourire à chacune de ses apparitions, Ludwig et Léo sont tous deux attendrissants et chaleureux (quand on les connaît!), Doc et Light sont eux aussi des aides précieuses… et d'autres que je ne citerai pas pour que vous gardiez le sel de la première rencontre et des renversements de situation. Ce qu'il faut retenir dans ce roman, c'est que les personnages clefs sont fouillés, facettés et qu'ils évoluent au gré des événements et des contraintes, déployant alors une vie véritable sous nos yeux. Rien de caricatural donc.

Je l'ai effleuré plus haut, mais je le redis, l'univers créé est particulièrement intéressant et sous-tend l'histoire de Lia avec une rare cohérence. Récit d'un monde en ruine, d'un monde déchiré par les combats où chaque innovation technologique a pour but de l'emporter sur le voisin… Tout cela amène logiquement la part de science fiction qui innerve le roman : les manipulations génétiques, les transformations du corps humain. Et, une fois encore, rien n'est écrit pour faire sensationnel, tout a un sens et contribue à l'économie d'ensemble du roman. C'est ainsi que le récit se déploie sous nos yeux avec une fluidité étonnante, alternant des moments d'actions intenses et des temps plus calmes, préparant la suite.

Comme vous vous en doutez, arrivé à ce stade de la chronique, je suis conquise par le plume de Sizel. Si elle est épique par moments, fluide, le plus souvent, elle sait surtout se faire pudique dans les moments clefs, décuplant ainsi les émotions, à l'instar de la chute du roman que j'ai relue deux fois tant elle m'avait émue! D'ailleurs, je ne peux que savourer le dernier clin d'oeil de l'autrice à ses lecteurs : si le sens profond du titre nous apparaît assez vite, nous ne comprenons vraiment le prologue qu'à la lumière de l'épilogue et cette boucle constitue le point d'orgue de la lecture, à mon sens, nous approchant encore un peu plus de Lia alors même que nous la quittons.

Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps, ce roman est une merveilleuse pépite! Il a tout pour lui : l'univers, les personnages, les rebondissements avec toujours ce sens de la mesure et de l'équilibre qui lui permet de nous toucher en plein coeur par sa justesse. J'en sors époustouflée !
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Aaaah Identités de C. Sizel ! Un terrible coup de coeur. Je ne te dis pas plus pour le moment. Je te laisse découvrir.

Mon avis :
Comme je le disais en intro, c'est un véritable coup de coeur. Revenons quelques mois en arrière. Ce livre faisait parti des pré-sélectionnés du PLIB2019. L'ebook avait été gracieusement offert par la maison d'éditions à l'attention des jurés. Je regrette vraiment de ne pas avoir eu le temps de le lire avant de choisir les sélectionnés, encore plus qu'il n'en fasse pas parti.

Je voudrai commencer par la première de couverture. Ouaip, je suis bien conscient que je ne l'ai jamais fait mais là… C'est nécessaire. J'ai pu voir ici et là des avis plus ou (souvent) moins bon. Pour ma part, certes elle est sombre, mais reflète très bien le livre et Lia.

Parlons du livre lui même. Je suppose que tu ne vas pas me lire pour des aspects esthétiques. Aussi ? Ok. Tout de même… Comme c'est un livre édité par la maison Plume Blanche éditions, j'y suis allé les yeux fermés. Même si je n'accroche pas à tout, je savais pertinemment que ce livre serait de la balle. Et… Ouchhhh ! Vlà quoi !

Bon toute l'histoire tourne autour de Lia, il n'y a pas à tortillé. Si tu veux connaître plus intimement les personnages secondaire, je t'invite à contacter l'auteure. Mais Lia est ÉNORME. Comme le nom du livre et la quatrième de couverture l'indique, Lia devra pour survivre prendre plusieurs identités. Désolé je viens de faire une erreur. Elle ne va pas prendre plusieurs identités, on va les lui imposer.
Tu connais déjà Lia, la nana qui se fait toute petite mais qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment.
Puis viendra Morphée qui ouvrira sa porte et accueillera pour une nuit les membres d'un gang, les bichonnera.
Après tu découvrira Ôme à cause de sa nouvelle apparence après heuuuuu… Où elle devra tuer ou être tuer.
Pour finir par Black, elle réintégrera en parti son ancien clan où elle permettra au non-humain de se mêler aux humains. Tu le sais, je ne donnerai pas de détail.
Elle arrivera toujours à s'adapter à cette nouvelle identité, se l'appropriant. Pas seulement comme patronyme, mais créera une psychologie qui va avec ce nouveau nom.
Ce qui est amusant, c'est qu'à chaque fois elle va influencer ses compagnons et toujours en bien.

C'est bien beau tout ça. Je te parle de Lia mais bon, si je te parlais de l'histoire, du moins de l'univers de dame C., c'est juste ÉNORME (oui encore !). Monde post-apocalyptique : j'adore. Monde où la loi du plus fort sévit : j'adore. Une (presque) dystopie : j'adore. Un brin de cyberpunk : j'adore. Et cette fin : j'adore.

Voilà tu as tout ça dans ce livre. Tu as compris que j'ai un tout petit peu aimé ce livre, il est juste ÉNORME. Je ne peux que te conseiller de le lire.

Je te souhaite une très bonne lecture !!!
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Je n'aimais pas trop les dystopies, jusqu'à ce que j'en découvre d'autres que les Hunger Games et compagnie. Certaines sont même en bonne voie pour me rendre fan du genre, et celle-ci en fait clairement partie !
Dans un futur assez proche, la société s'est effondrée et est plongée dans une perpétuelle guerre de gangs. Femme isolée, Lia doit faire preuve d'une grande capacité d'adaptation pour survivre.

Une lecture bouleversante à plus d'un niveau !
Tout comme Lia, le lecteur n'est pas ménagé : aucune situation ne peut durer éternellement, chaque instant de répit est rare et précieux. Il faut rapidement faire son deuil des chapitres précédents pour suivre le personnage dans sa quête pour la survie. C'est déstabilisant et cela nous fait davantage nous accrocher à la seule chose qui ne change pas : l'héroïne. Mais est-ce vraiment le cas ?
Lia évolue énoooormément au fil de l'intrigue, car elle n'a pas le choix. Si sa personnalité change au fil de l'histoire, elle n'en perd pourtant pas sa cohérence. Elle s'adapte aux évènements tout en restant elle-même, nous emportant dans son évolution : une pépite de construction de personnage ! Elle n'est pas seule dans sa quête : nous rencontrons de nombreux autres survivants, plus ou moins alliés, chacun ayant son histoire plus ou moins difficile qui nous fait nous attacher à eux en même temps que Lia .
Outre l'intrigue et les personnages, ce livre a un gros point fort : sa cohérence. Dans un monde si instable, où de nombreuses péripéties sont inattendues et pourraient donc sortir de nulle part, cela ne va pas de soi, et pourtant ! L'univers mis en place, bien qu'en grande partie inconnu pour Lia, garantit en soi la cohérence, mais ce n'est pas tout : le livre se laisse aussi déchiffrer au fur et à mesure. le titre et la couverture, énigmatiques en début de lecture, se comprennent au fil de la lecture. le roman est ainsi comme une énigme qui invite le lecteur à rassembler des indices pour l'interpréter : j'adore ! Même si toutes les clés nous sont données à la fin et même si ce n'est pas non plus super cryptique, j'apprécie me sentir impliquée dans l'histoire par ce genre de procédés. L'essentiel n'est pas dans la difficulté d'interprétation, mais dans la mise en marche du processus-même, qui ajoute un plus à la lecture.

Bref, attendez-vous à être bousculés. Attendez-vous à ce que votre coeur fasse des montagnes russes dans votre poitrine, que l'adrénaline accélère puis diminue aussi vite votre tension cardiaque. Attendez-vous à ne pas pouvoir lâcher ce livre : comme si votre vie en dépendait !
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--- La loi du plus fort ---

Identités étant un roman d'anticipation, C. Sizel nous emmène dans le futur, et celui-ci n'est pas très attrayant. En effet, le pays est désormais sous la coupe de gangs qui n'hésitent pas à se faire la guerre pour étendre leur influence.

Mais comment survivre dans ce monde hostile ? Les dangers sont partout, à plus forte raison pour les femmes seules. Certaines d'entre elles tombent rapidement dans la prostitution, et pas forcément de leur plein gré !

Voici le cadre dans lequel évolue Lia, notre héroïne. C'est donc en se rongeant les sangs que l'on suit son parcours, inquiet à l'idée qu'elle puisse tomber entre de mauvaises mains…

--- Une héroïne aux multiples visages ---

Comme le nom du livre le laisse présager, Lia endossera plusieurs identités au cours de son existence, afin de se protéger. Parce qu'elle est contrainte de s'adapter en situation de crise, elle se glissera chaque fois dans une nouvelle version d'elle-même, et j'ai trouvé cet aspect du récit véritablement passionnant. L'auteure a donc creusé son héroïne, explorant chaque recoin de son âme, lui imprimant une réelle évolution au fil des chapitres.

D'autres personnages gravitent bien entendu autour de Lia, mais en nombre restreint. En effet, C. Sizel reste essentiellement centrée sur cette dernière. Néanmoins, pour certains, elle a pris le temps de les approfondir, de nous dévoiler leur passé et même d'explorer leurs failles. Tous ont enduré des épreuves, parfois ignobles, ce qui explique ce curieux mélange de force et de fragilité qui les caractérise. Force, parce qu'ils ont survécu. Fragilité, parce qu'ils sont désormais traumatisés !

Bref, pas de stéréotype du côté des personnages.

--- À fleur de peau ---

Avec Identités, C. Sizel nous transmet une myriade d'émotions, pas toujours très plaisantes. En premier lieu, vient la méfiance puisqu'il est difficile pour Lia de s'attacher à d'autres personnes – et si elles étaient mal intentionnées ? Alors, elle s'approche prudemment des étrangers, n'accorde sa confiance qu'en dernier recours, lorsqu'elle sait que c'est sa seule chance de s'en sortir.

J'ai ainsi ressenti sa frustration de ne posséder aucune certitude. Moi aussi, je me suis sentie seule, désarmée, impuissante… et parfois pleine d'espoir ! On peut donc dire que l'immersion est une réussite.

Le seul bémol, selon moi, c'est la pointe de romance qui survient trop rapidement pour être totalement crédible. Cela reste cependant très anecdotique, heureusement.

--- Une intrigue linéaire, et pourtant… ---

La manière dont l'auteure a pensé son histoire n'est pas commune. Jamais elle ne mélange les fils du scénario, jamais elle ne croise les événements. Lia le sait mieux que personne : seul le présent importe, car l'on ne revient pas en arrière !

Dès lors, chaque instant est crucial. C. Sizel s'intéresse donc à des détails, comme par exemple la nécessité de se laver ou de se loger, mais tous ont leur utilité. En vérité, ils participent au bon déroulé de l'intrigue, à la compréhension de ce monde futuriste et à la construction des identités de Lia.

Bien entendu, le rythme ne peut être haletant dans ces conditions. Pour autant, le récit n'est pas exempt d'action ou de rebondissements, bien au contraire.

--- L'épilogue n'est pas celui que j'attendais ! ---

Malgré tout, il m'a surprise et c'est devenu rare, ces temps-ci. de plus, avec le recul, je m'aperçois que ce dénouement m'a permis de refermer ce one-shot avec sérénité, sans mille et une questions pour me traverser l'esprit. Et ça aussi, c'est plutôt rare !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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