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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
6ème enquête de Martin Beck devenu commissaire à la Criminelle. Il est appelé sur une enquête politiquement sensible. Début d'enquête avec la gueule de bois, la veille il avait invité ses amis dans l'appartement qu'il occupe depuis qu'il a quitté sa femme. Dès le lendemain, il constate que depuis qu'il a quitté son épouse, il peut manger sans subir de maux d'estomac. Arrivé à Malmö, lieu du crime, il retrouve Månsson, qu'il apprécie, et le jeune Skacke qui avait débuté dans le service pendant l'enquête de la voiture de pompier disparue. La victime est un PDG important.
C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans les enquêtes de Martin Beck.

Deux préfaces pour ce roman : la première de Arne Dahl et la seconde de Michael Carlson. Ces préfaces je les lis après avoir terminé ma lecture car j'avais constaté dans le volume précédent que ces textes qui comporte une analyse de l'oeuvre de M. Sjöwall & P. Wahlöö pouvaient être susceptibles de contenir des informations sur l'enquête.
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Malmö, 1970. Victor Palmgren, riche industriel, est assassiné d'une balle dans la tête alors qu'il prenait part à un dîner d'affaires dans le restaurant du Savoy. le tueur est entré, a sorti un revolver, tiré puis sauté par la fenêtre.
Martin Beck est dépêché de Stockholm pour résoudre cette affaire aux enjeux nationaux. Mais il fait chaud comme jamais en ce mois de juillet et l'enquête piétine. Aidé de policiers sanguins ou débonnaires mais talentueux mais ralenti par des agents incapables, le fameux commissaire aura le fin mot de l'histoire grâce à la découverte fortuite d'un carton d'emballage sur une plage danoise…
Un roman policier prenant malgré son enquête indolente grâce aux personnages toujours bien dessinés et au plaisir que l'on garde à les retrouver et à les voir évoluer au fil des volumes du Roman d'un crime.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Écrit en 1970, ce roman a le charme suranné des polars d'antan, ceux de l'époque d'Agatha Christie ou de Georges Simenon, où les crimes se commettent dans une atmosphère feutrée. Bien que suédois, les auteurs manient l'humour anglais, et de nombreuses scènes témoignent de cet humour, comme celle avec le duo des policiers Kristiansson et Kvant ("ces deux crétins") qui trainent quand on leur demande de se dépêcher, celle où l'agent Backlund découvre qu'un revolver n'expulse pas les douilles (!) ou celle où l'agent Zachrisson ("à l'air empoté") se montre incapable d'arrêter un suspect situé pourtant en face de lui.
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Un meurtre est commis dans la salle à manger du Savoy Hotel de Malmö. L'enquête, diligentée par Martin Beck va se dérouler aussi bien à Malmö qu'à Stockholm et qu'à Copenhague, car la victime, le milliardaire Viktor Palmgren, est un grand industriel aux multiples activités (dont certaines illégales) situées en Suède, au Danemark et au Portugal. Il s'agit principalement d'import/ export, d'immobilier, d'armement et d'instruments de précision.
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C'était l'époque où le pont de l'Öresund n'avait pas encore été construit, et nos enquêteurs ont donc le choix pour effecteur leurs allers - retours entre la Suède et le Danemark, entre le ferry-boat classique ou le moderne (et plus rapide) hovercraft. Mais Martin Beck préfère le ferry où "l'on peut manger à bord", et où on n'a pas le mal de mer. Rassurons nous, ce n'est pas ça qui ralentira l'enquête.
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Martin Beck se retrouve donc devant un meurtre inexpliqué. Quel mobile? politique? rivalité économique? ou alors vengeance d'un employé licencié ou d'un locataire pris à la gorge? "Mais qui pouvait haïr à ce point Palmgren?". Pendant les neuf dixièmes du récit, nos enquêteurs n'ont aucune piste, aucun suspect, aucun indice. le roman policier scandinave par excellence. Mais on ne s'ennuie pas du tout en le lisant. Au passage, le roman aborde quelques thèmes de société, comme la puissance politique des milliardaires (thème d'actualité), le trafic international d'armes (autre thème d'actualité) et la prostitution de luxe. Un bon moment de lecture.
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Ce couple d'auteurs suédois ont écrit une dizaine de romans policiers à la fin des années 60. Tous traitent froidement et avec hyper réalisme des problèmes sociaux à ce moment là en Suède.
Celui-ci parle de chomâge, d'argent sale, et de la nullité et du mal être des policiers. Comme pour tous les autres, ce tome-ci m'a captivée.
On peut les considérer comme les parents spirituels d'Henning Mankell, cette façon de raconter froidement les choses, sans espoir pour les héros (les enquêteurs), avec cette critique sous jacente et résignée de la société d'alors.
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Il s'agit du 6ème roman de la série et j'ai très apprécié la lecture de celui-ci. En effet, les auteurs Sjöwall et Wahlhöo ont l'occasion d'exprimer leur mépris pour l'affairisme et l'avidité d'une classe dirigeante au sein de la Suède. L'enquête est menée par une équipe de police dont l'histoire individuelle alimente la trame dramatique du récit. Par ailleurs, la narration semble classique, mais ce n'est qu'une apparence car derrière cette facilité se cache une petite musique qu'on n'est pas près d'oublier... J'ai adoré!
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