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sur 10151 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Chaque être humain porte en lui un grain de folie.
Chacun est fréquemment ou occasionnellement traversé par des idées folles, d'horrible pensées.
Dieu merci, chez la plupart d'entre nous, celles-ci restent bien sagement enfouies et nous laissent vivre une vie "normale" ou au moins socialement acceptable.
Mais, pourquoi quelquefois le grain germe-t-il, pour grandir et s'épanouir jusqu'à envahir une personne ?
Quel concours de circonstances, quelle sorte d'événement vont pousser un être humain à franchir les barrières et commettre des actes inhumains ?
Voilà la question qui traverse ce livre.
Et cette question, Leïla Slimani nous la jette à la figure d'une façon violente, crue, perverse... et magistrale.
Le ton est donné dès le début, elle n'y va pas par quatre chemins : "Le bébé est mort."
Suit une description ultra réaliste des crimes et de la scène de crime. En quelques lignes, le lecteur sait tout : la nounou a tué les deux enfants dont elle avait la charge, et ce, d'une façon terriblement violente, comme dans un accès de rage.
C'est terrible, ça vous prend aux tripes, ça vous donne presque physiquement la nausée.
Le premier chapitre est une horreur. En quelques phrases simples et efficaces, Leïla Slimani nous plonge dans l'abomination la plus totale. Mieux que ne le feraient n'importe quelles images. Quand le poids des mots dépasse le choc des photos...
Mais alors : puisque l'on sait tout dès le début, qu'y a-t-il à lire après ? Qu'y a-t-il d'intéressant à découvrir, puisqu'apparemment il n'y a plus de suspense ?
C'est là qu'intervient la construction ingénieuse, à mon avis, du récit. Après l'horreur exposée, l'auteur nous plonge dans la normalité la plus banale.
Un retour en arrière dans lequel on apprend à connaître le couple formé par Paul et Myriam, leurs deux enfants et leur vie de famille relativement classique.
Le travail des parents, l'embauche de la nounou, la recherche d'un équilibre entre vie familiale et professionnelle : on est tellement immergé dans ce quotidien que l'on a soi-même connu ou que connaissent tant d'amis, de voisins, qu'on en oublie la fin de l'histoire.
Au passage, Leïla Slimani nous livre quelques réflexions très justes sur la maternité, sur la place que prennent les enfants ("Ils me dévorent vivante." se dit parfois Myriam), sur les doutes et les interrogations que le fait de devenir parent fait naître : faut-il ou non reprendre son travail, est-ce rentable financièrement, doit-on culpabiliser ?
Tant de questions banales, courantes, traitées sans aucune mièvrerie mais avec une grande justesse.
Et cette banalité détourne l'attention du lecteur... c'est très habile.
Quand la fin revient, on n'en est que plus abasourdi, plus choqué.
Leïla Slimani a écrit là un roman phénoménal. Un texte dévastateur que je ne suis pas près d'oublier.
Je suis heureuse que mes enfants soient grands et que mon "petit dernier" ait déjà treize ans : je n'ai donc plus besoin de personne pour les garder. Je ne suis pas sûre que j'aurais supporté cette lecture dans le cas contraire.
Pour finir, je veux dénoncer une tromperie.
Cette chanson "douce" n'a, vous l'aurez compris, absolument rien de doux ! Quant au mot "nounou" qui est tout mignon, qui évoque la gentillesse et la douceur envers les enfants...
Eh oui, Leïla Slimani se joue de son lecteur. Mais c'est tellement bien fait, que je lui pardonne.
Et mieux encore : je la remercie !
PS : le livre est sobrement dédicacé "À Émile". Alors, à mon tour, je dédicace cette modeste critique à mon Émile à moi... s'il passe par ici, il se reconnaîtra.
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J'avoue que cela faisait un moment que cet ouvrage me faisait de l'oeil à la médiathèque et je n'arrêtais pas de le recommander à mes lecteurs, si bien qu'il était toujours sorti avant que je puisse en fin me l'approprier pour mes quelques jours de vacances à l'occasion de ces fêtes de fin d'année. Dorénavant, en plus de le recommander aux futures potentiels lecteurs ou lectrices, j'aurai de quoi argumenter en expliquant pourquoi ce livre se doit d'être lu et pourquoi il a obtenu, à juste titre, le prix Goncourt il y a deux ans déjà.

Paul et Myriam sont un couple heureux avec leurs deux enfants, Mila et Adam. Cependant, Myriam qui s'est tant donné à ses enfants jusqu'à présent, commence à s'enliser dans son rôle de mère au foyer et décide de reprendre son activité d'avocate. Avec deux parents qui travaillent et deux enfants en bas âge, l'urgence première sera donc de trouver une nounou mais pas n'importe laquelle : la nounou parfaite, celle qu'ils auront choisie eux et dans les bras de laquelle ils pourront laisser leurs enfants sans inquiétude aucune. Lorsqu'ils font la connaissance de Louise, le couple est immédiatement conquis et très vite, les enfants le deviennent aussi à tel point que l'on a presque l'impression que Louise fait partie de la famille. En plus d'assumer la garde des enfants, Louise fait également le ménage et concocte de délicieux repas qui ravissent toute la famille ainsi que leurs amis. Oui, cette nounou-là est vraiment la nounou idéale, celle que tout Paris s'arrache mais et malheureusement il y a un mais, tout ne peut pas être toujours aussi parfait, n'est-ce pas ?

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai eu un peu de mal à me plonger dans cette lecture car le lecteur découvre d'abord la fin et toutes les horreurs qui vont avec avant de remonter le cours du temps. du coup, cette lecture est doublement déstabilisante car après avoir découvert les atrocités dont ma nounous est accusée, le lecteur découvre sous les traits de ce "monstre", une jeune femme tout ce qui a de plus attachant. Cela est vraiment troublant et c'est ce qui m'a conquis. Un prix Goncourt donc amplement mérité pour Leïla Slimani et une lecture que je ne peux que vous recommander, arguments personnels à l'appui cette fois-ci !
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Ce roman se présente sous forme de films que l'on rembobine afin de cerner l'originie du meurtre de deux jeunes bambins par leur nounou. Dés le premier chapitre, nous sommes devant le fait accompli. Comment comprendre ce drame ? Leila Slimani nous l'explique avec finesse et sans horreur.

Myriam et Paul, jeunes parents sont dépassés. La mère, en particulier, ne s'épanouit pas dans son tablier maternel, dans les discussions simplettes sur les joies du pouponnage, elle s'épuise et ne souhaite qu'une chose, retourner au barreau et troquer son tablier pour sa toge d'avocate.
Le couple engage Louise, une nounou qui préfère les enfants au reste, et petit à petit s'attelle à transformer un appartement commun en un nid joyeux, gai, un petit royaume de conte de fée pour deux enfants qu'elle apprécie beaucoup.
Louise, au fond, elle fait ce pour quoi on l'a engagé : elle occupe, distrait et sème amour et attentions à deux enfants laissés des géniteurs.
Les parents eux aussi font ce qu'ils peuvent, ils travaillent beaucoup, l'argent, le prestige, c'est important n'est ce pas, et pendant ce temps là, on évite de se demander comment vont les enfants. Louise pallie c'est ma foi très bien et rassurant pour des parents overbookés.
Quand la nounou décroche petit à petit, c'est qu'elle n'a pas toujours la vie facile Louise, que la tristesse dépasse des poches, Myriam et Paul ne sont jamais d'accord ensemble, une fois l'un l'accuse et l'autre minimise et dans cette petite valse, on ne pose pas les bons regards ni les bonnes questions.

Leila Slimani dresse un portrait très délicat de la maternité, des priorités parentales-sociales-vitales, de la solitude, de l'enfance, des gens qui courent et n'ont plus le temps pour une chanson douce.
Et tout cela à petits pas feutrés, prudents, sensibles. Dans un gant de velours, elle ouvre la porte des maisons où l'amour et le temps semblent rangés au placard. Triste constat.
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Enfin je l'ai lu. Depuis le temps que j'en entends parler un peu partout.
J'ai bien aimé l'histoire. le premier chapitre plante le décor sans détour , la situation est telle quelle, tragique. Puis le le roman raconte l'histoire de cette nounou meurtrière et des parents des 2 enfants tués par celle-ci.
Le style de l'auteure m'a plu, une fois le livre ouvert je ne l'ai pas lâché.
D'un côté les parents dont les deux enfants en bas âge grignotent petit à petit ce couple et la carrière inexistante de la mère. L'arrivée de cette nounou parfaite et idéale crée une nouvelle dynamique professionnelle et familiale, le couple se retrouve. Chacun s'épanouit dans ce nouveau postulat.
Oui mais.
L'auteure ne prend pas parti, elle expose la vie des parents et de la nounou telle qu'elle était jusqu'au drame. La nounou n'est pas une psychopathe et les parents profitent de l'arrivée de cette nounou pour souffler et vivre. Et pourtant quelques éléments auraient pu mettre la puce à l'oreille de certains mais sans pour autant imaginer un geste aussi irréversible.
Un bon roman à lire, je recommande.
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Grâce à Marina53, j'ai eu la chance de lire ce roman coup de poing.

Avec plus de 300 critiques, je ne vous ferai pas perdre votre temps à lire une autre critique complète. Je vais m'occuper de Louise.

Le roman commence avec une citation de Dostoievski que je vais écourter : "... Pas une fois il ne lui vint à l'idée que mademoiselle Vizzis avait à vivre sa propre vie..." Louise aussi.

On La voit d'abord calmer un enfant inconnu d'une façon magistrale et quelque pages plus tard on voit une femme maniaque de la propreté. Maniaque de l'ordre. Louise est perdue. Elle étouffe dans ce meublé et elle a parfois l'impression d'y devenir folle. Pourquoi? L'auteur nous fera connaître cette femme, morceau par morceau. Par des sauts à différentes époques de sa vie.

Au début, tous ces sauts dans le temps m'irritaient puis j'ai réalisé que la romancière nous faisait connaître Louise comme un peintre nous ferait découvrir un portrait : à coups de pinceau.

Extérieurement Louise est une nounou parfaite avec les enfants... sauf ces petits détails comme autant de grains de sable dans l'engrenage. Elle a un besoin maladif d'être aimée. C'est aussi une bonne indispensable et c'est ce que Louise recherche. Pourquoi?

Elle invente des contes cruels où les gentils meurent non sans avoir sauvé le monde. Pourquoi?

Louise a été meurtrie par la vie.

Jacques, son ex "adorait lui dire de se taire." Il la méprisait et adorait l'humilier. Il se gavait de la détresse des autres. Il est mort en laissant à Louise une quantité incroyable de dette qu'elle a été contrainte de tenter de rembourser.

Louise a travaillé chez une vieille folle qui "lui crachait des insultes, la traitait de pute, de chienne, de bâtarde. Parfois elle essayait de la frapper.

Avec Stéphanie, sa fille, elle n'a pas eu plus satisfaction. Stéphanie n'était tolérée que parce que Louise ne pouvait pas la laisser à la maison...

Bref, Louise se donnait à fond que pour avoir de l'amour. Elle se rendait indispensable parce que c'était pour elle la seule façon de se sentir valorisée.

Louise pourrait devenir un archétype littéraire. Une bonne partie de la population ressemble plus ou moins au personnage de Louise. Regardez tout ce que nous faisons pour être accepté, pour nous valoriser.

Regardez autour de vous toute ces personnes que l'on traite comme "moins importantes" qui n'ont pas leur mot à dire dans l'évolution de notre société... autant de Louises en devenir.

Serait-il possible que, privée de cet amour essentiel, privée de ce statut d'indispensable, Louise ait explosé ?
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364 critiques quelle avalanche ! Comme quoi les prix attirent les lecteurs…
Que puis-je dire de nouveau ? Tout d'abord, pourquoi l'auteure fait-elle la révélation dès les premières pages de l'horreur et de l'irréparable qui va advenir ? Je n'ai pas compris…
Leïla Slimani nous amène ensuite, dans une atmosphère douce et bienveillante,
nous entrons dans la vie de ce couple, Louise, la nounou, trouve là une famille, une maison, des enfants qui lui permettent d'exister. Elle peut aussi exprimer son amour et se soustraire à sa vie angoissante. Sa vie, « déglinguée » qui l'a menée vers une mortelle solitude : « La solitude s'est révélée, comme une brèche immense dans laquelle Louise s'est regardée sombrer. La solitude, qui collait à sa chair, à ses vêtements, a commencé à modeler ses traits et lui a donné des gestes de petite vieille. La solitude lui sautait au visage au crépuscule, quand la nuit tombe et que les bruits montent des maisons où l'on vit à plusieurs. La lumière baisse et la rumeur arrive ; les rires, et les halètements, même les soupirs d'ennui ».
D'une grande fragilité psychologique et d'une maniaquerie maladive Louise investit, dans le foyer du couple, un rôle laissé vacant par les parents pleinement occupés par leur carrière. Mais tout le monde semble y trouver son compte. Alors comment et surtout pourquoi Louise qui adore ces enfants en arrive là ?
Leïla Slimani parsème son récit de petits évènements où nous entrevoyons, des réactions excessives et anormales de Louise, elle semble décrocher de la réalité et se replier brusquement sur elle-même, ainsi lentement Leïla Slimani nous guide vers la cassure finale.
Les enfants grandissent et Louise ne supporte pas l'idée que tout s'arrête, que son univers s'écroule. Désespérément et irrationnellement, elle espère la venue d'un troisième enfant, ce désir devient une obsession délirante. Sa dépendance pour cette famille, la peur de retomber dans la solitude et la précarité la rongent et finalement le monstre se révèle en elle !
J'ai aimé l'écriture alerte et fluide de Leïla Slimani, paradoxalement, il y a beaucoup de tendresse malgré la tension palpable. Louise est à la fois victime et coupable, mais, on prend bien un coup de poing au coeur, l'histoire est déchirante.
Je dois l'avouer, la gorge serrée, je n'ai pas lâché pas ce drame, ce « fou récit », où chacun se sent concerné.

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Un roman qui donne à voir la nature humaine, la folie qui s'insinue dans une vie, un quotidien morose fait d'apparence, d'échec et de souffrance psychologique. Dans un récit lent, sobre et acerbe on découvre comment madame tout le monde, à qui une multitude de couples a confié leurs chères têtes blondes, bascule dans la folie sanguinaire. le récit remonte à rebours la vie de cette famille et leur nounou jusqu'au drame glaçant des premières pages
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Après mes deux premières tentatives réussies de lectures de livres primés, je me suis lancé directement dans un troisième livre primé qui avait retenu mon attention à savoir, Chanson douce.

Et force est de constater qu'avec ce roman, on est directement plongé dans le vif du sujet tout comme dans un bon vieux Colombo. Mais contrairement à un Colombo, le but de ce livre n'est pas de suivre le cheminement d'une enquête pour découvrir le coupable qu'on connaît dès la première page, mais plutôt de plonger dans les vie des protagonistes afin de comprendre comment les choses ont pu en arriver là.

Une histoire qui plonge dans les travers de notre société et qui en tant que papa m'a glacé le sang !

Encore une très belle découverte pour moi après La disparition de Josef Mengele et au-revoir là-haut ! Pourvu que ça dure ...
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Un livre que j'ai demandé a Papa Noël suite à une critique entendue par hasard à la radio. J'ai fait décidément un bon choix; reçu le matin et fini le soir même, un livre poignant et cru qui se dévore tout aussi cru. La vie de Louise, une nounou incarnant la perfection sur la surface, grouille de vermine sous les apparences, c'est un cri long et désespéré de la solitude et du mal-être.
Comment trouver sa vraie place dans une société désincarnée où le bonheur de chacun appartient à une sphère si privée ? Louise devient une sorte de parasite, s'agrippant désespérément à la vie des autres où règne un semblant de l'ordre et de la normalité. Mais le mal est fait, elle n'arrive même plus à profiter de l'amitié qui lui est offerte simplement et gratuitement, la descente est lente, mais inévitable ! Un livre fort.
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Une Chanson Douce de Leïla Slimani se chantonne avec Adam et Mila, pour les bercer et les endormir avec toute la douceur que ces petits bambins réclament à Louise, la Nounou, la nounou adorée, "c'est ma nounou crie Adam". Ce cri les parents ne l'entendront plus " Adam est mort"p15.

Pourquoi?

Ce drame comme un drame déjà vu, une nounou au service d'une famille, où les parents totalement absorbés par leur vie professionnelle confient les rênes de l'éducation des enfants à Louise au point de la laisser gérer seule deux petits, leurs bobos comme leur sommeil.

Leïla Slimani cherche, analyse, triture en 211 pages, en remontant le temps, pour remonter aux erreurs faites, aux choix affectifs et pas assez raisonnés dans l'embauche de la nounou, aux négligences de Louise, à cette confiance aveugle faite sans aucun contrôle, à ses lubies...Des doutes sont d'ailleurs apparus, mais on n'a pas assez creusé.

L'audace de Leïla Slimani c'est de nous avoir soufflé dès le début la responsable du drame, créant une atmosphère de malaise qui amplifie chaque faux pas.

La réalité d'aujourd'hui, des couples qui travaillent souvent tard et de la nounou, blanche, noire ou brune, qu'il faut trouver pour s'occuper des bébés ou des petits, est bien un casse tête, et ressemble à la recherche du mouton à 5 pattes. L'égoïsme des parents et leur manque d'attention à leurs enfants ne devient-il pas progressivement criant. Et que de frustrations pour les mamans qui bossent!

Peu à peu des doutes étreignent le lecteur, la tendresse de Louise et l'attachement de la nounou pour Adam et Mila collent mal avec le drame tel qu'il est décrit, et simplifié page 15.

Leïla Slimani pose des questions, et met en doute la pertinence de nos modes de vie.
La personnalité de Louise éclaire le fossé qui existe, et qui, peu à peu s'accroit entre cette femme isolée et ces jeunes parents engagés dans des professions captivantes mais dévoreuses de temps .

La nounou et toutes les nounous sont bien présentes au cœur du livre, on voudrait les bénir de donner de la tendresse, cette tendresse qui a déserté leur propre quotidien, cette tendresse au cœur du drame.
.
Un très beau livre, un beau regard sans complaisance, sur une vraie réalité d'aujourd'hui.
J'ai adoré la tendresse qui se glisse entre Louise et les mains de Mila, ou d'Adam, une tendresse aux accents de désespoir.
Il fallait tout le talent de Leïla Slimani pour traduire cette réalité en un roman qui exprime l'essentiel sans juger, roman de réflexion qui tente de réconcilier l'humaine condition des femmes, des mères, des épouses.
Je remercie les Ed Gallimard et Babelio de m'avoir permis de participer à cette rentrée littéraire.

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Choisissez parmi les choix offerts : l'objet de discorde qu'un soir, Myriam - cette dernière fatiguée, rentrant du travail dans son appartement plongé dans le noir - découvre au centre d'une petite table où mangent Louise et les enfants de Paul.

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