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sur 77 notes
On cherche en vain le plus petit ressort narratif ; c'est plat, plat, plat. Comment est-ce possible que ce soit le même auteur qui a écrit la série des Sadorski ?
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Le projet de Romain Slocombe : nous faire revivre les horreurs de la guerre à travers les lettres d'un jeune alle­mand membre du personnel de l'ambassade du Troi­sième Reich à Tokyo de 1942 à 1945. Il crée donc un Alle­mand « ordi­naire » Frie­drich Kessler ni trop Nazi ni résis­tant au nazisme, Frie­drich est sûr qu'Hitler est celui qui a redonné la fierté au peuple alle­mand et il ne voit pas que son pays court à sa perte. Il est, égale­ment, séduit par le Japon, son art, sa philo­so­phie. Il raconte ses éton­ne­ments, ses plai­sirs mais aussi ses doutes à sa soeur à travers des lettres très détaillées.

L'intérêt du roman, c'est de vivre le quoti­dien des Japo­nais pendant la guerre, et de voir à quel point ce peuple suivait sans aucun recul, l'idéologie induite par leur confiance dans leur empe­reur. On se rend compte en lisant ce roman, qu'il y avait plus de doutes sur le nazisme chez les Alle­mands que chez les Japo­nais sur leur supé­rio­rité et leur invin­ci­bi­lité. C'est vrai­ment horrible de se rendre compte de cela. Car si les bombar­de­ments sont une catas­trophe pour l'humanité, on se demande si sans cela les Japo­nais auraient pu revenir à des compor­te­ments plus normaux. Les descrip­tions des bombar­de­ments sont d'une préci­sion abso­lu­ment terri­fiante, ce sont des passages diffi­ciles à lire.

J'ai préféré les petites histoires de la vie de tous les jours de ce peuple coura­geux qui relève la tête quelque soient les horreurs qu'ils subit. On sent bien que l'écrivain aime cette civi­li­sa­tion, et a beau­coup d'estime pour les Japo­nais (comme je le comprends), mais je pense que je n'aurais pas eu la même estime pour les Japo­nais d'avant la guerre, ils se sont four­voyés dans un régime qui par bien des égards est pire que le nazisme car la popu­la­tion y adhé­rait plus effi­ca­ce­ment encore. Les massacres de Nankin sont une marque de honte sur cette civi­li­sa­tion.

Le seul reproche que je fasse à ce roman, c'est qu'à aucun moment on ne sent la réalité de la corres­pon­dance entre le frère et la soeur. L'écrivain a choisi un arti­fice qui dessert son projet. Frie­drich Kessler est amené à nous raconter ce que lui dit sa soeur dans ses propres lettres. On a l'impression qu'il fait les lettres et leurs réponses, cela pour nous raconter aussi les horreurs de Berlin sous les bombes. Bizarre!
Lien : http://luocine.fr/?p=5660
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Friedrich Kessler, jeune secrétaire à l'ambassade allemande au Japon, écrit régulièrement, de 1942 à août 1945, des lettres à sa soeur Liese.
Fier d'être germanique, Fridrich croit à la beauté et à la pureté du National Socialisme. Il ne doute pas de la victoire du troisième Reich.
Dans ses pages d'écriture, il raconte la guerre vue de Tokyo, parle de son métier de jeune diplomate, de ses amitiés, de ses amours.
Il brosse, avec humour et réalisme, le quotidien des japonais, leur courage et leur discipline sous les feux de l'aviation américaine.
Curieux de culture orientale, il décrit avec minutie et talent, les estampes d'Hiroshige.
Fiction ou histoire, héros imaginaires ou personnages réels, tout se mêle pour notre grand plaisir.
Même s'il nous est difficile de concevoir qu'en cette période de guerre et de déchirements, un homme jeune puisse rester à l'ombre d'une ambassade sans participer aux combats.
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Un roman original dans sa forme, puisque composé presque exclusivement des lettres que Friedrich envoie à sa soeur. Au travers de cette correspondance nous suivons avec quelle naïveté certains Allemands travaillant pour le Reich au Japon perçoivent la guerre. L'auteur nous dépeint avec force les bombardements de Berlin les privations, les viols par les soldats russes, le froid, la maladie. le lecteur est saisi par le réalisme des pages consacrées à l'incendie de Tokyo et surtout à l'horreur d'Hirosima. Au milieu de ces scènes de guerre, romain Slocombe sait évoquer avec poésie la beauté du japon. Un livre qui devient de plus en plus intéressant au fil des pages.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Je remercie Babelio et les éditions Arthaud pour la découverte de ce roman.
Un été au Kansai” est le recueil des lettres que Friedrich Kessler, jeune homme attaché à l'ambassade d'Allemagne au Japon pendant la seconde guerre mondiale a envoyé à sa soeur, Liese, restée à Berlin. Il y raconte sa vie au quotidien.
Si le procédé est intéressant et si l'on apprend quelques petites choses sur la culture japonaise et sur la vie au Japon pendant la guerre, je n'ai pas été passionnée par ce roman. le personnage principal n'est en effet pas très attachant, ni sympathique, ni antipathique, il est juste insignifiant et je me suis très vite ennuyée à la lecture. Dommage pour moi...
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Un été au Kansai montre le Japon de 1943 à 1945 par les yeux d'un jeune diplomate allemand, qui écrit à sa soeur restée à Berlin. Jusque là l'idée semble intéressante. Surtout quand il s'agit pour l'auteur de décrire l'horreur des bombardements américains d'avant aout 45 et de rappeler que le Japon a été attaqué durement avant les deux bombes atomiques.

Cependant, sur le fond comme sur la forme, les maladresses paraissent nombreuses. Sur la forme d'abord: construit comme un échange épistolaire à sens unique, puisqu'on ne lit jamais les lettres de sa soeur, le roman ne convaint pas: les lettres ne sont qu'un pretexte à la narration et ne reprennent pas franchement les codes épistolaires. Une narration franche aurait été la bienvenue. Sur le fond ensuite. le roman s'appuie sur une enquête d'un journaliste sur ce jeune diplomate et son passé nazi. Cela ferait sens s'il avait continué ses activités de diplomate après guerre. Or ce n'est pas le cas. Il est donc difficile de concevoir pourquoi chercher des sympathies nazi à un diplomate nazi... L'auteur se complet aussi à décrire les scènes de désolation d'après les bombardement, les multipliants régulièrement.

Je remercie tout de même Babelio et les éditions Arthaud pour l'envoie de ce livre qui ne m'a finalement pas convaicu.
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Passionnant et horrifiante description du Japon sous les bombes
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Entre 1942 et 1945, Friedrich, un diplomate allemand correspond avec sa soeur Liese. Un journaliste regroupe les lettres de Friedrich pour les publier sous forme d'un livre. Dans son livre, il ajoute deux interviews de Liese qui éclairent la situation de Friedrich dans ces années de guerre.
Friedrich est un jeune homme de 24 ans, sans réelle opinion politique. Il aime la littérature, la musique, la peinture. Il n'a pas du tout l'esprit « guerrier ». Il fait parti de ces allemands qui n'ont pas voulu la guerre, mais qui ont été contraints d'y participer. En travaillant à l'ambassade d'Allemagne au Japon, il est loin des combats.
En effet, il découvre la guerre et ses horreurs au travers des lettres de sa soeur, journaliste restée en Allemagne. Dans ses lettres, elle décrit les bombardements, la terreur…et Friedrich va craindre pour sa soeur.
Dans ses lettres, Friedrich montre la vie du plus commun des japonais. Il décrit les réactions de ceux-ci face à la présence des allemands sur leur sol. Il décrit également les protocoles officiels quand les allemands se présentent face à l'empereur. Il montre comment les japonais ont vécu la guerre de loin, puis de plus près. Il montre les réactions de l'Empereur lorsque la guerre menace les côtes japonaises…
Ce roman est écrit de façon sobre, réaliste. J'ai particulièrement apprécié la façon dont Romain Slocombe décrit l'incendie de Tokyo : une description vivante et sobre à la fois.
Dans ce roman, l'auteur donne la parole aux personnes qui n'ont pas voulu la guerre, qui la subissent.

Lien : http://chezhoraive.blogspot...
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