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3,78

sur 76 notes
Voilà un roman qui m'a passionné et profondément ému. Friedrich Kessler jeune diplomate affecté à l'Ambassade allemande à Tokyo, échange dans de longues lettres avec sa sœur Liese sur son quotidien tandis que la guerre fait rage en Europe et se rapproche du Japon. Slocombe dévoile le portrait d'un jeune homme cultivé qui peu à peu voit ces convictions vacillées. De 1939 à ce funeste et apocalyptique 6 aout 45 , Kessler se livre, se questionne sur l'idéologie nazie, évoque ses peurs pour les siens , plonge dans une mélancolie et une détresse alors que les nouvelles arrivent en décalé à l'Ambassade. La folie destructrice des hommes, le massacre des civils, les souffrances atroces de ceux qui n'ont pas la chance d'être tué sur le coup. Avec aussi cette terrible image, celle d'un B-29 larguant un objet au bout d'un parachute, sur Hiroshima, Surement des tracts.
Avec « un été au Kanzai » j'ai découvert Romain Slocombe et un roman bouleversant, j'en remercie grandement les Editions Arthaud et Babelio .
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Résumé en quelques mots, le Japon, 1945, les allemands, représentés par un diplomate de 24 ans, le roman peut manquer d'attrait : encore un roman de guerre, de défaite, de haine et de folie des dirigeants. Alors comment se fait-il que l'intérêt du lecteur croisse au fil des pages, pour une histoire dont on connait la fin? Et plus que ça, ce récit a un effet retard, une sorte de libération prolongée de son principe actif, pour utiliser une métaphore pharmacologique. Tout l'horreur de dénouement prend sa dimension bien après que la dernière page est refermée. Je reviendrai sur ce dernier chapitre.

La capacité de la population nippone de rebondir catastrophe après catastrophe et de considérer chaque matin comme un nouveau défi en faisant fi des drames de la veille est bien mise en valeur, à travers le prisme de la correspondance de Friedrich, adressée à sa soeur à Berlin. Habitués aux tremblements de terre, les japonais gardent la tête haute, quand ils ont survécus. L'un des atouts du roman est aussi de rapporter les pilonnages monstrueux de bombes au phosphore, dont la barbarie a été éclipsée par le largage des deux bombes atomiques.

Si les nippons sont fatalistes, les alliés sur place sont des témoins impuissants et perplexes des événements qui ensanglantent le pays, et apportent leur contributions aux statistiques du nombre de victimes. L'information est plus que jamais à prendre avec précaution, lorsque les sources se perdent dans la rumeur.

Quand au dernier chapitre, qui s'achève sur une phrase incomplète, son intensité dramatique et la prise de conscience qu'il induit m'évoque le pouvoir d'une photo qui a défrayé la chronique si récemment, celle d'un petit garçon sur une plage. « La mort d'un homme est une tragédie, la mort d'un million d'hommes est une statistique" a dit Staline. C'est exactement ce que réussit à faire l'auteur, émouvoir à propos d'une personne, ou de quelques personnes dont on a partagé les doutes et les émois, qui existaient en tant qu'individus et non comme un numéro dans un inventaire morbide.

La notation que j'établissais in petto au fil des pages a ainsi évolué, passant de deux …à cinq.
(la mise en place des personnages, les premières lettres, n'étaient pas du meilleur augure)
Et cinq c'est pour l'effet rémanent que j'évoquais plus haut : c'est la certitude que cet écrit persistera longtemps dans le dossier (personnel) des lectures qui marquent.

Merci à Babelio et aux éditions Arthaud pour leur confiance.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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C'est un roman qui n'a pas de point final...
La dernière lettre aura été interrompue par la plus gigantesque explosion que notre monde ait connue.

Dans une enquête visant à débusquer le passé nazi de dirigeants allemands, un journaliste prend connaissance de la correspondance épistolaire d'un jeune fonctionnaire du corps diplomatique en poste au Japon pendant la seconde guerre mondiale.

Ni franchement nazi, ni franchement résistant, Friedrich Kessler est néanmoins imprégné de l'idéologie du III Reich: grandeur de l'identité allemande, fierté de son rayonnement. Son tempérament artiste le pousse pourtant à un certain scepticisme, une inquiétude quant à la victoire finale. S'y ajoutent une forme d'autocritique, une prise de conscience et une culpabilité de cette affectation plutôt confortable et protégée des combats.
Pas forcément sympathique, ce jeune aryen, dans son engagement en demi-teinte sur le plan patriotique...

Les premières années sont occupées par le travail de propagande dans une chancellerie bruissante de rumeurs et ragots. Il faut aussi composer avec un état japonais au racisme anti-blanc, avec l'espionnite généralisée de la population, avec la xénophobie orchestrée de façon officielle, le tout créant un climat délétère pour les occidentaux.
Mais pour le jeune homme, c'est aussi le tourisme, les réceptions, la découverte avec la culture japonaise et les estampes, les relations amoureuses.
Tout cela ne durera qu'un temps avant le délitement final et les pages du bombardement atomique sont impressionnantes de réalisme.

Un roman mis en pages comme un document.
Les lettres, passant peu à peu de la légèreté au drame, constituent un intéressant journal détaillé du quotidien d'un étranger dans un pays de l'Axe, que peu de romans ou récits ont utilisé pour parler de la guerre 39/45. Elles donnent la parole aux vaincus (sic 4ème de couverture) de façon originale. On peut reprocher à cette correspondance unilatérale un vernis très littéraire, dénué de spontanéité, sentiment renforcé par l'absence de réponses de la soeur berlinoise. Mais, doublé d'un livre de voyage, le récit reste passionnant par le contexte historique et interroge sur les engagements d'un homme dans une période de conflit.

Je confirme par ce livre ma fidélité de lectrice Romain Slocombe de lectrice, après les excellents romans Monsieur le commandant et Avis à mon exécuteur.

(Merci à Babelio et Arthaud Editions pour leur confiance)
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Le jeune secrétaire de légation de l'ambassade allemande à Tokyo, Friedrich Kessler, est satisfait de sa vie dans la capitale nippone et heureux d'échapper aux combats qui se déroulent en Europe. Ce passionné de la peinture d'Ando Hiroshige et des contes des mille et une nuits, entre les réceptions officielles et son travail, peut se consacrer avec plaisir à des escapades avec ses amis et à la photographie.

Il prend aussi le temps de se raconter très régulièrement dans des lettres adressées à soeur à Berlin, où il lui fait part, entre autres, de l'impression qu'il a, comme ses amis japonais, que bien que le pays soit en guerre il n'est pas concerné par les ruines et les destructions. Mais la suite va lui donner tort, contrairement à ce qu'il pense, Tokyo sera en grande partie incendiée sous ces yeux. Suivront des jours apocalyptiques dont personne ne pouvait imaginer l'horreur.

Un roman dans lequel j'ai eu du mal à entrer, mais qui s'est révélé au fil des pages passionnant. La guerre du point de vue des forces de l'Axe est une vision assez rare. Ce qui l'est encore plus est de montrer les rapports que ces forces entretenaient entre elles. Mais ce qui m'a vraiment bouleversée ce sont la description des destructions des villes et la souffrance insoutenable qu'elles ont entrainées pour les populations. Hiroshima, Nagasaki, un mal pour un bien, pour que la guerre cesse, pour sauver des vies a-t-on dit…
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Dans ce roman épistolaire Romain Slocombe nous raconte d'une façon originale la seconde guerre mondiale. A travers la correspondance d'un jeune diplomate Allemand en poste au Japon, l'auteur nous fait vivre le conflit vu de l'autre bord, celui des Allemands et des Japonais.

Un journaliste enquêtant sur le passé nazi des diplomates Allemands, rencontre une vieille femme pour l'interroger sur son frère, Friedrich Kessler, en poste à Tokyo durant les hostilités de la Seconde Guerre Mondiale. Pour son reportage elle lui confie les lettres qu'il lui a écrites pendant cette période. Friedrich travaille à l'ambassade du Reich au bureau de presse. A travers ses lettres il nous fait découvrir la vie quotidienne au Japon, mais aussi l'art des estampes japonaises du maître Hiroshige. le conflit se rapprochant, la relative tranquillité fait place à l'horreur de la guerre. La propagande, le contrôle des étrangers, l'incarcération de proches pour espionnage, les raids, les alertes, les bombes qui détruisent Tokyo, lui font prendre conscience de l'horreur de la guerre. le frère s'inquiète pour sa soeur, Liese, restée à Berlin sous les bombardements américains puis sous occupation soviétique. Lettre après lettre on se rapproche de l'apocalypse. La fin du livre est racontée par une jeune infirmière d'Hiroshima, la description du bombardement et des dégâts est éprouvante.

« Un été au Kansai » n'est pas un super roman mais il est très intéressant.
D'abord par sa forme de correspondance entre Friedrich et Liese, seules les lettres de lui sont reproduites, nous n'avons pas les réponses qu'elle lui envoie.
Ensuite le personnage n'est pas un horrible nazi (cliché typique des romans en général), même si parlant d'Hitler il écrit « Un grand homme est mort, c'est la seule chose dont je puisse être certain aujourd'hui. Sans doute était-il mal entouré, cependant sa passion était sincère». Par contre Friedrich est très peu attachant, il manque de consistance, d'envergure.
Enfin « Un été au Kansai » donne la parole aux vaincus de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur de la guerre est présente quelques soit le camp.
Un roman très documenté, à lire !
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Première approche de l'oeuvre de Romain Slocombe et ... première déception.
A la notable exception du récit final relatant avec force et sensibilité l'attaque atomique sur Hiroshima, je n'ai guère trouvé intérêt à parcourir cette correspondance globalement incolore, inodore et insipide d'un jeune allemand, attaché d'ambassade à Tokyo pendant la seconde guerre mondiale, à sa soeur cadette restée à Berlin.
Ces lettres (du 26/01/1942 au 01/08/1945) m'ont paru généralement plus dignes d'un adolescent prépubère, planqué opportuniste, hédoniste plus ou moins assumé que d'un jeune adulte prétendument cultivé s'étant même partiellement formé aux États-Unis (deux années d'études passées au prestigieux Dickinson College en Pennsylvanie).
Abondamment (trop !) entrecoupées de considérations diverses et apparemment fort érudites sur le Japon (arts, philosophie, us et coutumes, ...) cela m'a toutefois laissé de marbre n'appréciant que fort modérément ces incessantes ruptures de ton et de style même si cette impression diffuse d'avoir affaire à deux narrateurs différents met sans doute en évidence la schizophrénie, bien compréhensible vu le contexte, dont semble souffrir le personnage principal du roman.
Néanmoins, au final je m'interroge : Qu'est-ce que j'en ai à f..... de me farcir le badinage et les états d'âme de ce rejeton de la haute bourgeoise allemande ayant honteusement embrassé le national-socialisme sur la bouche par crainte de perdre ses privilèges, sa suprématie et tremblant d'effroi de constater avoir momentanément (ouf !) misé sur le mauvais cheval ?
Tout compte fait : Pas grand chose !
D'autant plus que tout cela a été dit et démontré cent fois et souvent beaucoup plus subtilement.
Une suggestion de lecture : la BD "Hibakushka"
Scénario de Thilde Barboni, dessin et couleurs de Olivier Cinna, Collection "Aire Libre" aux éditions "Dupuis" (mai 2017).
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La guerre vue par les perdants. Pour nous, la guerre vue par les envahisseurs. La peur, ils la connaissent aussi. Des doutes sur les chances de rester en vie des juifs envoyés dans les camps du grand Est, ils en ont aussi. La peur de ne pas avoir de nouvelles de leur famille les tiraille aussi.

À travers ce roman épistolaire, entre un frère affecté à l'ambassade d'Allemagne au Japon et sa soeur restée en Allemagne, Romain Slocombe nous fait découvrir avec quelle naïveté certains Allemands travaillant pour le Reich perçoivent la guerre. L'Allemagne, la grande puissance et son Fuhrer guide charismatique à l'ambition démesurée et les autres, les fanatiques qui tuent, déciment des populations entières, torturent tous ceux qui, pour le régime, ne sont pas dignes de vivre. Barbarie non combattue par peur de représailles. Les dissidents aussi sont envoyés aux camps.

Friedrich Kessler diplomate en poste à l'ambassade d'Allemagne à Tokyo et intellectuel amoureux des arts, écrit régulièrement à sa soeur. Dans ses lettres, il décrit son quotidien au Japon, pays allié dans ce combat mondial, mais dont les habitants se méfient des étrangers. Il évoquera la beauté du pays, ses amours, ses doutes face à l'idéologie nazie, ses peurs. Au travers de cette correspondance, nous suivons la vie de Liese ainsi que des citoyens lambda en Allemagne, les privations, les viols par les soldats russes, le froid, la maladie, les courses pour se mettre à l'abri à chaque alarme. Friedrich lui, tout d'abord spectateur distant de cette guerre jusqu'à ce que les Américains prennent le Japon pour cible. Et les attaques qui se multiplient jusqu'à ce 6 août 1945 et cette bombe larguée sur Hiroshima.

« Un été au Kansai » est un magnifique roman, très touchant. Il nous rappelle que l'ennemi, cette nation contre laquelle nous nous battons est certes composée de soldats et de chefs de guerre, mais aussi de civils qui aspirent à la paix et subissent le conflit. Ce qui saute aux yeux dans ce roman c'est que la peur de mourir et de perdre sa famille est universelle, peu importe le camp dans lequel nous nous trouvons.

Ce roman rejoint ma catégorie « Coup de coeur » pour l'écriture, recherchée tout en restant abordable, pour le plaisir qu'il m'a procuré à la lecture et pour le personnage de Friedrich qui m'a beaucoup plu.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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J'ai d'abord cru à un recueil de vraies lettres. L'introduction qui retrace la rencontre entre l'auteur fictif, un journaliste et la soeur à qui ces lettres sont adressées est bluffante. Ce journaliste enquête sur le passé supposé de SS de quelques personnes.

Friedrich Kessler est un jeune allemand envoyé en poste diplomatique au Japon.
Nous n'avons que certaines lettres écrites par Friedrich, d'autres bien que voyageant dans la valise diplomatique se sont perdues. Celles de la soeur bien sûr ont été détruites. Ce qui entraîne l'artifice d'une reprise par Friedrich des événements de Berlin, pour mettre le lecteur au courant de l'ensemble des malheurs affectant les Allemands et leurs alliés.
Tout en parlant de Jaunes, il semble beaucoup admirer certains aspects de la société nippone. Il est d'ailleurs passionné par les dessins d'Hiroshige. C'est en suivant le trajet qui constitue les dessins qu'il arrive début août 1945 à Hiroshima.

La Seconde Guerre Mondiale vue de l'autre côté, sans jugement.
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Un été au Kansai... Ce titre sonne joliment aux oreilles et pourtant, cet été se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Friedrich Kessler, un jeune diplomate allemand est envoyé au Japon, pays allié de l'Allemagne pendant le conflit. Friedrich a une relation très forte avec sa sœur, Liese et va échanger avec elle pour lui faire part de ses impressions, sentiments sur ce séjour au Japon.

Au début, à part les nouvelles désastreuses qui arrivent du pays natal, l’atmosphère japonaise reste relativement paisible. Dans ses lettres, Friedrich rapporte quand même le regard sévère des Japonais sur ces étrangers ou ses pensées parfois un peu xénophobes sur le peuple japonais.

Certains points ne sont pas évidents à suivre avec les grades allemands un peu difficiles à retenir, mais plus les lettres s'enchaînent et plus la correspondance devient prenante. J’ai lu beaucoup de romans se passant pendant la Seconde Guerre Mondiale et celui-ci permet de découvrir une facette que je ne connaissais pas : les relations entre l’Allemagne et le Japon. J'ai eu du plaisir à découvrir une nouvelle facette du Japon, même si le contexte de la guerre prend peu à peu le pas sûr les passions de Friedrich pour les reproductions de Hiroshige et la littérature.
C’est un livre très doux avec une écriture poétique qui enchante, petit à petit, je me suis attachée à ce jeune Kessler malgré son patriotisme parfois un peu gênant. J’ai aimé aussi la structure du roman, une relation frère-sœur éloignée mais en même temps étonnement proche, étroitement mêlée à l’exploration d’un Japon pendant la guerre de 39-45. Une histoire qui ne fait pas que dénoncer les pires horreurs de la guerre mais sait aussi montrer aussi les tendres relations humaines. A découvrir.
Merci à Masse Critique et aux éditions Arthaud pour cette sublime lecture.
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Un jeune diplomate allemand, en poste à Tokyo, écrit chaque mois à sa soeur Liese restée à Berlin. Il lui raconte son travail, l'atmosphère de la ville impériale en ces années de guerre, ce qui se trame, se dit, se complote... et lui conte ses confidences sentimentales dans ce Japon, replié sur lui-même, avec ses traditions, ses croyances et le culte de l'obéissance passive que le peuple voue à l'empereur.

A travers les lettres, on découvre la vision du monde des Allemands, alors certains de remporter la guerre et celle des Japonais, insouciants ou inconscients de ce qui se vit réellement en Europe et de ce qui adviendra. Malgré ses prises de positions patriotes, difficile de savoir si Friedrich est réellement nazi ou s'il profite du système à des fins professionnelles et personnelles, trop content de ne pas être au front. Raffiné, cultivé, il semble au-dessus de tout ça, subjugué par un pays qui lui ressemble et dont le mode de pensée le séduit. Assez rapidement, il se fait une place dans la bourgeoisie locale et quand il ne se consacre pas à sa collection de gravures d'Hiroshige, il médite sur la responsabilité des hommes.

Dans ce roman sensible et terrible à la fois, Romain Slocombe dresse le portrait d'une civilisation menée au désastre par le fanatisme de ses dirigeants. le style réaliste et sobre colle particulièrement bien au récit et nous mène aux dernières pages, bouleversantes, que l'on lit la gorge serrée.

Ce récit aurait pu être un presque coup de coeur si Friedrich avait eu un peu plus de consistance, d'épaisseur. Mais ce jeune homme naïf, planqué, sans grande envergure, m'a semblé bien fade.

Merci aux éditions Arthaud et à Masse critique pour cet envoi.

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