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Un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette intéressante découverte littéraire qu'est le dernier roman de Roman Slocombe.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé L'Afffaire Léon Sadorsky de cet écrivain... Romain Slocombe possède le talent de nous faire apprécier des personnages passés du mauvais côté de la barrière par le biais d'une écriture à la fois fine et tranchante. L'écrivain ne représentait pas de manière béates les bons résistants d'un côté et les méchants collabos de l'autre. Il montrait avant tout des personnages qui ont suivis leurs opinions dans ce vaste théâtre complexe tout en gris que fut la seconde guerre mondiale.

On retrouve cette même qualité d'écriture avec le personnage d'Aline Beaucaire dans Une sale française où l'écrivain dresse le portrait d'une femme confondue qui se retrouve pris au piège entre deux camps. Avec cette figure, l'écrivain dresse un émouvant hommage aux "sales françaises" de ce temps , si souvent rapidement condamnées...
Avec un réel amour pour son personnage principal et un vrai souci de recherche, l'écrivain signe une fiction poignante décrite sous deux points de vues : celui formel et impersonnel d'un échange de courriers procéduraux entre des inspecteurs autour d'une enquête concernant une certaine Aline Bockert, une espionne nazie , et le témoignage personnel d'Aline Beaucaire , une femme de ménage tombée amoureuse d'un aviateur français qui s'avére être un espion au service des allemands....

Les deux femmes sont-elles une seule et même personne ?
Réponse dans ce roman qui vous entraine sur la piste d'une enquête émouvante autour du destin d'une anonyme, un personnage aux antipodes des figures habituelles de résistante ou de collabo comme nous en croisons souvent dans la littérature ou les témoignages traitant de la Seconde Guerre Mondiale.

Au départ, il y a eu un peu de difficulté à rentrer dans ce nouveau roman de Romain Slocombe...En effet, l'écrivain aime bien nous perdre à travers les chapitres épistolaires qui retrace le déroulement administratif d'une enquête dont on peine à saisir tous les aboutissement, notamment à cause d'une foule de noms et une écriture administrative et formelle assez lourde. On sent que l'auteur veut perdre un peu son lecteur et favoriser la confusion entre les deux Aline de cette fiction. de ce fait, quand intervient la véritable voie d'Aline, notre héroine, ses chapitres deviennent une bouffée d'air frais entre deux rapports impersonnels. Et nous nous attachons d'autant plus à ce personnage à la destinée si tragique...
Mention spéciale à l'aspect méta de ce livre où Romain Slocombe s'insère également dans cette fiction et qui rend donc un certain hommage à toutes ces femmes anonymes disparues durant cette guerre, celles qui n'étaient ni des grandes résistantes, ni des collaboratrices, celles qui subissaient et qui se battaient pour survivre.
En cela, et rien que pour cette hommage en dehors des figures habituelles, Une Sale Francaise vaut vraiment une bonne lecture...

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Le sujet de ce livre m'a tout de suite attiré, à fortiori parce qu'il s'agit d'une histoire basée sur des faits réels.

D'un chapitre à l'autre, Romain Slocombe alterne le récit d'une femme -Aline Beaucaire- qui explique son parcours pendant la guerre, avec de réels extraits d'archives déclassifiées concernant une certaine Aline Bockert.

Tout l'enjeu est de savoir à qui nous avons affaire.
S'agit-il d'une homonyme ? ou avons nous affaire à une manipulatrice, agent de la Gestapo cherchant à semer le doute et à minimiser ses actes durant cette période trouble de cette partie de notre histoire?

Mon souci, est que le destin d'Aline Beaucaire m'a laissée froide et insensible. Elle m'a même parfois agacée avec sa légèreté (ne pensant qu'à ses robes et aux dîners dans des palaces luxueux), et sa fausse naïveté, quand elle affirme n'avoir rien voulu voir "simplement" parce qu'elle était amoureuse d'un homme beau, mais "peu recommandable"... Oui, oui, en réalité, juste un espion qui travaillait pour le compte des nazis!
Bref, vous l'aurez compris, elle m'a été assez antipathique et j'ai lu son récit avec méfiance et incrédulité.

Si à la fin du livre, nous avons le fin mot de l'histoire (que je vous laisse découvrir), je réalise que je suis restée un peu "en dehors" de cette histoire, que j'avais pourtant abordée avec grand enthousiasme.

L'auteur, lui, avoue avoir été "fasciné" et touché par cette femme. Cela n'a pas été mon cas.
Cela dit, j'ai quand même apprécié l'épilogue du récit, au cours duquel R. Slocombe, à force de recherches et de persévérance, parvient à collecter plus d'informations sur la vie de la protagoniste principale. Une photo (l'auteur semble en disposer d'une d'Aline Beaucaire) aurait été bien venue en fin d'ouvrage pour donner corps à cette histoire.
Un déception en demi teinte.
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Un roman à la présentation originale qui nous plonge en pleine occupation durant la seconde guerre mondiale.

Deux femmes que les autorités confondes. Deux Alice aux noms et âges très proches. Toutes deux ont eu des liens avec les allemands mais leurs actes ne sont pas les mêmes.

D'un côté des extraits du dossier d'enquête. D'échanges de lettres, de rapports qui font le point sur les investigations.

De l'autre le mémorandum de l'autre Alice. Elle va y livrer son histoire. Son parcours hors du commun pour elle qui avait envie d'une autre vie. Ses amours, sa fuite, ses relations avec des personnes peu recommandables, mais aussi, ses déceptions et son arrestation.

J'ai aimé suivre son parcours assez inhabituel. Découvrir cette période de l'histoire et plus particulièrement l'occupation. Les crimes dont des hommes et des femmes se rendaient coupables. Les réseaux de renseignement. Les fuites et les réseaux de passeurs.

Une histoire inspirée de faits réels que j'ai trouvé très intéressante. J'ai bien saisi le gros des informations du dossier d'enquête mais j'ai été parfois perdue dans les détails et les noms. le mémorandum est lui beaucoup plus fluide et plaisant à lire.

Les deux étaient nécessaires car cela permet au lecteur de comprendre qu'il y a confusion. Qu'il s'agit de deux femmes différentes. de comprendre les difficultés d'investigations.

Une lecture agréable.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Lorsqu'on referme ce livre, on ne sait plus très bien ce qui est historique, ce qui est pure invention, ce qui constitue une simple "mise en page", ni même si ce personnage a réellement existé. Un brouillard bien dérangeant et, en épilogue, une impression de compassion à l'égard d'une personne au mieux amorale. Je ne serai pas aussi "dur" qu'avec le roman de Julie Héraclès "Vous ne connaissez rien de moi" qui m'avait carrément mis en colère, mais le flou ( volontaire?) quant à la réalité des actions de cette "sale française" me questionne fortement. Quoiqu'il en soit, je n'ai vraiment pas été happé par cette lecture qui m'a laissé de marbre.
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération masse critique.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Aline Beaucaire interrogée par la police fait le récit de sa vie, ses emplois, ses amours sous l'occupation.
Parallèlement, la sureté nationale s'intéresse à une femme, accusée d'espionnage et d'avoir collaboré avec la Gestapo, Aline Bockert...
Ces deux Aline n'en sont-elles qu'une ?

Récit tiré de faits réels, captivant, intéressant qui nous apprend beaucoup sur l'après guerre.
Je n'avais jamais lu Romain Slocombe mais j'ai beaucoup aimé son style et son écriture. Je lirais d'autres de ses ouvrages.
J'ai dévoré ce roman historique passionnant.
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Tout d'abord je tiens à remercier « Masse Critique » de Babelio et les Éditions du Seuil de m'avoir fait envoyer ce roman.

Je n'ai jamais réussi à entrer dans celui-ci.
Des rapports de police concernant une Aline Bockert et quelques homophones approximatifs, rédigés en langage administratif, abscons et sibyllins, sans ordre chronologique, entrecoupent une trop longue lettre d'une certaine Aline Beaucaire, dont Romain Slocombe dit lui-même qu'elle est « assortie de rebondissements romanesque … et à de nombreuses reprises je l'avais soupçonnée de mentir » ; Bref un roman peu crédible à mes yeux.
Une déception alors que j'attendais beaucoup de cette lecture.
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée de Babelio et du Seuil, je les en remercie.

Je suis fan de Romain Slocombe, j'ai dévoré la saga Sadorski et j'attends impatiemment le prochain tome. La dernière fois que j'ai rencontré l'auteur, il avait évoqué ce "one shot" qui ferait une pause dans la saga susnommée. Pause pas tout à fait puisque nous restons dans cette période qui lui est familière : l'Occupation. Nous oscillons entre 1947 et les années 42 à 44.

D'abord, un prologue. L'auteur nous raconte que ce livre est né d'un dossier judiciaire qui lui a été envoyé. Dossier qui évoque l'enquête au sujet de deux femmes étrangement semblables Aline Beaucaire et Aline Bockert. Puis c'est un avertissement de l'éditeur expliquant le remaniement des textes écrits par Aline Beaucaire (nous y reviendrons) et l'alternance avec le dossier de police. Les deux femmes n'en font-elles qu'une ? Aline Beaucaire est-elle une pauvre fille, femme de chambre dans des hôtels, amoureuse d'un pilote français pétainiste qui fréquente le milieu marseillais et d'étranges hommes en relation avec l'Allemagne, en cette période (42-44) où l'espionnage allemand sévit en zone libre malgré les accords avec Vichy. Ou est-elle Aline Bockert, la Panthère Rouge, nazie féroce qui cherche à se refaire une réputation en 1947 ?

Parce que ce livre est principalement construit autour de la longue lettre d'Aline à un commissaire de police où elle prétend raconter sa vie, donner sa version des faits : sa naïveté amoureuse. Alsacienne ingénue ou Suissesse cruelle ? Ce roman est inspiré de la vie réelle d'Alice Mackert, la vraie Panthère Rouge. Comme à son habitude, Romain Slocombe enchevêtre réalité historique et roman, comme il a fait du vrai inspecteur Sadosky son Sadorski..

Un roman plutôt court par rapport aux énormes tomes habituels qui passionnera les amateurs de cette période grise où l'on passe d'un camp à l'autre, où tout le monde ment, où l'on commet des horreurs avec en ligne de mire "l'après" (si on survit à la guerre, aux tribunaux d'épuration et à la vindicte populaire). J'ai toutefois quelques réserves sur la forme. L'alternance récit/dossier brise souvent le flot romanesque et le récit un peu trop littéraire d'Aline Beaucaire est assez peu vraisemblable de la part d'une simple femme de chambre aux origines modestes. Même si j'en comprends la nécessité romanesque.

Un livre qui va permettre de (re)découvrir cette époque trouble de l'Occupation et de l'immédiate après-guerre avec ses arrestations et ses procès. Cette période qui a vu "oublier" des coupables, punir quelques innocents et permettre à de tristes personnages d'échapper à une juste punition. Pas le Slocombe le plus saisissant mais un pas de côté qui complète le tableau des Collabos avec une femme dangereuse, ce qui est assez rare. En attendant le prochain Sadorski..
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Je suis une grande fan de Romain Slocombe, notamment de sa série Sadorski, dont je déguste chaque tome comme on savoure un de ces bonbons acides, qui piquent tout en restant une friandise. Car son écriture est acérée et il n'hésite jamais à aller gratter là où ça fait mal, à soulever les tapis de l'Histoire pour y dénicher les paquets de poussières qui y ont été dissimulés (et dont beaucoup préfèreraient qu'ils restent cachés aux regards).

Dans Une sale française, j'ai retrouvé cette atmosphère lourde et grasse des turpitudes humaines durant la seconde guerre mondiale, cette façon de disséquer sans pitié aucune toutes les saloperies dont se sont rendus coupables des gens soi-disant bien sous tous rapports. C'est là que réside à mon sens toute la force de Slocombe, cette autopsie d'une certaine idée de la France, réalisée sous la lumière intransigeante du plus puissant des scialytiques : sa conviction profonde d'écrivain que l'humain n'a pas grand-chose de beau à offrir.

Je déconseillerais cependant à quelqu'un qui ne l'a jamais lu de commencer son approche de Slocombe par ce roman, qui peut s'avérer déconcertant. Les dossiers de police, froids et assez rébarbatifs, qui émaillent les chapitres risquent d'en rebuter certains. Alors qu'en réalité ils servent le récit de deux manières.

Pour commencer, ils offrent une vision assez juste du long travail de fourmi de la police et de la justice de l'après-guerre, dans la recherche des criminels de tous poils. Des personnes ont fini par être traînées devant les juges grâce au méticuleux recoupement d'informations et d'enquêtes sur le terrain. Tels des chiens avec leur os, ces flics obscurs et disparus de la mémoire collective ont abattu un boulot titanesque et c'est une forme d'hommage qui leur est rendu.

Ensuite, dans leur aridité administrative, ils forment un contrepoint parfait au récit à la première personne d'Aline Beaucaire, dont on soupçonne à maintes reprises qu'elle est loin d'être aussi innocente qu'elle le prétend. Un récit ponctué de larmoiements et d'appels à la compassion auxquels on a du mal à croire.

À elle seule, Aline réussit le tour de force de présenter toutes les facettes des Français de l'époque, entre louvoiements, égoïsme, justifications bancales des décisions du gouvernement, antisémitisme fondé sur du vent. Jamais elle n'hésite, jamais elle ne se soucie des conséquences de ses actes. Plus on avance dans le roman et plus on se méfie d'elle. Comme un poisson qui semble beau sur l'étal du poissonnier, mais dont s'échappe un remugle douteux et qui finit par donner la nausée. Aline, c'est l'archétype de ces Français persuadés à la libération de n'avoir rien à se reprocher, alors que...

J'ai également trouvé très intéressant de quitter Paris pour aller à Marseille, ville importante durant tout le conflit, mais dont on entend finalement peu parler dans les livres ou films sur l'époque.

Il y a du James Ellroy dans ce roman, dans la manière implacable et très factuelle de narrer, dans ces personnages interlopes inquiétants et sans pitié, dans l'analyse fine et très documentée d'une société qui s'étouffe dans ses propres contradictions.

Mais il y a surtout du grand Slocombe, au sommet de son art, qui continue ce qui semble être une obsession : dénoncer encore et toujours les multiples formes de gris dans lesquelles nos pères ont évolué et qui ont forgé le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.
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Un titre percutant et intriguant, une photographie de couverture interpellant : il était temps que je me décide à lire cet auteur. de plus, j'ai dans ma PAL les enquêtes de l'inspecteur Sadorski et je vais les lire très prochainement.
Pour découvrir cet auteur, j'ai donc commencé par "une sale française".
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une femme est interrogée par un commissaire de police qui s'intéresse de près à son cas.
Alsacienne, Aline Beaucaire est employée d'hôtel, elle est tombée amoureuse d'un sergent pilote trop beau pour être honnête et l'a suivi en zone libre, franchissant de nuit la ligne de démarcation. le couple rêve de rejoindre Alger, via Marseille – la ville de tous les dangers. Bientôt, l'aventure tourne au drame.
Aline est-elle aussi innocente qu'elle espère le faire croire ? Et quel lourd secret a-t-elle à cacher ? Est-elle cette autre Aline au nom presque semblable, la « Panthère rouge » qui a activement collaboré avec la Gestapo ? Qui est vraiment cette « sale Française » ?
Nous allons alors lire l'histoire racontée, romancée par Aline puis des pages d'archives, des rapports de police, des documents d'époque et qui semblent vrais. Et c'est là la réussite de ce texte, c'est que nous sommes perdus dans l'histoire des Aline, une vraie, une romancée. Il y en a deux.
Nous nous y perdons mais l'époque était tellement brouillée que ce mécanisme romanesque est très efficace. J'ai été troublée, surprise mais très intéressée. de plus, j'ai eu des souvenirs de lecture sur cette période et des personnages, réels, qui réapparaissent dans le texte : le journaliste américain qui à Marseille distribuait des visas...
Même si je me suis perdue à travers ce texte, j'ai apprécié la description de cette période si étrange, si propice à ces agents doubles, triples ou à des personnages ordinaires qui ont essayé de vivre : pas simples d'être alsacien, être français puis allemand...
Ce texte parle aussi des femmes pendant cette période, de "simples" amoureuses, des "Mata Hari", des agentes simples, doubles !! Allez savoir ??
J'ai apprécié les pages qui décrivent le travail dans l'hôtel d'Aline, ses déambulations dans les rues De Marseille, les différentes rencontres qu'elle fait, les différents trafics, les implications de certains...
En tout cas, cette première lecture m'incite à continuer de découvrir les textes sur cette période et les textes de cet auteur mais aussi celui de Julie Héraclés, « Vous ne connaissez rien de moi » .
Je trouve aussi intéressant de faire des textes sur les "mauvais" de l'histoire et sur des pans noirs de notre histoire. j'avais déjà été impressionnée par la lecture de "jouer, trahir, crever" de Frédéric Massot.
Quand le romanesque, le polar s'emparent de l'histoire avec un grand H mais aussi avec un petit h et nous parle de gens ordinaires qui ont vécu, survécu pendant les années troubles de l'histoire.
#UnesaleFrançaise #NetGalleyFrance
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Une sale Française
Romain Slocombe

Mon avis :

Je remercie NetGalley France et les Editions Seuil pour la découverte de Romain Slocombe avec Une sale française.

Qui est Aline Beaucaire ?
Une Alsacienne, femme de ménage, mariée et mère d'un enfant ou bien est-elle Aline Bockert espionne qui collabore avec la Gestapo ?
C'est la question que l'on va se poser tout le long du roman.

Aline Beaucaire, accusée et incarcérée explique dans une confession écrite toute son histoire. Sa rencontre avec Louis Cat son amant, sa fuite avec lui afin de rejoindre l'Algérie, son ignorance concernant l'emploi de son amant comme espion auprès des Allemands. Elle explique aussi qu'on l'a confond avec un homonyme Alice Bocker, même prononciation,pas la même écriture....

Ces chapitres alternent avec des comptes-rendus. concernant Alice Bocker. Ces chapitres sont froids, j'ai eu du mal à les comprendre au début et puis je me suis habitué petit à petit pour les trouver très intéressants et remplis d'informations.

J'ai beaucoup aimé les chapitres concernant Aline Beaucaire, je les ai lues avec attention et intérêt. Alors que son histoire me semblait possible à chaque nouveau procès verbal, je doutais de son témoignage.
L'auteur a bien su maintenir le suspense et la confusion jusqu'au bout sur l'identité d'Aline. Et on ne saura qu'à la fin si elle n'était qu'une sale française ou bien la fameuse espionne surnommée la panthère rouge de la Seconde Guerre mondiale.
Un roman historique captivant inspiré de faits réels qui m'a beaucoup appris.
Je recommande cette lecture sans hésitation.
Belle découverte pour moi de cet auteur.
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