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Une impression mitigée conclut cette lecture d'un auteur dont je suis néanmoins les parutions avec fidélité.

Le contexte de l'occupation allemande en France s'inscrit dans le registre récurrent de certaines séries de Romain Slocombe, avec cette qualité de documentation historique et sociale jamais démentie.

J'ai pourtant quelques réserves pour cette « sale Française», avec cette désagréable sensation de ne pas pouvoir trancher entre fiction et vérité. Les procès-verbaux de police, souvent compliqués à suivre, sont d'une réelle crédibilité quand, de son côté, la confession narrative d'une Aline crédule et naïve sonne faux, avec des airs de bluette un peu évaporée.
Cette distorsion, associée à une lourdeur de détails sans importance et de personnages trop nombreux ont plombé cette lecture que j'ai pourtant terminée par curiosité mais sans l'enthousiasme de certains précédents romans sur la même période.
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Aline Beaucaire, d'origine alsacienne, employée d'hôtel est allée chercher du travail dans les hôtels allemands, où elle fait la connaissance de Louis Cat et d'autres tristes sires, qui travaillent pour le Reich avec un certain Herzog. Elle est rapidement séduite par Cat, beau parleur, qui a de l'argent plein les poches et adhère à son idéologie, son antisémitisme…

Elle va donc le suivre, lorsqu'il parle d'aller en Algérie, en mission. Après une étape dans la famille de Cat, (où elle fait la connaissance de la soeur handicapée par la poliomyélite, aux idées aussi fanatiques que lui) ils vont tenter de passer en zone libre. Cat a un laisser-passer en bonne et due forme fourni par Herzog, mais pour elle c'est plus compliqué.

Ils arrivent enfin à Marseille, première étape, logés dans l'appartement d'un « ami » et mène la belle vie, l'argent coulant toujours mystérieusement à flot, retrouvant la bande constituée en Allemagne, et fricotant avec la mafia locale…

Romain Slocombe, reconstitue pour nous l'histoire d'Aline Beaucaire, traitée de « Sale Française » ou de « sale Boche », selon les lieux qu'elle traverse, alternant les procès-verbaux des interrogatoires, répertoriés avec précision, et le récit que fait Aline à la demande de l'inspecteur. Il revient sur la confusion qui a eu lieu, à la fin de la guerre, entre Aline Beaucaire, et Aline Bockert, alias « la Panthère rouge » qui a collaboré activement avec la Gestapo.

En fait, l'avalanche de procès-verbaux, avec fautes d'orthographe, certaines confusions, ont alourdi la lecture. Déjà, il m'a été difficile d'éprouver de l'empathie pour Aline et encore moins pour les sbires qui l'entourent, et les propos antisémites qui truffent chaque conversation, alors j'ai dû m'accrocher pour arriver au bout de ma lecture.

La démarche de l'auteur est intéressante, car il creuse chaque piste pour aller au plus près de la vérité, en prenant soin de nous prévenir qu'il est parti de faits réels mais en modifiant les patronymes, les lieux.

Finalement, j'ai éprouvé plus de sympathie pour l'héroïne de « Vous ne connaissez rien de moi » de Julie Héraclès dont j'ai parlé il y a quelques temps.

C'est ma première incursion dans l'univers de Romain Slocombe, et je suis restée sur ma faim, je l'avoue. Je tenterai probablement un autre de ses livres pour mieux le cerner.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Seuil qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur

#UnesaleFrançaise #NetGalleyFrance !
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L'occupation allemande au cours de la seconde guerre mondiale a inspiré à Romain Slocombe une série de romans mettant en scène l'inspecteur Sadorski de la police française. Ces romans noirs imprégnés jusqu'à l'écoeurement de cet antisémitisme primaire qui prévalait en France à l'époque présentent un personnage terriblement ambigu, pervers, calculateur, violent et sans pitié. Sadorski dérange et fascine à la fois le lecteur qui cherche le point de rupture de ce anti-héros.
Romain Slocombe cultive à nouveau le thème de l'ambiguïté dans cette période très trouble de notre Histoire avec le témoignage écrit d'Aline Beaucaire interrogée par une fonctionnaire de police. Alsacienne parlant couramment l'allemand, Aline Beaucaire dont le mari était prisonnier de guerre depuis 1940, quitte Mulhouse en laissant son fils à ses parents pour aller travailler à Stuttgart comme femme de chambre dans un hôtel. C'est là qu'elle rencontre Louis Cat, un français de Dole qui travaille pour les services secrets allemands. Si Aline est nullement impliquée dans les actions très discrètes de son amant, elle se réjouit de la possibilité que lui offre Louis de quitter l'Allemagne, de franchir clandestinement (mais très difficilement) la ligne de démarcation et de rejoindre Marseille avec pour objectif d'embarquer pour Alger. L'implication de Louis dans des opérations dangereuses la mettront en danger jusqu'au drame final.
En parallèle de ce récit, le lecteur suit, via des documents de source policière, une enquête menée en 1947 sur une certaine Aline Bockert née en suisse, et dont les agissements ont gravement nuit à la résistance française. le lecteur s'interrogera jusqu'au terme de l'histoire du lien entre ces deux Aline ?
Les pérégrinations d'une femme de chambre alsacienne dans cette France pétainiste des années quarante ne manque pas d'intérêts. Aline Beaucaire n'est certes pas l'oie blanche qu'elle cherche à montrer dans sa confession. Dotée d'une morale très élastique, elle profite sans scrupules de l'argent douteux de son amant et aime s'encanailler avec les truands marseillais. Tout comme Sadorski, Aline Beaucaire est très ambigüe et si elle montre une certaine sensibilité face au sort réservé aux juifs, elle avoue ne pas les aimer.
Inspiré en partie de faits réels, ce roman évoque avec intérêt le sort des alsaciens dont l'annexion de facto des départements en 1940 par l'Allemagne nazie va bouleverser le quotidien des habitants.
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Romain Slocombe, nul besoin de le présenter, auteur majeur s'il en est d'une trentaine de romans dont deux sélectionnés pour le prix Goncourt : « Monsieur le Commandant » (2011) et « L'Affaire Léon Sadorski » (2016). Pour cette rentrée littéraire d'hiver 2024, c'est un roman intitulé « Une sale française » qui prend possession des rayons de nos librairies favorites. On ne change pas d'époque, Romain Slocombe poursuit son analyse fine, et en même temps accessible, d'une période, la Seconde Guerre mondiale, où l'on vit en France, s'affronter des idées politiques, des utopies se confrontant avec une violence inouïe, le tout sous occupation allemande suite à la déroute de juin 1940 et l'armistice, le 22 juin de cette même année, signé en forêt de Compiègne par le représentant allemand Wilhelm Keitel et le représentant français, Charles Huntziger. Jusqu'à l'ignominieuse poignée de main entre le maréchal Pétain et le Führer du IIIème Reich Adolf Hitler le 24 octobre 1940 en gare de Montoire. « Une sale française » est une fiction mais inspirée de faits réels. Certains noms ont été changés bien évidemment mais, comme son titre l'indique, son sujet s'est la collaboration active de Français travaillant pour le SD, soit la Gestapo ou les services de sécurité de la SS dans la lutte acharnée entre services de renseignements anglais, français etc. La complexité des engagements est parfaitement rendu ici. On y croise pour point de départ de l'intrigue, deux femmes aux noms se rapprochant : une certaine Aline Beaucaire et, une autre femme, Aline Bockert surnommée « La Panthère rouge. » Sont-ils la même personne ? Aline Bockert et son engagement fanatique pour les nazis. Sa chasse aux Juifs, ses participations actives aux interrogatoires du SD contre les résistants, etc. Une furie nazie condamnée après-guerre. Aline Beaucaire se décrit auprès de la DST comme étant une femme amoureuse d'un collaborateur servant la SS, une femme éprise et manipulée, tout du moins selon ses dires. On alterne entre les documents de la DST après-guerre, la reconstitution des faits et le témoignage trop naïf d'une Aline Beaucaire n'ayant rien vu ni entendu. Cela est bien évidemment trop beau pour être vrai. Elle connaissait les fréquentations de son amants, les dinés auprès des officiers de la Wehrmacht et de la SS, de la Gestapo ou le SD (nom donné représentant la même entité répressive allemande). Aline Beaucaire rencontre le soeur de son petit ami, elle aussi est une collaboratrice forcenée dont l'amoureux sert dans la LVF et partit sur le front de l'Est combattre le « Judéo-Bolchévisme. » La guerre est aussi l'occasion pour toutes les crapules du grand banditisme de faire de l'argent en changeant de camp selon les opportunités. On y parle aussi des passeurs de la ligne de démarcation qui demandent de l'argent aux personnes souhaitant rejoindre la zone libre. Dans un même élan, il n'est pas rare que ces traîtres vendent le groupe dont ils ont la charge contre la rançon offerte par les Allemands. L'épuration d'après guerre est décrite dans les rapports que s'échangent les différents services à la poursuite des collaborateurs et autres criminels de guerre. Romain Slocombe conjugue, comme à chaque fois, rigueur des recherches effectuées sur le plan historique, et souffle littéraire pour un récit qui ne s'essouffle. L'enquête est passionnante et nous lecteurs/lectrices de terminer ce roman en ayant le sentiment d'avoir appris des choses importantes sur le déroulé de cette guerre des services durant le conflit et l'immédiat après-guerre. C'est un roman qui se lit très vite. Je l'ai dévoré en deux jours. Je le recommande vraiment. N'hésitez pas !
Lien : https://thedude524.com/2023/..
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Grand spécialiste de la seconde guerre mondiale, c'est toujours un plaisir de lire un des livres de l'auteur. Après Léon on retrouve certains aspects poisseux de cet époque bien particulière et pourtant c'est toujours un plaisir à lire, autant pour l'aspect romanesque que pour la somme de connaissances et d'informations que l'auteur y distille.
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Romain Slocombe est un auteur que j'ai decouvert il y a quelques années et que j'apprécie beaucoup, j'ai appris grâce à lui beaucoup de choses sur la période seconde guerre mondiale.

Je n'ai donc pas hésité une seconde pour la lecture de celui-ci qui est plus court que les pavés que j'ai l'habitude de lire de l'auteur mais tout aussi intéressant et documenté comme le montre la dernière page de l'ouvrage.

J'ai aimé suivre le personnage d'Aline Beaucaire jeune femme embauché dans un hôtel en tant que femme de chambre et le fait que le récit soit intercalé avec des rapports de police concernant une autre Aline dont le nom est Bockert.

La lecture est tout d'abord un petit peu difficile afin de relier les deux personnages car pour le premier le récit est facile et concerne sa vie, pour la seconde Alice il est plus difficile de relier les fils de sa vie.

Cependant le cadre et l'époque sont toujours aussi bien retranscrit par l'auteur qui nous embarque à cette période. J'ai de nouveau beaucoup apprécié cette lecture et je relirai cet auteur avec plaisir.
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Un matin, le narrateur reçoit un mail contenant un vieux dossier d'archive. Il concerne deux femmes aux noms semblables : Aline Bockert et Aline Beaucaire. Mêmes leurs dates de naissance sont proches. L'une s'avère être une vraie nazie, l'autre paraît être une femme naïve, dupée par ses relations. Elles ont fréquenté les mêmes lieux, parfois au même moment. A la fin de la guerre, la DST et la police française de l'épuration se sont intéressées à elles. Ces services n'ont pu déterminer si elles étaient des personnes différentes ou non, ni à qui attribuer les faits reprochés.

Le livre débute avec le récit d'Aline Beaucaire, rédigé en 1947. En 1941, alors que son mari est prisonnier dans un stalag, elle confie son fils à ses parents alsaciens et part chercher du travail en Allemagne. Elle est embauchée à l'hôtel Rapp, comme femme de chambre. Elle y rencontre un certain M. Haller et ses ennuis commencent. Elle est alors introduite dans un groupe d'espions allemands. Ce sont les prémices de son histoire d'amour avec Louis Cat, qu'elle va suivre aveuglément, en France, avec l'espoir de rejoindre Alger. Elle déclare ne pas avoir eu connaissance des activités de ses nouveaux amis.

Ses confessions sont entrecoupées de documents officiels, tels que des interrogatoires, des rapports d'enquêtes, des témoignages, etc. Certaines sources ont été rédigées sous l'Occupation, d'autres après la Libération. le narrateur tente de faire émerger la vérité et de nous mener à une intime conviction. En effet, il est difficile de démêler les mensonges. L'histoire est contée par une femme dont la liberté et la vie sont menacées, si elle est reconnue coupable d'espionnage et de pacte avec l'ennemi. En 1942, elle a déjà été condamnée pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et elle a été emprisonnée pendant deux ans. Elle déclare avoir été victime d'une erreur judiciaire. « Tout ce que l'on pourrait me reprocher est d'avoir été imprudente. » (p. 17) Aline est-elle innocente comme elle l'affirme ou est-elle la nazie fermement recherchée ?

Une sale Française, inspiré en partie de faits réels, retrace la période sombre de l'Occupation, en confrontant les déclarations d'une femme, en apparence naïve, à celles de la DST, qui l'accusent d'être une ennemie. Il décrit les amitiés louches, les trahisons, la pègre marseillaise de l'époque, l'espionnage, etc. J'ai été, particulièrement, touchée par la description du passage de la ligne de démarcation. Elle est révélatrice des différentes facettes de la nature humaine. La retranscription de la trame des documents officiels constitue, pour moi, un élément important de l'histoire. Cela permet de découvrir les méthodes utilisées, après-guerre, pour retrouver et condamner les collabos. J'ai ressenti une volonté forte de vérité, malgré l'envie d'épurer. J'ai, énormément, aimé ce roman très documenté.

Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Seuil pour cette masse critique privilégiée.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Aline est une jeune femme quelque peu naïve, travaillant dans un hôtel et ayant rencontré un sergent pilote, dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle décide alors de le suivre en zone libre, mais les événements vont mal tourner. Se pourrait-il qu'Aline soit en fait la même jeune femme qui a collaboré avec la Gestapo ? Les deux noms se ressemblent fortement au point de pouvoir créer le doute. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la police va donc s'attacher à découvrir la vérité.

Il s'agit du tout premier roman que je découvre de l'auteur, et sûrement pas le dernier, tant je l'ai trouvé habile pour apporter un souffle romanesque à un récit appuyé sur une période historique sombre.

Ici, les heures sombres de l'Occupation seront abordées, et j'ai été très souvent bouleversée par les événements. Aline m'a beaucoup touchée, même s'il est vrai qu'elle peut paraître quelque peu dupe à plusieurs reprises.

L'auteur a fourni un grand travail de documentation afin d'étayer au mieux son récit, et je suis admirative par son talent à romancer le tout, afin que ce ne soit jamais pénible à la lecture.

La plume de l'auteur est tout en finesse. le schéma narratif est très intelligent, alternant ainsi les passages sur le parcours d'Aline, afin que le lecteur la connaisse mieux, et les passages de documents apportant interrogatoires et enquêtes. le tout est habilement amené, et c'est très intéressant à suivre.

Un roman sur une période historique sombre. L'auteur a fourni un grand travail de recherches. Mon premier roman de l'auteur et c'est une véritable réussite.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Tomber amoureuse de la mauvaise personne, Aline Beaucaire savait que ce n'était pas une bonne idée, mais le bel aviateur dont les poches étaient remplies de billets était beau et gentil. Alors même s'il fricotait avec la pègre et tenait des propos antisémites, même si ses actes semblaient collaboratifs, les yeux d'Aline se détournaient. Ses questions se ravalaient. D'ailleurs Aline explique tout dans un long mémorandum adressé au commissaire Cottentin – mémorandum qui constituera le corps du roman « Une sale française » parallèlement aux rapports policiers concernant une autre Aline (Aline Bockert dite « la panthère rouge »).

Si je me suis passionnée pour le récit sur Aline Beaucaire, je n'ai pas trouvé l'intérêt d'y insérer des pièces judiciaires sur Aline Bockert bien que le nom des deux femmes ait été très semblable et bien qu'un doute ait été émis sur l'identité de l'une et de l'autre jusqu'à imaginer une seule et même personne. Ces ajouts ont entrecoupés ma lecture cassant le rythme d'une tension qui peu à peu montait. J'imagine que l'intention de l'auteur était peut-être justement de créer une tension narrative en semant le doute dans notre esprit … mais personnellement, j'ai fini par « sauter » ces pages pour poursuivre l'aventure rocambolesque d'Aline Beaucaire. C'est dommage, je pense qu'elle méritait une histoire à elle seule.

Cela dit, j'ai beaucoup apprécié cette sombre lecture qui décrit la vie en zone occupée dans le Jura puis en zone libre à Marseille, les « petits » arrangements des uns et des autres, la survie, les ombres de chacun où se mêlent toutes sortes de gris quand le danger rode et la peur s'invite.

Une tranche de vie à lire certainement.
Lien : https://aufildeslivresbloget..
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De la fiction émanant de faits réels, une mise en garde de l'éditeur sur la répartition des chapitres et la lecture se poursuit prise entre une Aline qui raconte son histoire et les procès-verbaux de l'autre que l'on devine.

L'une existe, se dit entre naïveté écoeurante voire une bêtise profonde et des rêves déplacés en ces temps de souffrance, une histoire d'amour boiteuse et un égoïsme qui balaie la réalité.

L'autre se devine plus qu'elle ne se raconte réellement.
Elle contient toutes les horreurs d'une époque décrite sans concessions. Un dernier procès-verbal évoque les exactions dont elle fut témoin et actrice à donner la nausée.

Alsace, Jura, Marseille, Allemagne, rêve de l'Algérie, etc.. les descriptions font ressentir l'atmosphère bancale voire sordide due aux circonstances, aux zones, aux lieux troubles, aux êtres s'entraidant dans le mal, s'épiant, se trahissant.
Des choix malsains.
Une chasse à l'homme, un antisémitisme, une glorification de l'homme nouveau…
Un crime… la vie n'a aucun prix.

Une fin de livre où l'auteur intervient et nous raconte ce qui se lit en se demandant une fois de plus où est la fiction, où est la réalité.
Cela semble énorme!? Mon ressenti est donc mitigé.
Bien sûr, la liste bibiographique est impressionnante et conforte que ce qui est raconté trouve une origine dans la réalité mais…

Ce malaise ressenti est personnel, je préfère l'Histoire, le Vrai à ce mêli-mêlo entre le réel et le romancé.
Cela dit, le livre accroche, se lit aisément et fait ressentir la période trouble, les êtres en errance, certains passeurs aux deux visages, les milieux mafieux, les injustices et les dérives, les dangers comme l'homonymie (presque).
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