-Katherine?
-Oui?
-Katherine?
-Oui Damon? susurra-t-elle.
-Vas te faire foutre!
_Damon..., commença Bonnie
Il se tourna lentement vers elle, et l'espace d'une seconde, elle crut voir ses yeux briller du même éclat que lorsqu'il s'était agenouillé, tremblant de peur et d'émotion auprès de son frère blessé. Quelque chose palpita furtivement en lui: un mélange de nostalgie, confusion, de peur et de colère. L'instant d'après les boucliers se levèrent de nouveau et le regard noir redevint opaque.
-qui est-ce ? demanda ensuite Damon (à Elena) en pointant le doigt vers son ennemi.
-Stefan, ton frère, dit-elle avec indifférence .
- Et moi, qui suis-je ?
-Tu es Damon et je t'aime .
-Elle a déjà choisi, déclara Stefan. Tu l'as toi-même constaté tout à l'heure. Pas vrai,Elena ?
Il n'avait pas dit ça avec orgueil, ni sur le ton de l'injonction, mais dans une sorte de bravade désepérée.
-Je..., commença Elena en levant les yeux vers lui. Stefan, je t'aime. Mais tu ne comprends pas. Pour l'instant, on n'a pas d'autre choix que de rester groupés. Tu es d'accords ?
- Alors, tu as réussi ?
- Oui ! Je lui ai parlé. Il ne reste plus qu'à l'attendre...
- Tu as mentionné Elena ? S'enquit Matt.
- Oui.
- Dans ce cas, il sera bientôt là.
Pour connaître la vérité, il suffit d'imaginer le pire. On est toujours sûr de ne pas se tromper...
-Katherine?
-Oui?
-Katherine?
-Oui Damon? susurra-t-elle.
-Vas te faire foutre!
Pour connaître la vérité, il suffit d'imaginer le pire. On est toujours sûr de ne pas se tromper...
Pour la première fois depuis son réveil, la jeune fille, bercée par les paroles rassurantes de Stefan, commença à sentir son angoisse se dissiper. Elle resta de longues minutes la tête sur son épaule, à savourer sa présence, bien en sécurité dans les bras.
Enfin, elle leva le menton et perdit son regard dans ses yeux verts. Toutes ses peurs s'envolèrent. Un peu plus tôt dans la journée, elle s'était imaginée le supplier de la sauver de ce cauchemar et de lui rendre son état normal. A présent, elle était résignée.
Pourtant, il savait qu’il n’en ferait rien. Tant qu’Elena serait sur terre, il ne la quitterait pas. Même si elle le haïssait, même si elle le chassait. Il tenterait tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger. Stefan fit un détour par la pension où il logeait : il devait se rendre présentable pour voir ses camarades de classe. Une fois dans sa chambre, il essuya les traces de sang sur son visage et sur son cou, puis il examina son bras : la cicatrisation avait déjà commencé et, en se concentrant, il pourrait en accélérer le processus. Pourtant, il sentait que ses pouvoirs étaient en train de diminuer, et le combat avec son frère n’avait pas arrangé les choses. Bien que sa blessure ne le fît pas souffrir, il était important qu’elle cesse : son apparence ne devait pas susciter de questions.