Undiscovered country, tome 1

C'est avec une certaine curiosité que j'entreprends la lecture de ce comics, confié par un ami fan de bd en tout genre.
Nous sommes plongés dans un monde que l'on pourrait qualifier de post apocalyptique. les références à des univers type Mad Max sont évidentes. On y suit un groupe disparate composé à la va vite de quelques membres qui doivent récupérer un remède au virus qui décime la population depuis plusieurs décennies. Jusqu'ici rien de bien exceptionnel sauf que voilà, le remède en question se trouve aux États Unis, lesquels depuis trois décennies, ont complètement fermé leurs frontières, sans aucune explication, enfermées qu'elles sont sur leur continent dans un mur frontière qui en fait le tour, interdisant toute entrée et toute sortie, et protégée par toutes les forces armées que le pays peut contenir.
Jusqu'à aujourd'hui personne n'a réussi à entrer ou sortir du pays sauf un homme, qui se trouve être le frère de l'héroïne, un médecin plutôt rebelle, faisant parti de groupe dont la mission est de récupérer le vaccin.
Au fil des pages, on en apprend plus sur chaque personnage, et on s'apercevra que chacun a sa petite guerre à mener, l'on découvrira les raisons personnelles de chacun ainsi que leurs personnalités. L'on découvrira également ce qu'il retourne exactement de ce pays autarcique bien que les véritables explications demeurent floues dans ce premier tome.
je dois avouer que c'est assez bien mené, mais j'ai été plutôt déçu par la tournure qu'on pris les évènements au regard de ce que promettait l'introduction. Alors qu'on attendait une certaine direction ( qui aurait pû être d'actualité et donner droit à une chouette critique de notre société actuelle), les auteurs ont préféré une direction autre, plus tournée vers le post apo doublé de fantastique. Néanmoins, les questions du vaccin, de l'omniprésence et de la dangerosité du virus, et la prise en charge mondialisée d'une telle crise sont au coeur du récit, et donne droit à une certaine réflexion sur notre actualité.
Malgré les quelques 160 pages de ce premier tome, il n'en reste pas moins qu'un tome introductif, jouant à merveille son rôle. Annoncé en cinq volumes, nul doute que les prochains tomes iront beaucoup plus loin, on l'espère, en matière de réflexion, d'avancée du récit et d'action en tous genres. Les aspects très Madmaxiens de cette histoire sont plutôt bien foutus, le tout est très bien rendu par les graphismes, couleurs et encrages.
Il y a quand même juste cette petite idée sous jacente et agaçante qui traverse le récit de long en large selon laquelle l'Amérique serait, je dis bien serait, le grand sauveur de l'humanité.... Affaire à suivre...

J'ai été attiré par le synopsis de cet album : un futur où les États-Unis se sont refermés sur eux-mêmes, tandis que deux superpuissances, une alliance Europe-Afrique et une zone Asie, se partageaient le monde. Mais l'humanité risque de s'éteindre à cause d'un virus mortel et la solution à cette pandémie se trouve peut-être au coeur des États-Unis. Les deux superpuissances vont devoir s'unir et surtout trouver un remède dans un pays complètement hermétique aux visiteurs depuis plus de 30 ans !
Et l'histoire partait bien mais j'ai décroché petit à petit du récit. La faute à des idées trop délirantes (le bison carnassier ou les requins volants), à des personnages trop fantasques et surtout une histoire qui part dans tous les sens.
Il y a trop d'énigmes, trop d'étrangetés et trop de personnages d'un coup, je me suis senti perdu quant aux buts de chacun, quant à leurs relations et leurs alliances.
Il y a tout de même des idées intéressantes, notamment tous ces clins d'oeil à la culture américaine mais c'est devenu trop brouillon pour moi au fil des pages.

Pas de quoi se bouffer les doigts d'excitation en attendant la suite, mais Undiscovered Country a une touche barrée qui ne peut laisser indifférent.

Avec un premier tome qui campe les protagonistes avec quelques lourdeurs (un personnage a son moment dans l'action, on en profite pour lancer le flashback qui justifiera sa présence et son importance dans le dit moment) on ne sera pas trop chamboulé par un récit qui prend vraiment le lecteur par la main. Pareil quant à la définition des personnages qui, s'ils ne sont pas unidimensionnels sont tout de même sacrément prévisibles, ne surprendront pas trop leur monde quant à leurs côté borderline mous et exceptionnels chiants.

Pour le moment, assez peu d'audace dans le prétexte presque post-apo et de la reconfiguration d'un monde sans USA, aussi maladroit qu'improbable et globalement très américain dans son analphabétisme géopolitique et son indifférence globale pour tout ce qui sort de ses frontières.

C'est gentillet et le point fort réside dans l'outrance visuelle et décomplexée, certainement pas dans le scénario.

Pour le moment, ça ne m'emballe pas plus que ça, et si je dois me taper 5 tomes pour découvrir que les parents des héros (sur lesquels on insiste assez lourdement) sont en fait les méchants, je crois que j'en viendrais à hurler au scandale et au remboursement des quelques heures de ma vie perdues à lire des trucs funs mais sans ambition, sans profondeur, sans risque et finalement sans écriture.