Les temps à venir en découvriront d'autres.
Pourquoi l'homme borné penserait-il
Que rien n'existe que ce qu'il a pu voir ?
Et si dans la belle sphère brillante de la lune
Ou dans chaque étoile invisible
Il apprenait d'aventure qu'il y a d'autres mondes ?
Après de longues tempêtes et ouragans,
Le soleil dévoila enfin son joyeux et clair visage ;
Car lorsque le sort a montré toute sa rancune,
Il faut qu'apparaissent des heures bienheureuses ;
Sinon, les êtres seraient souvent désespérés...
Ils se résolurent enfin à aller de l'avant,
Jusqu'à ce qu'ils aboutissent à une fin, qu'elle soit intérieure ou extérieure,
Ce chemin ils prirent donc, le sentier le plus battu,
Et par où l'issue de ce labyrinthe semblait se trouver...
Son nom était Talus, fait d'acier moulé,
Immuable, irrésistible, éternel.
Dans sa main un fléau de fer,
Dont il battait le mensonge pour révéler la vérité
Que nul n'attribue à soi-même
les victoires qu'il doit à la grâce.
Nous n'avons de force que pour le mal:
tout le bien vient de Dieu en acte ou en volonté.