Rue de la Sardine

Les habitants de Cannery Row à Monterey voient leur quotidien rythmé par la vie du port et animé par quelques figures emblématiques...

Je dois tout d'abord avouer que si mon Book Club n'avait pas choisi ce titre, je ne m'y serais pas attardé de moi-même : la vie de paumés qui errent toute la journée tout en buvant de l'alcool, très peu pour moi. Mais c'est Steinbeck. Mais je l'ai lu en V.O. Mais c'est tout de même plaisant à lire, ne serait-ce que les descriptions de la vie marine à marée haute et basse.
Les personnages sont attachants, certes, mais je n'ai pas du tout apprécié (comme je pouvais m'y attendre) ce groupe d'hommes sans travail fixe qui boivent toute la journée et ne savent rien faire sans tout casser comme de vrais gamins.
Steinbeck s'attache à nous faire partager un bout de vie des habitants de Monterey, à nous faire comprendre que l'Amérique ce n'est pas que du rêve et des paillettes à Hollywood. Il y a comme un fond d'étude ethnologique dans cette histoire, ce qui est finalement le but le plus intéressant de cet ouvrage. Il ne s'y passe rien de bien passionnant, comme dans la vie de tous les jours et de tout un chacun. L'Amérique ouvrière, l'Amérique au chômage, l'Amérique... sous un angle qu'elle préfèrerait que le Monde ignore. Steinbeck, c'est l'écriture vraie, sur la vraie vie. Peu importe si on trouve cette histoire intéressante ou non. Tout ce qu'il y a à retenir, c'est qu'elle est intemporellement triste de vérité(s).
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Il n'y a pas de réelle histoire dans ce court roman de Steinbeck mais plutôt une panoplie de portraits, des destins qui se croisent, se chevauchent. Steinbeck y croque la vie dans les années 30 de la rue de la Sardine, une des rues de Monterey en Californie où il a vécu quelques temps. C'est la description d'une ville, ou plutôt d'une rue et de ses habitants. Des habitants au caractère bien trempé, drôles et tendres à la fois, à qui il arrive tout un tas de petites mésaventures rocambolesques qui les rendent tous terriblement attachants malgré leurs vices et leurs défauts. A travers ces nombreux portraits, Steinbeck livre là une belle étude sociologique sur l'humain dans ce qu'il a de meilleurs et de moins bon. Il dresse aussi le portrait de l'Amérique, son Amérique, avec comme toujours avec cet auteur une grande dimension sociale, une critique simple et honnête sans jamais être moralisante. Steinbeck décrit les gens tels qu'ils sont avec un profond humanisme. Et c'est ce que j'aime chez lui.
Il m'a toutefois manqué un petit quelque chose dans ce livre pour en faire un récit vraiment passionnant.
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Étant un très grand fan de l'oeuvre de Steinbeck, j'avais hâte que de lire ce livre qui est décrit comme l'un des 5 meilleurs de l'auteur. Surtout que la note sur Babelio était de 4 étoiles. J'ai été toutefois déçu. Peut-être trop de descriptions de lieu, peut-être est-ce l'histoire qui ne m'a pas plu.

Je ne me suis pas senti emporté comme dans tous les autres romans de Steinbeck. Son écriture est belle, comme à l'habitude, mais il manquait certainement quelque chose du côté du récit. J'ai l'impression d'avoir lu des bribes d'un village bizarre et pauvre de la Californie.

Je conseille toujours Des souris et des hommes ou La perle pour commencer l'oeuvre de cet auteur. J'espère que sa suite sera meilleure!

Deuxième roman picaresque de Steinbeck que je lis, après le truculent Tortilla Flat, je dois bien avouer que sans parvenir à égaler la vivacité de ce dernier, John Steineck parvient à planter l'atmosphère singulière de sa rue de la Sardine avec talent. le microcosme cintré qui y évolue amuse et émeut (légèrement) et cela suffit pour faire de ce livre une lecture agréable et distrayante. Je conseille toutefois au lecteur de ne pas poursuivre l'expérience avec Tendre jeudi, dont la qualité littéraire laisse franchement à désirer, à moins que je ne sois tombé sur une mauvaise traduction...

« Rue de la Sardine » c'est à Monterey, Californie.
Là vit toute une petite foule de personnages sans le sou, un peu en marge de cette Amérique qui « a réussi », celle du Business et des Dollars.
Toutes ces petites gens subsistent avec trois fois rien, de la débrouille quotidienne, mais aussi avec du coeur et leurs émotions brutes.
John Steinbeck avec son génie de la description nous raconte leurs existences avec tendresse et humour. Et cette poésie éternelle de l'humain et de la nature nous embarque malgré nous.
J'ai beaucoup aimé.

Court et très plaisant, facile à lire, Rue de la Sardine n'a pas la dimension des Raisins de la colère. Mais c'est un bon roman dont l'intérêt principal tient dans les personnages, attachants et profondément humains, avec toute la complexité que cela implique.
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