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EAN : 9782873865177
320 pages
Racine Lannoo (01/09/2007)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Jean Stengers s'est occupé de Léopold II et du Congo durant quarante ans au moins. Il a longuement travaillé à la fois dans les archives étrangères et dans les archives belges. Ce qu'il nous offre ici est un ensemble d'études qui couvrent un siècle d'histoire: elles vont du 17 février 1860 - date du premier discours colonial du futur Léopold II - jusqu'à l'indépendance du Congo, le 30 juin 1960. On y trouve abordés la plupart des aspects majeurs de la politique du R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce recueil d'article rassemble les principales contributions de Jean Stengers à l'histoire du colonialisme belge. L'ouvrage est très engagé sur le plan historique. Il procède d'une philosophie de l'histoire toute voltairienne qui fait la part belle au rôle des grands hommes et prend en compte la dimension du hasard. On peut évidemment reprocher à cette démarche une sous évaluation des déterminismes à l'oeuvre dans tout phénomène historique.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dans la fixation des frontières, on s'en rend compte, Léopold II a dû son succès à des éléments multiples. Eléments fondamentaux d'abord: la promesse de la liberté de commerce, qui est à la base de tout; la réputation même du Roi, de ce petit souverain philanthrope, auquel on prête un idéalisme un peu naïf, et qu'on ne pourrait maltraiter sans faire preuve de mauvais coeur; l'existence, dans le cas de la France et de l'Allemagne, du droit de préférence. Mais l'élément accidentel est aussi présent, et bien présent. L'accident c'est la soudaine impulsion de Bismarck à ajouter un article 6, relatif aux frontières, à la convention avec l'Association du Congo; l'accident, c'est l'impulsion à laquelle Léopold II lui-même obéit en étendant soudain ses frontières, d'un grand coup de crayon, vers le sud; l'accident c'est l'"erreur stupide" commise au Foreign Office en août 1885.
Ces accident, pouvons-nous les reléguer au second plan, et ne nous occuper, lorsque nous traitons de grande histoire, que des facteurs fondamentaux? On voit bien que ce n'est pas possible, car ils ont influencé le cours des évènements de manière décisive. Leur place, d'où on ne peut les expulser, est aussi de premier rang.
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