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EAN : 9782379100314
264 pages
Livr's Editions (05/03/2020)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Néoberlin. Hans n’a qu’un rêve : vivre de sa passion, la guitare, monter un groupe et remettre au goût du jour le heavy metal. Qu’importe si imposer ses idées, ses paroles et sa musique dans ce monde dévasté où la militsia surveille chaque fait et geste se révèle un combat permanent. Son meilleur ami est plutôt d’avis qu’il devrait travailler à l’usine pour gagner sa croute au lieu de courir après la gloire éternelle. Un beau jour, les Gun’s passent de l’ombre à la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un grand merci à Livr'S Editions et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Mauvais genres de mars 2021.

Septembre 2063. Neoberlin. Dans un monde où l'empire soviétique a pris possession des territoires suite à un évènement historique.
Hans Schmidt est un guitariste fan de heavy metal complètement paumé dans sa vie. Abandonné par son père lorsqu'il était petit, il vit avec sa mère, Ana, qui ne lui montre que du dégoût et de la haine. Leur vie n'est faite que de conflits permanents.
Hans décide donc de quitter cette ambiance pour aller vivre chez son pote Max, accompagné bien sûr de sa gratte Carrie, et de sa poudre, ses deux dépendances.
Hans a une révélation : il veut monter son groupe de Heavy Metal, et pousse Max, batteur, à en faire partie.
Cette idée folle va se réaliser et le binôme va partir à la recherche d'autres musicos, d'une salle de répét, et bien sûr devoir trouver un nom de scène.
S'enchaîneront les premiers concerts, et l'ambition grandira au fur et à mesure du succès et des prises de drogue du leader, ainsi que sa violence.

Hans, qui s'est rebaptisé Richard pour l'occasion, va sombrer petit à petit au point d'avoir des hallucinations... qui le mèneront vers la vérité sur sa mère et sur le No man's land présent dans Neoberlin...

Ce roman rôde dans l'univers fantastique et un peu polar, tout en étant une sorte d'autobiographie d'un rocker fictif accro au credo sex, drug & rock'n'roll.
Il est donc inclassable.
On prend plaisir à détester Hans, qui est exécrable avec ses potes, sa copine, sa mère, et préfère se poudrer le nez et jouer de la musique aux humains qui l'entourent. Il préfère même davantage Carrie à sa copine Tania.
L'auteure a su jongler entre réel et fantastique pour parfois nous mener en bateau. J'ai trouvé le côté fantastique un peu trop présent à mon goût.

Le petit plus : de belles références musicales disséminées au début des chapitres !
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Chose plutôt rarissime, j'ai réellement du mal à « classer » ce livre, eh oui, il m'arrive de ne pas trop savoir où ranger une de mes lectures, cela dit, ce n'est pas réellement gênant, si ? Je l'ai donc mis dans les dystopies, bien que, certains éléments pourraient le mettre en fantastique, d'autres en uchronie, d'autres encore en roman psychologique.

Si de manière générale, dans ce genre de roman très psychologique, j'aime avoir des détails, l'auteure a fait le choix de ne pas trop en donner et de ce concentrer sur ce côté psychologique que j'affectionne. Alors oui, j'aurais aimé un peu plus de détails, mais honnêtement, j'ai trouvé que cela n'était pas gênant au point d'en faire un point négatif. Tout ce qui se révèle faire partie de la psychologie est travaillé, et j'en suis venue à me demander si je ne devenais pas moi-même un peu parano ! Je peut dire que l'auteure a su me tourmenter et me torturer à pas mal de reprise, je me suis imprégnée du récit, je me suis mise à la place de Hans, j'étais lui, il était moi, nous ne faisions qu'une seule et même personne, de là mon impression de devenir un peu folle. Oui ok, je sais, je le suis déjà, mais bon, pas la peine de le souligner !

Ce roman est « classé » dans la collection Névrose chez Livr's Editions… franchement, il n'y a pas mieux comme place pour lui, c'était celle qui lui fallait. L'auteure a su mélanger les genres pour un résultat qui, en moins de 300 pages, vous embarque dans un esprit totalement torturé. Pourtant, plutôt que de nous faire ressentir un certain malaise, nous avons envie de plonger plus profondément pour en apprendre encore plus. A travers ses personnages, et principalement Hans, Marianne Stern a su toucher et titiller notre propre psychologie, notre esprit en pleine ébullition va encaisser chacune des choses que celui de Hans encaisse. Chacune des « apparitions » vous apparaîtra dans le réel et non pas uniquement à travers les pages d'un livre.

Hans est le genre de personnage que l'on déteste d'entrée de jeu, il faut dire qu'il ne fait absolument rien pour que l'on se sente bien en sa présence, ni que ce que nous voyons à travers lui nous donne un soupçon d'envie de voir évoluer cette impression de détestable en autre chose. Malgré tout, j'ai ressentie cette envie urgente de le comprendre, de réussir à changer d'avis sur lui, de ne plus sentir ce mal-être qu'il dégage, de le faire changer ou évoluer dans le bon sens et qu'il soit un peu moins tête à claques.

Pour moi, le point central est la psychologie, tout le reste n'est là que pour servir ce côté psychologique. L'époque, le décor, le milieu dans lequel nous évoluons, l'ambiance du récit, les personnages secondaires, …

L'auteure développe le côté musical également, après tout, c'est quand même la passion de ce cher Hans ! Mais cela implique tout ce que ce milieu a de bons, comme de ce qui l'est beaucoup moins. N'oublions pas les addictions telles que la drogue et l'alcool ! Il faut avoir l'esprit bien accroché, mais le résultat est là, alors franchement, prenez sur vous, sortez de vos habitudes et de vos zones de confort, osez voir la vie à travers les yeux et l'esprit de Hans.

Je ne vous cache pas que cela fait pas loin d'une semaine que j'ai terminé ma lecture, il a pourtant fallu que je laisse mon propre esprit se reposer un peu avant de pouvoir poser les mots que vous êtes en train de lire en ce moment. C'est un roman qui marque, qui laissera forcément une trace en vous, mais qui vaut la peine que nous lui accordions un peu de notre temps.
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Un bouquin qu'on m'a offert au motif que dedans “il y a du hard rock et du heavy metal, ça va te plaire”. Ben non. En lisant la quatrième et les premiers chapitres, j'ai pensé aux années 80 en pensant qu'il avait été édité à cette époque reculée. Non plus. Un contexte de joug communiste patronné par Moscou dans les années 2060 après une apocalypse nucléaire, on se croirait revenu aux grandes heures de l'anticipation des années 50-80. le concept fonctionnait à l'époque et avait du sens par rapport au contexte de guerre froide. Aujourd'hui, il est daté de chez daté, pour ne pas dire périmé, vu que le bloc communiste et l'URSS se sont effondrés au début des années 90.
Le décor post-apo aurait quant à lui gagné à être davantage présent. S'il n'a pas vocation à constituer le coeur du sujet, là pour le coup, il se retrouve si peu exploité, si loin à l'arrière-plan qu'il ne sert à rien dans le roman, ce qui pose la question du bien-fondé de son existence.
L'histoire tourne autour de la trajectoire du protagoniste et de ses rêves de musique rock. Sauf que voilà, Hans a tout du personnage tête à claques et imbuvable auquel il est impossible de s'attacher et encore moins de s'identifier. le rejet que suscite le Teuton turbulent est tel que suivre ses aventures rock'n roll donne tout son sens au titre : le supporter jusqu'à la dernière page est pour le lecteur un long, très long chemin, aussi désagréable que les pires tortures de l'enfer.
La trajectoire de Hans et de son groupe est classique : difficultés sociales, problèmes familiaux, musique comme moyen d'évasion et de rébellion, drogue et alcool avec tous les débordements qu'on peut imaginer derrière, tensions au sein d'un groupe de rock plein de fortes personnalités (trop en retrait dans le roman où Hans s'étale au détriment des autres protagonistes qui de ce fait peinent à exister). Un parcours crédible qui rappellera pas mal de grandes stars et de groupes phares de la musique qui secoue, ce qui est la grande qualité de ce roman, riche en références et documenté sur le sujet… et peut-être aussi un défaut, avec son air de déjà-vu qui croise le mal-être de Curt Cobain, les penchants alcoolisés de Guns N' Roses, la pharmacopée des Rolling Stones et la violence de Sid Vicious.
Bref, pas un mauvais roman mais les choix pris d'écriture ne m'ont pas convaincu. J'aurais sans doute été davantage emballé dans un cadre historique années 60 qui aurait eu du sens niveau guerre froide, révolte de la jeunesse et bouillonnement musical autour du rock.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Première critique pour le projet Masse critique « mauvais garçons », voici mon ressenti par rapport à cet ouvrage.

Ecriture : C'est un récit composé à la première personne et au présent. C'est un roman donc plutôt destiné aux lecteurs occasionnels et/ou aux jeunes adultes. On aurait pu dire aux ados mais le contenu est bien trop violent pour un public non averti. le rythme est soutenu (parfois un peu trop même) et le style est clairement sombre et violent pour donner du crédit à cet univers.

Catégorie/ thématique : On est là dans un dystopie fantastique, une histoire de fantômes mêlant un futur où l'empire Russe serait tout puissant, à la montée foudroyante (un peu trop peut-être) d'un groupe de Metal, le tout accompagné d'une vertigineuse descente aux enfers sous l'emprise de drogues, d'alcool et de sexe. le background est sombre, le ton est posé, net et sans équivoque.

Personnages : On va donc suivre l'histoire de Hans « Richard », le guitariste, chanteur, fondateur du groupe en question. le récit à la première personne tendrait à l'identification mais là, la magie n'opère pas. Difficile en effet de s'identifier à une ordure de première, à un camé pathétique. Hans n'a rien de sympathique , rien d'héroïque, rien même d'empathique… On a même hâte d'en finir avec lui… Il vivote au milieu d'un groupe bouffé par les luttes intestines dont il est le principal instigateur bouffé par ses dépendances et ses excès de violence.

Scénario : Il est un peu long à se mettre en place, on a du mal à savoir si l'on est à l'intérieur d'un drame psychologique ou d'une histoire fantastique plus classique, certainement un peu des deux…
Mais du coup, c'est un peu long et sans but par moment. On se pose des tas questions qui ne trouveront pas de réponses et les ressorts scénaristiques sont des plus classiques voir sans surprises ou absurdes. Parfois on se retrouve plonger carrément dans un vieux nanard fantastique du type Amytiville 4 ou pire, alors que le ton général aurait tendance à nous emporter vers un drame à la « requiem for a dream ». le mélange des deux est pour ainsi dire difficile à digérer.
La descente aux enfers de Hans est plus que méritée , avait-elle besoin d'être accompagnée d'une horde de spectres ?

Conclusion : ce mélange des genres à la première personne est trop peu profond pour nous emporter avec lui. Pourquoi cette dystopie ? Pourquoi cet apport fantastique sans réponses ? Pourquoi ce choix de la première personne ?
On regrette peut-être aussi le manque de référence au monde « Metal », les quelques intros de chapitre ne nous entraînant pas plus que ça dans l'univers. La touche fantastique n'apporte pas grand-chose et la dystopie n'est pas exploitée, on a l'impression d'un manque de d'organisation dans le récit général.

Les+ : - Un récit sombre, nerveux et sans concessions.
- Une descente aux enfers effroyable

Les- : - La première personne au présent
- le scénario trop « simpliste »
- le personnage principal imbuvable
- Un univers bien trop filigrané
- Un mélange des genres maladroit
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Je remercie Babelio et Livr's Editions pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique de mars 2021

Ce livre n est pas évident à classer cependant il m'a offert de beaux moments de lecture.

On suit là vie de Hans, un anti héros. Un personnage qui a vécu une vie remplie de maux à la sauce d'un père absent et d'une mère qui n'a de rôle de mère que le nom. Enfin c'est ce qu'on nous fait croire au fil de la lecture.

Une ambiance de metal, drogue et décadence pour ce personnage que l'on déteste.

L'auteure joue de la psychologie des personnages agrémentée de relation toxique pour une descente aux enfers bien amenée.

Un roman entre réalité et fantastique.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Réflexion faite, mieux vaut noyer mon impatience dans un nouveau verre de vodka. La potion magique russkie qui soigne tous les maux.
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Les rares gens du coin finissent tôt ou tard par éprouver des pulsions suicidaires, ce n'est pas possible autrement ; on ne peut pas choisir de son plein gré de vivre dans ces contrées noyées dans une tristesse permanente.
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Les femmes écoutent seulement ce qu'elles ont envie d'entendre, elles voient ce qu'elles veulent voir. En l'occurrence, celle-là s'imaginait passer la soirée entre les bras d'un prince charmant qui lui offrirait l'amour éternel. L'histoire de pomme empoisonnée ne l'intéressait pas, pas plus que la fin du conte où le prince se tire lâchement la queue entre les jambes au matin, une fois qu'il a bien pris son pied et décuvé.
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Un crépuscule apocalyptique étire ses ombres sur le no man's land. Les terres désolées disparaissent tandis que le ciel, aquarelle rouge sang issue de l'imagination d'un peintre démoniaque, s'assombrit. Le vent a sculpté les nuages, leur donnant des formes torturées, invraisemblables, dont les contours noirs se découpent sur l'horizon en feu.
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Je suis un monstre à trois visages : le Tyran, l’Égoïste et le Violent. Quoi que je fasse, les trois cohabitent en moi et s'expriment à tour de rôle avec plus ou moins de puissance, selon les circonstances.
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