Vous connaissez l'histoire du docteur Jekyll, qui met au point une drogue permettant de séparer sa personnalité en deux, l'une gentille si l'on peut dire, la sienne, et l'autre, la terrifiante et la froide personnalité de Mr. Hyde. Non ? Bah maintenant si ! Intentionnellement, bien qu'il ne savait pas quel enfer il allait affronter, notre bon docteur créé cette drogue qui le précipite vers sa chute, et quelle chute ! Ça se passe assez vite, en fait. Par la personne d'Utterson, un notaire curieux et décidément oui, trop curieux, on découvre l'effroyable vérité.
Hyde a pris le dessus sur Jekyll, tous deux sonts morts, voilà la dualité incessante entre le “bien” et le “mal”, auquel on assiste sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Je croyais que Hyde ou Jekyll, même, allait se relever et nous flanquer la frousse, et bien non, tous deux sont morts. Et entre ça, il y a ce qui amène à cette fin, un début d'amitié entre Jekyll et Utterson (qui se connaissent déjà), des soupçons des domestiques…
Et la question que je me suis posée à la fin, bien qu'en fait, quand on y pense, cela importe peu, mais quand même, j'avais cette question-là à l'esprit : Utterson dira-t-il toute la vérité à la police ou aux témoins de la scène macabre, ou taira-t-il le secret du bon docteur Jekyll, meurtrier presque malgré lui ? Car ce n'est pas lui qui tuait, c'était Hyde. Mh, méditons !
Ecrit d'une main de maître dans tous les cas !
(La chronique entière sur mon blog aborde les autres nouvelles de l'auteur, disponibles dans mon édition de ce roman.)
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