AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 4833 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un peu partout dans le monde, dans les diverses sociétés et depuis l'aube des temps, le mythe de l'homme double ou de l'homme au double visage a hanté l'humanité. Probablement aussi parce que la tradition veut que les visages et les personnalités constitutives de ce couple soit diamétralement opposées et que l'on ne sache jamais trop par avance à laquelle on aura affaire. C'est vrai, c'est inquiétant, que ce soit avec nos amis ou avec quiconque d'ailleurs, on aime bien savoir si c'est du lard ou du cochon et la duplicité de l'interlocuteur est toujours quelque chose de très mal vécu et de foncièrement angoissant. de l'exemple fameux du dieu Janus des Romains à l'incroyable Hulk des séries américaines en passant par une myriade de loups-garous et autres dieux ou héros polymorphes d'ici ou d'autre part, tous ont eu la part belle dans l'imaginaire collectif.
Au XIXème siècle, quelques écrivains ont su donner chair à ces mythes, ces récits fondateurs de l'humanité, il y eut Johann Wolfgang von Goethe avec son mythe de l'apprenti sorcier, il y eut Mary Shelley avec son Frankenstein ou le Prométhée moderne et il eut Robert Louis Stevenson avec son étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.
Mais ce que l'auteur réussit parfaitement, c'est à glisser son doigt sous notre épiderme et à nous faire sentir qu'en chacun de nous, deux êtres (au moins) sommeillent. L'un franchement plus reluisant que l'autre, qu'on n'ose pas trop montrer et qui nous fait honte parfois, mais qui est pourtant tellement constitutif de nous-même.
Un peu à l'image du héros de Kafka dans le Procès, Stevenson fait vivre au personnage intègre de l'avoué Utterson la douloureuse expérience d'une introspection minutieuse de son passé. Je vous restitue le passage en question :

« Tout en continuant à cheminer, il réfléchit un moment à son propre passé. Il explora les moindres recoins de sa mémoire. Sait-on jamais ? N'aurait-il pas commis jadis quelque iniquité qui, tel un diablotin, pouvait toujours resurgir ? À première vue, son passé semblait pur, et il aurait dû pouvoir scruter le sans broncher. En réalité, il était atterré et tremblait à l'énumération de ses fautes. Comme elles paraissaient nombreuses ! »

Évidemment, cela chatouille forcément quelque chose de nous-même et cette nouvelle est une véritable orfèvrerie. le message de R. L. Stevenson pourrait être "en chacun de nous, un Mr. Hyde sommeille, et ce Mr Hyde fait peur, à tout le monde, mais surtout à nous-même". Bien sûr, le suspense voulu par l'auteur a forcément pâti de la notoriété de l'ouvrage et l'identité cachée de Hyde (Hyde rappelle tellement le verbe to hide que ce n'est presque plus un jeu de mots) ne fait guère de doute pour le lecteur du XXIème siècle, mais tel ne fut pas toujours le cas, notamment à sa sortie en 1886.
C'est donc une narration bien menée et qui possède de fort nombreuses qualités, qui conserve toute sa fraîcheur et qu'on aurait tort de se priver d'encore lire ou relire, mais tout ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          1121
Comme tout le monde, je connaissais l'idée de la personnalité double à l'origine du roman de Stevenson.

Mais je n'avais pas en tête la structure vaguement fantastique de l'histoire, les personnages secondaires, le suspense ou même l'idée philosophique sous-jacente que nous avons tous un Mister Hyde en nous (et pas juste certains de mes collègues pénibles...). Je me suis donc régalée à cette lecture !

Outre mon plaisir, j'en retiendrai peut-être qu'il ne faut pas jouer avec le feu, les sels impurs ou notre côté sombre, sous peine de perdre le contrôle... mais que, quand on réprime tout en soi, on se retrouve avec une vie morne et terne comme celles de Utterson ou Lannion...

J'ai donc l'impression que Stevenson nous a posé plein de questions sur la nature humaine dans son conte psychanalytique, mais s'est bien gardé de nous donner des réponses... Soit le Docteur Stevenson ne les avait pas, soit son Mister Hyde l'a empêché de nous les donner...

Challenge XIXème siècle
Pioche dans ma PAL avril 2018 - merci @Witchblade !
Commenter  J’apprécie          812
Je viens de me pencher sur L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieur Hyde et je puis vous avouer que je n'avais encore jamais lu ce court roman de Robert Stevenson. Il fait sans doute partie de ces livres entrés dans une sorte de grande légende littéraire dont on connaît les contenus presque par coeur sans même les avoir lus.
Qui ne connaît pas en effet cette dualité douloureuse, déchirante, violente sur laquelle repose le ressort narratif de ce roman ? Sans doute les adaptations cinématographiques ont contribué à donner un écho presque intemporel à ce récit qui, du reste, dépasse sans aucun doute la sphère fantastique, même si elle en porte la genèse.
Je me souviens d'ailleurs d'une adaptation savoureuse avec le truculent et grimaçant Jerry Lewis dans une version humoristique et totalement déjantée.
Je vous rappelle très rapidement le sujet au cas où vous l'auriez oublié.
Le docteur Henry Jekyll est un médecin londonien, précurseur des tendances de la médecine psychanalytique moderne... Ayant diagnostiqué deux éléments de sa personnalité, - le bien et le mal, il a la volonté de vouloir les dissocier grâce à une expérimentation qu'il engage sur sa personne. Sa volonté est de se libérer de la part malveillante qui sommeille en lui, de l'évacuer pour que ne subsiste désormais plus que la part bienveillante. L'opération réussit qui donne naissance à deux personnages distincts : le praticien distingué, le docteur Jekyll, estimé de la haute société, et le monstre abject et dépravé, Mr Hyde. Croyant se libérer ainsi de ses cruelles angoisses, Jekyll tombe en fait sous la domination absolue de Mr Hyde... Il va ainsi comprendre qu'il est impossible de séparer en l'homme le bien et le mal…
Mes premiers pas dans ce texte m'ont permis de renouer avec ce style de narration qui ne me semble plus guère pratiqué aujourd'hui par les auteurs contemporains et c'est bien dommage car je trouve ce procédé bien percutant, un récit enchâssé dans un autre, tel que le convoquait avec un talent immense un certain Stefan Zweig. C'est tout le charme désuet des romans de la période victorienne que j'ai retrouvé dans ce texte, qu'on peut lire aujourd'hui avec nos lunettes contemporaines.
Ici, les deux personnages, - le Docteur Henry Jekyll et son alter-ego diabolique Mr Hyde, nous sont présentés par  Utterson de Gaunt Street, juriste de son état, à la faveur d'une première scène où un homme pressé, courant dans une rue comme s'il fuyait quelque chose, fou furieux, renverse sur son passage une fillette, la piétinant presque, sans même donner le signe qu'il se préoccupe de son sort...
Le décor est planté.
Peu importe finalement qu'on connaisse déjà ou non le récit et son dénouement, la saveur de ce roman fantastique, aux allures gothiques, nous revient dans sa complexité vertigineuse qui interroge ce sujet intemporel qu'est le bien et le mal et la confrontation permanente de ces deux versants. Car c'est bien de cette affrontement que veut nous parler l'auteur, je veux dire l'affrontement, cette dualité en nous, qui nous constitue, corps et âme, dans le tumulte des flots de l'existence.
Robert Stevenson se saisit du genre fantastique pour nous amener devant un miroir effrayant, nous montrer l'envers du décor, c'est-à-dire le tréfonds de nos âmes, l'autre côté obscur qu'on connaît à peine de nous, qu'on ignore peut-être, enfoui par notre propre histoire et ses ressorts parfois insaisissables.
Qu'importe que nous connaissions par avance le dénouement, Robert Stevenson m'a emporté ici dans une narration fort habilement menée, une écriture ciselée et quelque chose qui en fait un texte de qualité qui, finalement, malgré l'apparence désuète, n'a peut-être pas pris une seule ride depuis toutes ces années. C'est la force de ces grands romans classiques.
Commenter  J’apprécie          7428
« Dr Jekyll et Mr Hyde » fait partie de ces oeuvres qui se sont dépassées elles-mêmes en tant que telles. Nul besoin d'avoir lu le roman de Stevenson pour en connaitre les tenants et aboutissants. On ne compte plus le nombre d'adaptations dont il a fait l'objet, des plus littérales aux plus loufoques. Il faut dire que « Dr jekyll et Mr hyde » aborde un des thèmes les plus universels qui soient, la dualité de l'être humain. Comme tout le monde, je connaissais l'histoire mais je n'avais pas encore lu le roman. Je suis ravie de l'avoir fait car de connaitre la chute de l'histoire n'enlève rien au plaisir de lecture.

Le thème de la dichotomie intérieure est remarquablement traité. J'ai trouvé que l'aspect psychologique était très bien vu, fouillé et subtil. D'une certaine façon, le lecteur se reconnait dans ce conflit intérieur qui se joue en Jekyll.
De plus, Stevenson a une maitrise parfaite de la narration, il sait mener un récit. Quel talent de conteur incroyable ! Alors même que je savais exactement comment le roman allait finir, j'étais totalement accrochée par le récit, impossible de lâcher le bouquin.

Bref, si vous n'avez pas lu le roman de Stevenson, ne restez pas sur l'impression que vous connaissez déjà toute l'histoire du Dr Jekyll. Même en connaissant toute l'intrigue, cette lecture procure un immense plaisir et se révèle d'une intelligence profonde.
Commenter  J’apprécie          532
Écouter ce roman de Stevenson lu par Denis Podalydes est un régal. Il sait faire frissonner de par sa maîtrise de l'intonation qui met en relief avec talent les mots de l'auteur. Je me suis régalée avec cette écoute qui rend le texte encore plus vivant et sombre. L'auteur parle de la dualité qui existe en chacun de nous et j'avoue ne pas avoir eu de préférence, autant le Docteur Jekyll que Mr Hyde m'ont effrayé. J'ai suivi l'enquête au rythme des découvertes du notaire, Mr Utterson, et j'ai été surprise de la construction choisie pour ce roman. La rencontre avec Mr Hyde au tout début m'a un peu étonnée (sans doute parce que je connaissais la fin). J'ai apprécié un jeu de mot du notaire alors qu'il part à la recherche de Mr Hyde : s'il est Mr Hyde, je serai Mr Seek (j'espère avoir bien saisi dans la mesure où je n'ai pas vu les mots).
Ah...! La joie des livres audio... Un excellent instrument de torture sur sa progéniture.
- Allez, on part, viteee.. on va être en retard. Tout le monde en voiture. le lecteur CD en marche, le volume adéquat et un petit bouchon fidèle à la région parisienne assurant la lecture intégrale du livre selon mes calculs. Bon alors, qu'est-ce qui se passe après ce premier chapitre ?
- Ben je sais pas, j'étais avec ma DS.
- Euh... tu m'as parlé ?
- C'est vrai qu'avec les écouteurs de ton téléphone tu n'as pas du entendre. Bon je vous fais un résumé.
- Ah ? Ça a l'air bien.
- Allez la suite ...Et maintenant, qui est entré dans la pièce ?
- le docteur.
- Bon ça suit... Au fait le laquais portait une livrée, qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je sais : il porte des livres ! C'est comme une fourchette, une fourchetée.
- Imparable !
Nous avons fini par arriver à destination, trois mots de vocabulaires dans leur escarcelle en plus, un Denis Podalydes qui les fit sursauter par moments, et une découverte qui -je l'espère- laissera en germe d'autres envies de lectures.
Commenter  J’apprécie          513
Comme nous n'avions pas envie de quitter l'Angleterre victorienne de notre dernier roman (Miss Charity, de Marie-Aude Murail), je me suis dit que nous avions là une merveilleuse occasion de nous plonger dans un classique qui m'avait beaucoup marquée adolescente : L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Nous avions la chance (merci à mes parents !) d'avoir sous le coude la splendide version illustrée publiée par les éditions Sarbacane dans leur excellente collection « Grands classiques illustrés », point d'entrée somptueux vers l'univers de grands auteurs comme Herman Melville, Mark Twain, Jack London ou, en l'occurrence, Robert Louis Stevenson.

Est-il besoin de résumer cette affaire ultra-célèbre ? Nous voilà aussi perplexes que le notaire Utterson face au comportement insondable du respectable Dr Jekyll. Quels peuvent être ses liens avec l'infâme Edward Hyde ? Pourquoi ce dernier peut-il aller et venir comme bon lui semble chez le docteur ? Comment ce dernier, si plein de vertus, peut-il fermer les yeux sur les ignominies de Hyde ? Pourquoi refuse-t-il d'en parler à ses amis les plus proches et se retranche-t-il dans ses appartements ? Alarmé, Utterson tente de faire la lumière sur ce cas décidément bien étrange…

Les premières pages sont ardues pour le jeune lecteur peu familier de la langue de la fin du 19ème siècle. Cela vaut cependant vraiment la peine de persister car une fois l'intrigue nouée, impossible de reposer ce livre. Stevenson sait très bien y faire pour piquer notre curiosité et nous donner une bonne dose de frissons ! Mes enfants ont adoré mener l'enquête avec Utterson, recensant indices et témoignages, multipliant les conjectures et tournant avidement les pages jusqu'aux révélations finales. Londres, présentée ici sous son jour le plus sinistre entre ruelles obscures et intérieurs feutrés, offre un décor parfait à l'histoire, sublimé par les illustrations de Maurizio A.C. Quarello.

Ainsi, cette réédition grand format, cossue comme un salon anglais, permet à la fois de redécouvrir un texte illustre qui se relit vraiment avec plaisir (même en connaissant le fin mot de l'histoire), mais aussi d'en donner l'accès au jeune public.

Et ce texte reste une référence incontournable – peut-être LA référence – pour évoquer les doubles personnalités. Et plus généralement les dilemmes moraux des humains, partagés entre aspiration au bien et tentation du mal, entre civilisation et pulsions. La morale de l'histoire semble débattue. J'ai lu dans ce court roman une critique de la morale victorienne qui impose d'afficher d'hypocrites vertus et honnit tout amusement – ce que mes garçons ont eu beaucoup de mal à concevoir et qui a déclenché des débats animés ! C'est finalement le refus d'admettre certains de ses penchants qui déclenche le dédoublement de personnalité chez Jekyll…

Et Stevenson est quand même un personnage fascinant. J'avais déjà parlé de ses aventures dans ma chronique sur L'île au trésor. Il y aurait mille et une autres anecdotes à raconter. Saviez-vous par exemple que L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde lui fut inspiré par l'incroyable double-vie de l'Écossais William Brodie, ébéniste vertueux le jour et criminel la nuit ? Ou que l'épouse de Stevenson brûla le premier manuscrit de ce roman, le considérant comme raté ? Il faut croire que la réalité dépasse parfois la fiction !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          4811
Un court et fantastique classique dans tous les sens du terme, lu d'une traite !

L'histoire est archi-connue, mais il me semble que ce n'est que par la lecture que ressort aussi vivement, avec des accents hallucinés et étonnamment séditieux, le thème de la duplicité des âmes, avec un Dr Jekyll fasciné par sa part de mal et somme toute assez désinvolte sur la moralité de ses actes, avant que l'expérience ne tourne mal.

Je suis restée littéralement collée au texte tout du long, emportée d'emblée par l'atmosphère d'étrangeté qui s'installe dans ce récit où Londres et ses ciels obscurs jouent un rôle de premier plan, et tenue en haleine par un suspens inquiétant dans lequel seuls les « vieux » romans du 19ème qui évoquant des mondes baignés de lumière moins crue qu'aujoud'hui, peuvent emmener l'imagination.
Je crois que je viens de me faire un nouvel ami en la personne de Robert Louis Stevenson !
Commenter  J’apprécie          461
Mr Utterson, notaire on ne peut plus sérieux, se promène avec un parent éloigné qui lui raconte une curieuse histoire dont il a été témoin. Un jeune homme, Mr Hyde, a bousculé violemment une petite fille ; il a ensuite remis, en guise de dédommagement, un chèque au nom d'une tierce personne à la famille de l'enfant.

Le nom de Mr Hyde a suffi à Mr Utterson pour en déduire le nom de la tierce personne parce qu'il a un bien étrange testament dans son office.

Vous connaissez sûrement l'histoire, au moins dans les grandes lignes, alors pourquoi le lire ? Tout d'abord pour la délicieuse désuétude de cette histoire écrite au XIXe siècle, et ensuite parce qu'elle n'a rien d'effrayant, et que c'est un classique de la littérature anglaise. Aujourd'hui, le lecteur y voit une référence au trouble dissociatif de l'identité, qui a été décrit pour la première fois en 1980.

Lien : https://dequoilire.com/letra..
Commenter  J’apprécie          450
Je connaissais comme tout le monde les grandes lignes du roman à travers divers films, séries et mêmes dessins animés, en gros le mythe de l'homme double. Mais je ne connaissais pas le moindre du monde ce très court roman écrit au XIXème siècle.

D'après ce que j'ai pu comprendre et lire à droite et à gauche, l'auteur (Stevenson) de "L'étrange cas du docteur Jekyll et Mr.Hyde" au moment d'écrire ce court roman était dans un état second voir de démence. C'est sa femme qui lui a envoyée des noms d'oiseaux à la figure à la lecture du manuscrit qu'il a écrit en une petite nuit. Elle a essayé de détruire celui-ci et Stevenson a du s'y reprendre à un second jet pour pouvoir le publier, ce qui n'a pas été de mince affaire auprès de son éditeur.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui m'a sans nul doute rappelé une autre lecture du XIXème de Mary Shelley avec son "Frankenstein" que j'ai pu lire très récemment.
Alors je ne suis pas du tout doué pour les critiques littéraires mais ces deux ouvrages ont un doux parfum de littérature fantastique du XIXème.
Commenter  J’apprécie          447
On le sait ou, du moins, on s'en doutait depuis longtemps: l'homo sapiens, sous son apparente unicité, est un être multiple - double, en l'occurrence, dans le célèbre conte de Stevenson: quelques décennies avant que Freud ne théorise cette idée (que l'on trouve déjà, par exemple, chez saint Paul!) et ne donne naissance à la psychanalyse, l'écrivain écossais dévoilait le côté sombre, maléfique qui se cache (to hide, en anglais) au plus secret de chacun d'entre nous. Ainsi le "bon" docteur Jekyll (celui qui tue - to kill - son "je" de surface?) se révèle-t-il être, également, le "méchant" mister Hyde!
Notre âme est le terrain où lumière et ténèbres se livrent bataille nous rappelle cette oeuvre qui est très vite devenue un classique de la littérature fantastique.
Commenter  J’apprécie          438




Lecteurs (16081) Voir plus



Quiz Voir plus

L'ILE AU TRESOR

Au début de l'histoire, le vieux flibustier arrive a l'auberge avec

une brouette
un sac
un coffre
un cheval

10 questions
517 lecteurs ont répondu
Thème : L'Ile au trésor de Robert Louis StevensonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..