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3,58

sur 801 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En ces périodes de fêtes, voilà un extraordinaire album qui est un véritable feu d'artifice pour les yeux...en plus de la relecture de ce grand texte du futur auteur de "Dr Jekyl et Mr Hyde" !!! Bravo pour l'initiative des éditions du Rouergue !
Comme tant de personnes, le portefeuille est quelque peu plat, en cette fin d'année... alors je vais me défaire ce mon exemplaire pour faire plaisir à un couple d'amis , qui devrait être enchanté par ce livre magnifique...qui fait
tellement de bien, tant par la tolérance du récit de notre voyageur, Stevenson que par notre photographe, qui a su ajouter en "merveilleux", par les clichés tous plus beaux les uns que les autres ...!!..

"Je crois avoir lu pour la première fois - Voyages avec un âne dans les Cévennes- alors que j'étais encore adolescent. C'est l'âge où l'on rêve d'émancipation, où l'on souhaite franchir les murs qui nous encerclent
pour partir seul, loin, sac au dos, avec simplement quelques sous en poche et de l'imaginaire plein la tête. On rêve de rencontres, d'amitiés sincères, de terres vierges pour une vie nouvelle, plus intense, affranchie
des conventions... Pour tous ceux qui recherchent ce dépaysement aussi bine intérieur qu'extérieur, la lecture de ce récit ne déçoit pas. Tout ici sonne vrai, juste. Stevenson n'est pas un écrivain romantique,
peintre d'une nature reconstituée. le jeune écossais est un aventurier véritable, il dort à la belle étoile au coeur de la forêt, il se lave dans les torrents, il s'ouvre avec une générosité débordante à toutes les rencontres, à tous les imprévus. [p.9 / Nils Warolin ]


Nils Warolin nous explique fort bien ce premier coup de coeur, jeune, pour ce texte de Stevenson, qui au delà du récit de voyage , est un véritable manuel de vie. Nils Warolin dédie ce travail de photographe à ses grands-parents , eux-mêmes, photographes ! Il choisira l'automne pour parcourir le même chemin que Stevenson a réalisé également en automne...
Je n'en dirais pas plus car cet album allie avec un talent certain la sensibilité d'un écrivain écossais du 19e au fond de notre campagne française et celui d'un artiste-photographe contemporain... et c'est une magnifique réussite...A ne pas manquer !!

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"Apprends à t'orienter de nuit
Apprends à t'orienter de jour
Trouver gite refuge ou sentier
Apprends à savoir t'orienter"*

Que savez-vous du sentier, de la Grande Route ? Etes-vous déjà parti, comme ça, un lourd sac au dos, sans être tout à fait sûr de pouvoir revenir ? Robert Louis Stevenson, un jeune homme chétif ayant passé la moitié de sa jeunesse cloué au lit, a un jour pris son sac et, en quelques jours, a traversé une chaîne difficile des Cévennes. Un chemin de Grande Randonnée porte encore aujourd'hui son nom, la-bas, quelque part entre les Cévennes et l'obscur Gévaudan.

De son voyage, Robert Louis Stevenson en a tiré un livre "Voyage avec un âne dans les Cévennes", publié en 1879, soit quelques années avant la publication de 'L'île au trésor" qui fera de lui l'un des plus grands auteurs de la littérature mondiale.

Quand il se rend en France, en 1878, Robert "Lewis" Stevenson a déjà transformé son nom en un plus francophile Robert "Louis" Stevenson. C'est que l'auteur aime la France et en parle couramment la langue. Avec des amis, il en a déjà traversé les vallées et les fleuves et même tiré quelques livres. Aucun de ses précédents voyages n'a cependant l'ampleur de celui qu'il s'apprête à effectuer. Il entend en effet marcher seul et, s'il le faut, dormir à la belle étoile. La randonnée, cette idée folle de marcher pendant des heures pour l'unique plaisir de marcher, est alors un phénomène assez nouveau. Ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle qu'apparaissent les premiers guides et ce récit de Stevenson serait l'un des premiers ouvrages majeurs à raconter une telle expérience.

"Nu sous un nuage orageux
Qui te surprend chemin faisant
Dans ce printemps pluvieux et chaud
Sur ton GR chemin faisant"*


Ce récit prend la forme d'un journal écrit quotidiennement sur la route. Tous les matins, il s'efforce de noter ce qu'il a vécu la veille. Il a pris la route au Monastier, un minuscule village où les gens s'affairent autour de lui et l'aident à préparer son voyage. On lui propose une ânesse, Modestine, qui deviendra son compagnon tout au long de l'aventure. D'une source de préoccupation, d'abord, quand l'ânesse ne veut pas avancer et que l'Ecossais ne sait pas la diriger, l'ânesse devient rapidement sa meilleure et seule, unique amie.

Le récit commence ainsi, avec cette amitié naissante entre l'homme et l'animal. Un tiers du récit est consacré à Modestine. Avec elle, il va marcher plusieurs jours, se faire surprendre par la pluie, la nuit tombante, sans étoile. Il va trouver gîte dans un monastère, il va apprendre à s'orienter de nuit, à s'orienter de jour. A trouver refuge dans les abris les plus improbables. Ainsi, perdu au milieu de nulle part décide-t-il de s'installer pour la nuit :

" Je n'avais pas souvent éprouvé plus sereine possession de moi-même, ni senti plus d'indépendance à l'endroit des contingences matérielles. le monde extérieur de qui nous nous défendons dans nos demeures semblait somme toute un endroit délicieusement habitable. Chaque nuit, un lit y est préparé, eût-on dit, pour attendre l'homme dans les champs où Dieu tient maison ouverte. Je songeais que j'avais redécouvert une de ces vérités qui sont révélées aux sauvages et qui se dérobent aux économistes."

Superbe moment de littérature que ces pages nocturnes où Stevenson le fragile, le chétif, le tuberculeux, qui était à deux doigts de mourir dès qu'il franchissait la porte de sa chambre édimbourgeoise, Stevenson, l'auteur de romans d'aventures qui a passé sa jeunesse enfermé chez lui, passe une nuit dehors, découvre une autre vie, un autre lui. Il n'en moufte mot, bien sûr. Impossible de lire la moindre faiblesse dans les lignes qu'il écrit au matin. Stevenson fait figure d'aventurier exemplaire, toujours heureux de ses mésaventures, heureux de connaître autre chose, autre identité, autre chemin. Il n'a pour réponse aux quelques déconvenues qu'il rencontre qu'un simple verre de brandy et un peu d'amour.

"Vaï Vaï Vaï Vaï", dit la chose, que sais-tu du sentier
Faut faire semblant d'être un autre, seule façon d'exister"


La préface de Francis Lacassin nous permet d'apprendre d'autres détails précieux, que Stevenson se garde bien, lui, de dévoiler. On peut se demander pourquoi diable quitter son Ecosse pour quelques mauvaises terres françaises, même par passion pure pour la marche ? Lacassin, aidé par une correspondance désormais connue de Stevenson en donne la réponse : par dépit amoureux. Bien sûr. Son aimée est partie aux Etats Unis pour divorcer de son riche mari américain. Stevenson ne peut l'accompagner et s'inquiète de l'issue de ce voyage. Et donc, voyez-vous, c'est pour fuir son monde connu, qu'il décide de partir au loin. Ses lettres en attestent : il ne cessa durant tout son voyage de penser à elle. Il lui dédie chaque ligne et lui fait même certaines dédicaces à peine voilées ici ou là.
Je suis de ceux qui trouvent ça sublime : la femme au loin, partie régler ses comptes, et Stevenson, seul avec son corps de rien, s'enterrant dans les profondeurs de la France.

"Un homme seul fête l'automne
Le poids de l'âme fait le coeur lourd
La nuit nous tient en ciel d'orage"*


Lisez donc ce livre et vous aurez une sympathie infinie pour lui. Peu importe la destination et le voyage, finalement, c'est le coeur de Stevenson qui est le sujet de cet ouvrage. C'est sa sensibilité que l'on aime, pas de vulgaires descriptions de paysages, dont Stevenson se rend de toute façon rarement coupable.

On apprend, en lisant sa biographie, que Stevenson est mort à quarante quatre ans à Samoa. Pour avoir été avec eux quotidiennement pendant les dernières années de sa vie et pour leur avoir raconté tant d'histoires, les Samoans ont veillé sur son corps une nuit durant, ont porté son cercueil face à la mer et sur son tombeau inscrit cette épitaphe écrite par Stevenson lui-même :

Under the wide and starry sky,
Dig the grave and let me lie.
Glad did I live and gladly die,
And I laid me down with a will.
This be the verse you grave for me:
Here he lies where he longed to be;
Home is the sailor, home from sea,
And the hunter home from the hill.


*Les citations marquées d'une étoile sont de la plume de Jean-Louis Murat. Impossible de ne pas associer les deux hommes et leurs oeuvres respectives :

"Miss popeline, mazette, mais moi j'existe aussi
Au bout de combien de rêves changerait-on de vie ?"*

L'album Toboggan fait ainsi figure de compagnon idéal à cette lecture.
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Est-ce l'effet du printemps, cette envie de cheminer dans des territoires encore déserts, et pourtant si proches, de dormir à la belle étoile, dans le plus vaste hôtel du monde, de sillonner des chemins qui se perdent dans des paysages grandioses ?

Est-ce l'effet du printemps, cette envie de prendre le large avec pour seule compagne Modestine, cette ânesse au caractère bien trempé, de partir à l'aventure sans GPS et sans smartphone et de partager le quotidien de Stevenson et son auto-dérision tellement réjouissante ?

"En ce monde d'imperfection nous accueillons avec joie même une intimité partielle. Et si nous trouvons seulement un être à qui nous pouvons librement ouvrir notre coeur, avec qui nous pouvons nous promener, unis par l'amitié, avec simplicité, sans dissimulation, nous n'avons pas lieu de nous plaindre du monde ou de Dieu."

Est-ce l'effet du printemps ou le besoin de prendre du recul par rapport à un quotidien encombré de futilités ?
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Je me réfère à l'édition GF-Flammarion de 1991 avec la préface de Gilles Lapouge.
Plus qu'un voyage dans les Cévennes, c'est surtout un voyage dans le temps que nous offre Stevenson avec son âne. Puisque cette aventure date de 1879. D'abord centré sur ses déboires avec son ânesse Modestine qui n'en fait qu'à sa tête et oblige l'auteur à une extrême lenteur et l'entraîne par des chemins détournés. Les chapitre suivants, au fil du parcours, nous emmènent dans les souvenirs des luttes entre les camisards, qui étaient les protestants de cette région, face aux persécutions dont ils faisaient l'objet par les catholiques. Stevenson étant protestant lui-même, il devra d'ailleurs défendre sa cause religieuse lorsqu'il sera recueilli dans un monastère, face à des religieux catholiques plutôt radicaux. Son rapport à la nature sera également d'une grande importance puisqu'à plusieurs reprises il devra dormir à la « belle étoile ». Nous offrant ainsi de merveilleuses contemplations sur les paysages qui l'entourent. Au détour de son périple, il sera aussi hébergé dans des fermes, constatant alors l'étroite proximité entre les bêtes et les hommes, vivant et dormant parfois dans la même pièce. Bref, c'est toute une époque qui resurgit sous la plume allègre de l'auteur. Comme il est dit en préface, c'est ensuite, qu'il partira pour des destinations plus lointaines, voyageant jusque dans les mers du sud, où il finira sa vie aux Samoa.
Je viens de voir que le périple de Stevenson est toujours d'actualité puisqu'il fait l'objet d'en sentier de randonnée répertorié. Avis aux amateurs.
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Stevenson ... quel auteur ! quelle hauteur ! Il créé des images avec les mots, les couleurs jaillissent, le récit coule comme l'eau d'une fontaine et nous voyons, vraiment, par ses yeux. Nous y sommes, les bruits, les craquements, on entend tout. Les lumières qui percent à travers le feuillage d'automne, les animaux, les fruits sauvages, nous les voyons. Nous cheminons le long du Tarn en compagnie de Modestine à laquelle nous nous attachons.
Cela faisait des années que je me promettait de lire ce carnet de voyage (où de voyages comme le dit le titre original). Je suis encore ébloui. C'est exceptionnel pour un écrivain de passer du récit d'aventure (l'île au trésor) au Thriller fantastique (Docteur Jekyll) ou encore au récit à chaud d'une équipée dans les Cévennes, avec le même talent, le même bonheur.
Un ultime conseil : ignorez le prélude de Jean Courrier, il vous gâche la découverte sans le talent de conteur de Stevenson. Une post-face pour éclairer certains points aurait été plus judicieuse.
Suis-je dithyrambique ? Oui bien sur et, est-il utile de le préciser, j'adore Stevenson, c'est un vieil ami.
Je ne peux que vous conseiller ce livre qui, cerise, peut être lu à haute voix à des enfants (les chapitres sont courts). D'ailleurs, ceux-ci adorent les ânes (un animal certes têtu mais très loin d'être stupide, je peux en témoigner).
Bon trek comme on dit aujourd'hui même si je préfère : bon voyage.
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Les chagrins d'amour sont souvent une source d'inspiration chez les auteurs. C'est justement à cause (ou grâce, pour notre plus grand plaisir) d'une peine de coeur que Stevenson, écrivain écossais, entreprend ce périple. Il lui fallait effacer l'image de cette belle américaine dont il était tombé fou amoureux, Fanny Osborne, lors d'une rencontre à l'auberge de Grez-sur-Loing, en Seine et Marne. Car bien qu'écossais, Robert-Louis passait le plus clair de son temps en France. Son médecin lui conseilla de se changer les idées. Stevenson partit alors à la campagne, au Monastier-sur-Gazeille. C'est l'ennui qui le poussa à effectuer cette longue randonnée à travers les Cévennes.

Nous sommes loin ici de L'Île au trésor ou de L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. En toute simplicité, l'auteur nous décrit son périple, ses émotions, ses difficultés, notamment avec son ânesse, Modestine, à laquelle il est profondément attachée, l'accueil qu'il reçoit. Il s'interroge sur les camisards et nous fait revivre ainsi l'Histoire de ce lieu où baignent encore mystères et religions. Ce livre est un véritable hymne. L'amateur de randonnées pourra parcourir à la lettre les chemins empruntés par Stevenson. le lecteur lambda sera, quant-à-lui, transporté dans cette région dont on ne parle pas assez.

Cette lecture fut un grand moment. Je ne peux que vous la conseiller.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Voyages avec un âne dans les Cévennes - Robert Louis Stevenson
photographies Nils Warolin

Cette édition des voyages avec un âne est superbe, elle est illustrée de très belles photographies de Nils Warolin.
Dans son introduction le photographe explique pourquoi il a voulu illustrer ce texte et les raisons qui ont poussé Stevenson à faire cette randonnée.
Ensuite au fil du récit de Stevenson on suit ses mésaventures avec Modestine, son ânesse quelque peu récalcitrante tout au moins au début, ses découvertes de la nature qui est magnifique et qu'il magnifie par ses descriptions.
Page après page j'ai voyagé avec Stevenson, j'ai senti les odeurs qu'il respirait, j'ai entendu les oiseaux ou les bruits qu'il entendait, j'ai mangé avec lui et j'ai écouté avec attention et intérêt ses conversations avec les voyageurs qu'il rencontrait aux étapes. Et j'ai été captivée par l'histoire des Camisards.

C'est vraiment une très très bonne et belle lecture.
Je la recommande
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Ah, cette randonnée!
On m'en avait parlé, et je me devais de la rejoindre en compagnie de l' écossais et de son ânesse.
Marcher ainsi, se perdre parfois, dormir quelquefois sous les étoiles, aiguise l'esprit du randonneur. Son esprit s'ouvre à cette subtile liberté, à cet air vivifiant.
Stevenson se promène. il nous rappelle opportunément, un passé terrible de camisards et de dragonnades. Il nous montre, aussi, la tolérance et la réconciliation.
Les problèmes d'intendance du début, semblent s'effacer dans la magie de ce voyage à pieds.
... Et le voyageur, à la fin, pleure sa compagne Modestine.
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Après "Belles étoiles : avec Stevenson dans les Cévennes" d'Eric Poindron, j'ai naturellement poursuivi le périple avec son inspirateur, le Stevenson de "Voyage avec un âne dans les Cévennes".

En 1878, Stevenson habite en France. Il décide de faire ce voyage à pied, au coeur des Cévennes, par goût pour le contact avec la nature et aussi pour meubler sa solitude pendant le voyage de Fanny, sa future femme, en Amérique.

Seul, il ne l'est pas tout à fait. Il est bien sûr accompagné de Modestine. Réticent et même un peu agressif au début avec son ânesse, il se prend peu à peu de tendresse pour elle et découvre la nature "avec (leurs) six jambes".

Plein d'humour, de bonne humeur et de tonicité, ce récit est aussi un hymne à la nature. L'automne dans les Cévennes est encore magnifié par l'écriture de Stevenson, tellement en communion avec l'extérieur qu'il choisit le plus souvent de dormir "à la belle étoile" plutôt qu'à l'abri.

C'est après avoir découvert cette région imprégnée à la fois de coutumes païennes (la bête du Gévaudan est encore dans tous les esprits) et d'esprit religieux (c'est le pays des Camisards) qu'il écrira ce récit devenu mondialement célèbre (un sentier "Stevenson" a été balisé).

Ou comment découvrir ou redécouvrir les Cévennes grâce à la littérature.
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Le voyage célèbre de RL Stevenson à travers les Cévennes en 1878, depuis le Monastier-sur-Gazeille, Haute-Loire, jusqu'à Saint-Jean-du-Gard. le comble, c'est que Stevenson a commis une erreur dans son trajet, il voulait en réalité s'enfoncer dans le pays camisard et puis, sans doute mal préparé ou mal informé, il a dévié de sa trajectoire pour réaliser l'itinéraire qu'il conte dans le livre. L'intérêt de l'ouvrage publié aux Editions du Rouergue, outre le texte de Stevenson, réside dans les photographies que Nils Warolin a pris la peine de réaliser en suivant l'itinéraire de Stevenson à la même saison, en septembre. le lecteur peut donc voir les lieux à peu près tels qu'ils sont apparus à Stevenson. de nos jours le GR a été modifié et on ne suit pas toujours les pas de l'auteur. Son immersion dans la nature, les nuits étoilées, les villages perdus (il écrit lui-même: "comment peut-on visiter Luc et le Cheylard?"), les vallées encaissées de la Loire, les hauts plateaux lozériens et enfin la Mimente avant d'atteindre Saint-Jean-du-Gard. Lisez le livre si possible tout en faisant le chemin qui, malgré sa longueur,ne présente pas de difficulté. Vous serez ébloui de page en page, de jour en jour,
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