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EAN : 9782752904546
160 pages
Phébus (15/04/2010)
  Existe en édition audio
3.89/5   4736 notes
Résumé :
Le docteur Jekyll est un médecin londonien, précurseur des tendances de la médecine psychanalytique moderne.
Ayant diagnostiqué deux éléments de sa personnalité, il les dissocie grâce à des poudres chimiques. D'où deux personnages distincts : le praticien distingué, le docteur Jekyll, estimé de la haute société, et le monstre abject et dépravé, Mr Hyde. Croyant se libérer ainsi de ses cruelles angoisses, Jekyll tombe en fait sous la domination absolue de Hyde... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (408) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 4736 notes
Un peu partout dans le monde, dans les diverses sociétés et depuis l'aube des temps, le mythe de l'homme double ou de l'homme au double visage a hanté l'humanité. Probablement aussi parce que la tradition veut que les visages et les personnalités constitutives de ce couple soit diamétralement opposées et que l'on ne sache jamais trop par avance à laquelle on aura affaire. C'est vrai, c'est inquiétant, que ce soit avec nos amis ou avec quiconque d'ailleurs, on aime bien savoir si c'est du lard ou du cochon et la duplicité de l'interlocuteur est toujours quelque chose de très mal vécu et de foncièrement angoissant. de l'exemple fameux du dieu Janus des Romains à l'incroyable Hulk des séries américaines en passant par une myriade de loups-garous et autres dieux ou héros polymorphes d'ici ou d'autre part, tous ont eu la part belle dans l'imaginaire collectif.
Au XIXème siècle, quelques écrivains ont su donner chair à ces mythes, ces récits fondateurs de l'humanité, il y eut Johann Wolfgang von Goethe avec son mythe de l'apprenti sorcier, il y eut Mary Shelley avec son Frankenstein ou le Prométhée moderne et il eut Robert Louis Stevenson avec son étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.
Mais ce que l'auteur réussit parfaitement, c'est à glisser son doigt sous notre épiderme et à nous faire sentir qu'en chacun de nous, deux êtres (au moins) sommeillent. L'un franchement plus reluisant que l'autre, qu'on n'ose pas trop montrer et qui nous fait honte parfois, mais qui est pourtant tellement constitutif de nous-même.
Un peu à l'image du héros de Kafka dans le Procès, Stevenson fait vivre au personnage intègre de l'avoué Utterson la douloureuse expérience d'une introspection minutieuse de son passé. Je vous restitue le passage en question :

« Tout en continuant à cheminer, il réfléchit un moment à son propre passé. Il explora les moindres recoins de sa mémoire. Sait-on jamais ? N'aurait-il pas commis jadis quelque iniquité qui, tel un diablotin, pouvait toujours resurgir ? À première vue, son passé semblait pur, et il aurait dû pouvoir scruter le sans broncher. En réalité, il était atterré et tremblait à l'énumération de ses fautes. Comme elles paraissaient nombreuses ! »

Évidemment, cela chatouille forcément quelque chose de nous-même et cette nouvelle est une véritable orfèvrerie. le message de R. L. Stevenson pourrait être "en chacun de nous, un Mr. Hyde sommeille, et ce Mr Hyde fait peur, à tout le monde, mais surtout à nous-même". Bien sûr, le suspense voulu par l'auteur a forcément pâti de la notoriété de l'ouvrage et l'identité cachée de Hyde (Hyde rappelle tellement le verbe to hide que ce n'est presque plus un jeu de mots) ne fait guère de doute pour le lecteur du XXIème siècle, mais tel ne fut pas toujours le cas, notamment à sa sortie en 1886.
C'est donc une narration bien menée et qui possède de fort nombreuses qualités, qui conserve toute sa fraîcheur et qu'on aurait tort de se priver d'encore lire ou relire, mais tout ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Je viens de me pencher sur L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieur Hyde et je puis vous avouer que je n'avais encore jamais lu ce court roman de Robert Stevenson. Il fait sans doute partie de ces livres entrés dans une sorte de grande légende littéraire dont on connaît les contenus presque par coeur sans même les avoir lus.
Qui ne connaît pas en effet cette dualité douloureuse, déchirante, violente sur laquelle repose le ressort narratif de ce roman ? Sans doute les adaptations cinématographiques ont contribué à donner un écho presque intemporel à ce récit qui, du reste, dépasse sans aucun doute la sphère fantastique, même si elle en porte la genèse.
Je me souviens d'ailleurs d'une adaptation savoureuse avec le truculent et grimaçant Jerry Lewis dans une version humoristique et totalement déjantée.
Je vous rappelle très rapidement le sujet au cas où vous l'auriez oublié.
Le docteur Henry Jekyll est un médecin londonien, précurseur des tendances de la médecine psychanalytique moderne... Ayant diagnostiqué deux éléments de sa personnalité, - le bien et le mal, il a la volonté de vouloir les dissocier grâce à une expérimentation qu'il engage sur sa personne. Sa volonté est de se libérer de la part malveillante qui sommeille en lui, de l'évacuer pour que ne subsiste désormais plus que la part bienveillante. L'opération réussit qui donne naissance à deux personnages distincts : le praticien distingué, le docteur Jekyll, estimé de la haute société, et le monstre abject et dépravé, Mr Hyde. Croyant se libérer ainsi de ses cruelles angoisses, Jekyll tombe en fait sous la domination absolue de Mr Hyde... Il va ainsi comprendre qu'il est impossible de séparer en l'homme le bien et le mal…
Mes premiers pas dans ce texte m'ont permis de renouer avec ce style de narration qui ne me semble plus guère pratiqué aujourd'hui par les auteurs contemporains et c'est bien dommage car je trouve ce procédé bien percutant, un récit enchâssé dans un autre, tel que le convoquait avec un talent immense un certain Stefan Zweig. C'est tout le charme désuet des romans de la période victorienne que j'ai retrouvé dans ce texte, qu'on peut lire aujourd'hui avec nos lunettes contemporaines.
Ici, les deux personnages, - le Docteur Henry Jekyll et son alter-ego diabolique Mr Hyde, nous sont présentés par  Utterson de Gaunt Street, juriste de son état, à la faveur d'une première scène où un homme pressé, courant dans une rue comme s'il fuyait quelque chose, fou furieux, renverse sur son passage une fillette, la piétinant presque, sans même donner le signe qu'il se préoccupe de son sort...
Le décor est planté.
Peu importe finalement qu'on connaisse déjà ou non le récit et son dénouement, la saveur de ce roman fantastique, aux allures gothiques, nous revient dans sa complexité vertigineuse qui interroge ce sujet intemporel qu'est le bien et le mal et la confrontation permanente de ces deux versants. Car c'est bien de cette affrontement que veut nous parler l'auteur, je veux dire l'affrontement, cette dualité en nous, qui nous constitue, corps et âme, dans le tumulte des flots de l'existence.
Robert Stevenson se saisit du genre fantastique pour nous amener devant un miroir effrayant, nous montrer l'envers du décor, c'est-à-dire le tréfonds de nos âmes, l'autre côté obscur qu'on connaît à peine de nous, qu'on ignore peut-être, enfoui par notre propre histoire et ses ressorts parfois insaisissables.
Qu'importe que nous connaissions par avance le dénouement, Robert Stevenson m'a emporté ici dans une narration fort habilement menée, une écriture ciselée et quelque chose qui en fait un texte de qualité qui, finalement, malgré l'apparence désuète, n'a peut-être pas pris une seule ride depuis toutes ces années. C'est la force de ces grands romans classiques.
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Comme tout le monde, je connaissais l'idée de la personnalité double à l'origine du roman de Stevenson.

Mais je n'avais pas en tête la structure vaguement fantastique de l'histoire, les personnages secondaires, le suspense ou même l'idée philosophique sous-jacente que nous avons tous un Mister Hyde en nous (et pas juste certains de mes collègues pénibles...). Je me suis donc régalée à cette lecture !

Outre mon plaisir, j'en retiendrai peut-être qu'il ne faut pas jouer avec le feu, les sels impurs ou notre côté sombre, sous peine de perdre le contrôle... mais que, quand on réprime tout en soi, on se retrouve avec une vie morne et terne comme celles de Utterson ou Lannion...

J'ai donc l'impression que Stevenson nous a posé plein de questions sur la nature humaine dans son conte psychanalytique, mais s'est bien gardé de nous donner des réponses... Soit le Docteur Stevenson ne les avait pas, soit son Mister Hyde l'a empêché de nous les donner...

Challenge XIXème siècle
Pioche dans ma PAL avril 2018 - merci @Witchblade !
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Cela commence par une apparente enquête policière assez commune et cela finit en apothéose fantastique, scientifique, psychologique et philosophique avec le journal du Docteur Jekyll qui révèle le fin mot de l'histoire.

Du Londres de la fin du 19ème, le contraste est saisissant entre les beaux quartiers autour de Regent's Park et le glauque de Soho. Jekyll habite dans l'un et Hyde dans l'autre. le premier a les bonnes manières, le second est brutal. Jekyll offre le thé, Hyde peut tuer gratuitement.

Pour retrouver le diabolique Hyde, Mr Utterson, un notaire ami de Jekyll, mène une enquête personnelle. Cette démarche permettra de confondre l'assassin. Mais, avec la découverte du journal de Jekyll, l'histoire se termine de manière magistrale.


Cette centaine de pages est une oeuvre de R.L.Stevenson (L'île au trésor). Ici c'est le grand écart avec la mer ou à dos d'âne dans les Cévennes. La dimension fantastique vient du fait qu' il a développé par écrit un de ses cauchemars puis ensuite il a lu des articles de Charcot puis de Freud sur l'hystérie.

D'ailleurs le nom de Hyde veut bien dire caché, mais quand cet inconscient refait surface, on pourra dire, qu'à notre conscience, il apparaît particulièrement hideux!
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La même année, en 1886, Stevenson et Maupassant publient un court roman fantastique centré sur le manichéisme latent propre à chaque homme : la part sombre et la part claire. Pour Stevenson, il s'agit de "L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde", pour Maupassant, du "Horla". Quatre ans plus tard, Wilde publiera à son tour son unique et célèbre roman : "Le portrait de Dorian Gray".

Autant dire que cette histoire de "côté obscur" remonte bien plus loin que George Lucas et sa saga "Star Wars" ! Déjà, Goethe avait ouvert la voie avec son "Faust", basé sur une légende allemande de la Renaissance, et bien avant tout ça, depuis sans doute la nuit des temps et à travers toutes les civilisations et toutes les religions, le Bien et le Mal s'opposent et suscitent chez les artistes, les écrivains voire chez tous les hommes un intérêt qui touche à la fascination.

Que ce soit par la drogue comme chez Stevenson, par l'art chez Wilde ou par la folie onirique chez Maupassant (pour ne citer que ces trois oeuvres), les personnages en quête de leur être satanique se confrontent à un miroir à travers lequel leur personnalité bascule et s'incarne (ou se réincarne) dans une noirceur sans fard, entraînant des conséquences fatales.

Je ne me lancerai pas dans une dissertation sur ce courant littéraire, je me contente de constater combien cette dualité qui réside en chaque homme a provoqué la curiosité, parfois morbide, des intellectuels et, de ce fait, de leurs lecteurs. Une quête fantastique qui touche à l'au-delà, au Diable, aux vices, autant de thèmes riches, pain béni pour l'imagination.

"Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde" est un récit court et intense, respectant tous les codes narratifs du genre. La tension monte efficacement même s'il faut bien s'avouer qu'il en faut désormais plus aux lecteurs pour que leur sommeil se trouble.


Challenge XIXème siècle 2020
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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critiques presse (1)
LaCroix
15 juillet 2019
Un classique du roman fantastique, qui fait à la fois frissonner et réfléchir.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (244) Voir plus Ajouter une citation
L'homme est toujours double. Aujourd'hui encore, c'est tout ce que je peux dire sur ce sujet. D'autres me relaieront, me dépasseront dans l'exploration de ce domaine. Et j'ose presque affirmer que, plus tard, on ira plus loin. On démontrera que l'homme est finalement une synthèse de nombreux individus, tous différents et indépendants les uns des autres.
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Eh bien, voici la chose, répliqua M. Enfield. C’était vers trois heures du matin, par une sombre nuit d’hiver. Je m’en retournais chez moi, d’un endroit au bout du monde, et mon chemin traversait une partie de la ville où l’on ne rencontrait absolument que des réverbères. Les rues se succédaient, et tout le monde dormait… Les rues se succédaient, toutes illuminées comme pour une procession et toutes aussi désertes qu’une église… si bien que finalement j’en arrivai à cet état d’esprit du monsieur qui dresse l’oreille de plus en plus et commence d’aspirer à l’apparition d’un agent de police. Tout à coup je vis deux silhouettes, d’une part un petit homme qui d’un bon pas trottinait vers l’est, et de l’autre une fillette de peut-être huit ou dix ans qui s’en venait par une rue transversale en courant de toutes ses forces. Eh bien, monsieur, arrivés au coin, tous deux se jetèrent l’un contre l’autre, ce qui était assez naturel ; mais ensuite advint l’horrible de la chose, car l’homme foula froidement aux pieds le corps de la fillette et s’éloigna, la laissant sur le pavé, hurlante. Cela n’a l’air de rien à entendre raconter, mais c’était diabolique à voir. Ce n’était plus un homme que j’avais devant moi, c’était je ne sais quel monstre satanique et impitoyable. J’appelai à l’aide, me mis à courir, saisis au collet notre citoyen, et le ramenai auprès de la fillette hurlante qu’entourait déjà un petit rassemblement. Il garda un parfait sang-froid et ne tenta aucune résistance, mais me décocha un regard si atroce que je me sentis inondé d’une sueur froide. Les gens qui avaient surgi étaient les parents mêmes de la petite ; et presque aussitôt on vit paraître le docteur, chez qui elle avait été envoyée. En somme, la fillette, au dire du morticole, avait eu plus de peur que de mal ; et on eût pu croire que les choses en resteraient là. Mais il se produisit un phénomène singulier. J’avais pris en aversion à première vue notre citoyen. Les parents de la petite aussi, comme il était trop naturel. Mais ce qui me frappa ce fut la conduite du docteur. C’était le classique praticien routinier, d’âge et de caractère indéterminé, doué d’un fort accent d’Édimbourg, et sentimental à peu près autant qu’une cornemuse. Eh bien, monsieur, il en fut de lui comme de nous autres tous : à chaque fois qu’il jetait les yeux sur mon prisonnier, je voyais le morticole se crisper et pâlir d’une envie de le tuer. Je devinai sa pensée, de même qu’il devina la mienne, et comme on ne tue pas ainsi les gens, nous fîmes ce qui en approchait le plus. Nous déclarâmes à l’individu qu’il ne dépendait que de nous de provoquer avec cet accident un scandale tel que son nom serait abominé d’un bout à l’autre de Londres. S’il avait des amis ou de la réputation, nous nous chargions de les lui faire perdre. Et pendant tout le temps que nous fûmes à le retourner sur le gril, nous avions fort à faire pour écarter de lui les femmes, qui étaient comme des harpies en fureur. Jamais je n’ai vu pareille réunion de faces haineuses. Au milieu d’elles se tenait l’individu, affectant un sang-froid sinistre et ricaneur ; il avait peur aussi, je le voyais bien, mais il montrait bonne contenance, monsieur, comme un véritable démon.
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M. Utterson exerçait la profession d'avoué. Cet homme possédait un visage sévère, que n'éclairait jamais un sourire. Il était froid, s'exprimait avec difficulté et d'ailleurs parlait peu. Avec cela, maigre, long, poussiéreux, ennuyeux et d'une modestie extrême. Il lui arrivait pourtant d'inspirer la sympathie.
Dans les réunions amicales, quand il avait trouvé le vin savoureux, une lueur s'allumait dans ses prunelles. Elle donnait à son regard quelque chose d'humain qu'on apercevait rarement dans ses propos, mais qu'on retrouvait dans l'expression de ses traits après dîner, et plus encore dans les actes de sa vie.
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Tout en continuant à cheminer, il réfléchit un moment à son propre passé. Il explora les moindres recoins de sa mémoire. Sait-on jamais ? N'aurait-il pas commis jadis quelque iniquité qui, tel un diablotin, pouvait toujours resurgir ? À première vue, son passé semblait pur, et il aurait dû pouvoir le scruter sans broncher. En réalité, il était atterré et tremblait à l'énumération de ses fautes. Comme elles paraissaient nombreuses !
Commenter  J’apprécie          400
Il n'existait pas de miroir, à l'époque, dans ma chambre ; celui qui se trouve à côté de moi, tandis que j'écris ceci, y fut installé beaucoup plus tard et en vue même de ces métamorphoses. La nuit, cependant, était fort avancée...le matin, en dépit de sa noirceur, allait donner bientôt naissance au jour...les habitants de ma demeure étaient ensevelis dans le plus profond sommeil, et je résolus, tout gonflé d'espoir et de triomphe, de m'aventurer sous ma nouvelle forme à parcourir la distance qui me séparait de ma chambre à coucher. Je traversai la cour, où du haut du ciel les constellations me regardaient sans doute avec étonnement, moi la première créature de ce genre que leur eût encore montrer leur vigilance éternelle ; je me glissai au long des corridors, étranger dans ma propre demeure ; et, arrivé dans ma chambre, je me vis pour la première fois en présence d'Edward Hyde. (p.76)
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