mASIAfucker

mASIAfucker ou La passion d'un punk séminariste, un titre bien intriguant.... Tout d'abord, j'ai adoré l'aspect du livre édité par Louison Editions. Une guillotine comme logo, une tranche de couleur rouge sang, une lame en couverture... Voilà un livre qui m'a l'air bien original.

On commence par un préface de Simon Liberati, écrivain français, qui nous fait part de son opinion sur cet ouvrage d'Ilya Stogoff, auteur russe.

Un trentenaire vivant à Saint-Pétersbourg achète un billet de train. Direction l'aventure, pour échapper à la routine de son mariage suite à la naissance de son enfant.
Commence alors un road-trip ferroviaire à travers l'Asie, en passant par l'Ouzbékistan, le Japon, le Kazakhstan.. mais aussi par les souvenirs d'une jeunesse rebelle sur fond de chute de l'URSS.

A travers ce périple ou le héros essaie de survivre à travers ces contrées plus ou moins hostiles, on assiste impuissant à ses questionnements sur le sens de la vie, à ses déboires avec les habitants corrompus jusqu'à l'os et surtout à la révélation de son amour pour sa petite vie tranquille.

Une invitation à découvrir l'Asie et ses pays méconnus, une remise en question sur nos vies que l'on peut trouver bien monotones.. Voilà comment je décrirais ce livre dépaysant.

Une découverte et un moment de lecture agréable pour ma part.

Un roman super ! Road movie entrecoupé de souvenirs de jeunesse totalement jouissif à travers la Russie post soviétique. On ne sait vraiment quelle est la part autobiographique, s'il y en a une, si ce n'est que cela.
Le héros, journaliste freelance décide au lendemain d'une cuite de laisser femme et enfant et de prendre un train. Puis d'en prendre un autre de se perdre et de passer tout son temps à souhaiter rentrer sans y parvenir ou si difficilement. On visite la Sibérie, le Kazakshtan, l'Ouzbekistan, une partie de la Turquie, le site si célèbre de Sakhaline. On y découvre des peuples si différents, des moeurs si complexes, une URSS si perdue.
Perdu comme le héros qui finalement pensera de ce voyage qu'il "ne s'y est pas perdu mais qu'il s'y est trouvé".
Le style est agréable, tantôt caustique avec un humour au second degré délicieux, décrivant l'absurde avec euphorie, tantôt laconique avec de lourdes pensées nostalgiques.
On aime le héros qui devient mature au fur et à mesure, on aime les pays qu'il traverse qui sont pourtant cauchemardesques. On aime tout et on apprend.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ce n'est pas l'objectif, c'est jouissif et j'ai adoré.

Bienvenue pour un voyage en Russie et dans d'anciens pays de l'URSS... situations cocasses, anecdotes, imprévus... un récit toujours raconté avec humour. J'ai bien aimé découvrir l'ambiance parfois pas très rose de cette partie du monde loin des clichés de carte postale.

mASIAfucker raconte une tranche de vie d'un jeune russe qui, sur un coup de tête, décide de tout laisser derrière lui et de voyager. le narrateur va rencontrer des embûches et se rendre compte de ce qui est vraiment important dans la vie.
A travers ses pensées et ses aventures, le lecteur en apprend un peu plus sur la période post-soviétique et sur soi-même : Qui n'a jamais rêvé de partir explorer le monde?!
Mention spéciale pour le design du livre!