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Les révélations de Riyria tome 3 sur 5
EAN : 978B00AN3IA74
Milady (21/12/2012)
4.25/5   8 notes
Résumé :
La guerre a atteint Melengar. Une fois de plus, Royce et Hadrian sont employés pour une mission désespérée.

Ils devront former une alliance avec les nationalistes qui sont déjà en guerre contre les impérialistes, au sud.
Tans que l'emprise de l'Empire de Nyphron ne cesse de s'étendre, Royce soupçonne de plus en plus Esrahaddon d'avoir utilisé les deux voleurs comme des pions pour son propre jeu.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce 3e épisode, une jeune servante devenu noble par le caprice d'un connard carriériste doit veiller sur une jeune paysanne devenue impératrice par le caprice d'un connard carriériste. Amilia doit ainsi répondre aux ordres de son Eminence Maurice Saldur si elle veut survivre, tout en protégeant desdits ordres Modina Novronia, alias Thrace devenue neurasthénique voire à moitié folle depuis le dénouement du tome 2. Comment dire… C'est Princesse Sarah contre le Cardinal de Richelieu ! Mdr

J'avoue sans honte que ce POV m'a beaucoup plu car c'est drôle, c'est mignon, c'est sympa. Et en plus cela respire les intrigues des vieux films de cape et d'épée : elles sont un peu téléphonées voire clichées, mais c'est tellement La Dernière Séance que je ne peux pas m'empêcher d'aimer.
Mention « Mort de Rire ! » également à la jeune orpheline aux boucles blondes et au raton-laveur domestique…

D'un autre côté la princesse Arista déçue du total échec de sa mission d'ambassadrice, tente le tout le tout en se lançant dans la négociation avec les républicains de Degan Gaunt… sans le dire à son frère le roi Alric. lol
Sauf que durant son périple avec Royce et Hadrian, elle découvre la vraie vie des vrais gens. Pas de serviteurs, pas de confort, pas d'hygiène, mais des repas pourris et des nuits à la belle étoile, et ce avant même de partager les conditions d'existence miséreuse des prolétaires de Ratibor… Je l'avais bien vu venir que Desideria la princesse rebelle mais pas trop quand même allait se transformer en émule d'Arlette Laguiller, par contre la grosse révolte à la Braveheart avec des discours à la Braveheart et des tragédies à la Braveheart, je l'avais moins senti arriver. Là encore mdr…
Princesse rebelle + idées progressistes = revival Star Wars ?
Pouvait-on en attendre moins de la part de l'auteur originaire de Detroit, la ville sinistrée symbole vivant de la faillite totale de l'American Dream et du néolibéralisme ? Non, Ratibor la ville pourrie est une allégorie à peine déguisée de la misère de la cité ouvrière du Michigan, qui elle-même n'est que l'arbre de la forêt des millions d'abandonnés du Rust Belt (que les libertariens qualifient, je cite, d'"assistés parasites" (sic)... Pardon, je m'égards. ^^)

Ces 2 POVs féminins se taillent la part du lion, les 2 compères de Riyria étant réduits au rôle de chaperons ou de messagers. Royce mis au courant de la noble ascendance d'Hadrian par le mage Ershanadon tente de sortir son ami de son mal de vivre… en l'emmenant une énième fois en vadrouille avec lui !
On explore le passé de Royce à Colnora, où on en apprend plus sur son rôle de Brunissoir au sein du Diamant. Evidemment de petites ressemblances avec l'Edmond Dantès d' Alexandre Dumas ne sont pas fortuites.
On explore le passé d'Hadrian à Hintinda, où on en apprend plus sur ses héritages de Gardien. Evidemment de petites ressemblances avec le D'Artagnan d'Alexandre Dumas ne sont pas fortuites.
Pourtant les personnages gardent encore bien des secrets (voir le tome suivant pour Hadrian qui se la joue Conan), et ils finissent par sortir de leur marasme personnel dans la dernière partie du récit (pour empêcher l'armée impérialiste de triompher, Hadrian doit rejoindre l'armée nationaliste de Degan Gaunt et Royce l'armée royaliste d'Alric).

Il est amusant de voir les plans prétendument chiadés des uns et des autres systématiquement foirer. ^^
Si de mystérieuses puissances supérieures permettent aux homines crevarices de retomber sur leurs pieds, ici c'est le vieux magicien manchot Ersrahaddon (le bon vieux code gandalfien) qui permet par un deus ex machina d'éviter la catastrophe à nos héros et aux forces du Bien…
On notera que Riyria se fait entourlouper par un nouveau venu appelé à prendre de plus en plus d'importance dans la série : Merrick Marius est à Royce chez Michael J. Sullivan ce qu'Artemis Entreri est à Drizzt Do Urden chez R.A. Salvatore. Les amateurs de Fantasy apprécieront…

Et j'ai gardé le meilleur pour la fin, attention MEGASPOILER :



En terme d'écriture, c'est un miracle car on est loin des maladresses des débuts de la série : au-delà du côté autodidacte de l'auteur, c'est là qu'on voit avec la différence entre des livres autoédités et des livres édité en bonnes et dues formes qui ont bénéficié d'un véritable travail de correction donc d'amélioration. Combien d'auteurs n'ont-ils pas eu la chance d'être ainsi épaulés (et d'avoir assez d'humilité pour accepte d'être épaulés) pour pouvoir progresser ?
Avec Riyria nous avons un cycle fantasy grand public qui s'améliore de tome en tome, en développant les personnages et l'univers et en amenant les enjeux à des niveaux plus élevés. Les néophytes et les gamers sont visés, et les easy readers devraient bien aimer. Michael J. Sullivan appartient bel et bien au courant de la Fantasy néoclassique !
3,5/5 pour "L'Empire de Nyphron".

Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Un autre tome très intéressant, on plonge de plus en plus dans le jeu et les pièces sont de plus en plus traîtresses.
Comme dans les précédents on est toujours dans le genre aventures rapides et pleines de rebondissements le tout avec pas mal d'humour qui donne un ton léger à l'ensemble.
Les deux protagonistes principaux sont toujours Royce et Hadrian mais on ajoute cette fois ci une bonne dose de femmes avec trois personnages : Arista, Amilia et Thrace/Modina ce qui donne une bonne contrepartie féminine à l'histoire.

J'ai beaucoup aimé le transformation de Thrace, bon ce n'est pas non plus la fille la plus futée de la terre mais elle était très vive, presque marrante malgré sa situation dans le précédent et ça a été un déchirement de la voir si déprimé dans ce tome. Je pense bien sur qu'elle est sur la bonne voie et qu'elle a commencer à vraiment comprendre le fond du problème. Je sens qu'elle va s'épanouir et que les personnes qui la prenaient pour une fille sans intérêt et facilement manipulable font y être pour leurs frais !

Arista aussi évolue dans ce tome, je comprend sa frustration de voir que malgré tout ses efforts sa chance a tourné, elle se sent inutile et donc elle décide d'agir une nouvelle fois sans prévenir personne et embauchant Riyria. Elle fini par redescendre de son piédestal et j'ai bien aimé ça. Elle devient petit à petit moins hautaine et j'aime aussi son revirement au niveau de la magie, sa découverte et la façon dont elle la met à l'oeuvre.

Au niveau du scénario on arrive vraiment dans le vif du sujet, la guerre est la et il faut agir car l'empire a quasiment phagocyté tout les petits royaumes et il n'y a plus le temps de planifier si ils veulent survivre. Esra de son coté continue à comploter, et j'ai bien aimé le retrouver en plein dans l'action. J'ai totalement adoré la révélation finale ! On est toujours aussi perdu, tout est toujours bien plus compliqué que ce qu'on l'imagine au final et résultat on ne sais plus du tout ce qu'il faut croire ou pas, et je trouve ça vraiment génial comme principe.

En dehors de ça le duo Riyria est vraiment au bord de la rupture. Les deux amis ne s'entendent plus quand à leurs objectif à mesure que Hadrian est insatisfait de leur situation et veut prendre sa retraite pour faire autre chose. de son coté Royce sait des secrets qu'il a appris dans les tomes précédents et il sait que si il les dévoile c'est sur et certain qu'Hadrian partira de son coté sans se retourner. Et vu qu'il ne veut pas perdre son ami et qu'il n'est pas sur que ce secret ne soit pas une manipulation de Esra il décide de le garder pour lui. Est-ce un bon choix? Je ne vous en révèle pas plus.
Cette déchirure entre les deux amis est vraiment crève coeur à certains moments, même si je comprend ce que pense le guerrier j'ai du mal à l'imaginer se séparer de Royce comme ça brutalement.

En résumé un tome qui sonne le début de la vrai bataille contre l'église. Toujours aussi sympa avec son ton léger en proposant quand même une bonne intrigue ou on est toujours à se poser plein de questions. Les protagonistes évoluent beaucoup et j'ai vraiment hâte de savoir ce qui va se passer ensuite !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Après avoir sauvé le prince héritier de Melengar dans le premier tome et un village de paysans dans le deuxième, les affaires sérieuses reprennent pour Ryiria.
La princesse leur demande leur aide pour l'amener négocier avec Degan Gaunt, chef des nationalistes, qui pourrait bien être le seul espoir du royaume pour lutter contre l'influence grandissante de l'Empire.

En effet, Thrace est devenue impératrice sous le nom de Modina et donne bien du fil à retordre à sa servante Amilia qui ne sait pas comment la sortir de son apathie.
Cette partie là n'est pas des plus passionnantes, mais il y a des chances qu'elle le devienne par la suite, quand Thrace comprendra que c'est par elle que de nombreuses informations pourront être données et que sa petite cour formée de sa nouvelle dame de compagnie et du maître des protocoles embauché au détour d'un couloir prendra enfin forme.
Gros intérêt par contre pour le mystérieux Merrick Marius, sorti du décor assez mystérieusement et qui semble bien plus intelligent que tous les politiciens du coin.

Du coup, le gros de l'intrigue est apportée par Arista, Royce et Adrian qui crapahutent dans des forêts, se font chasser de Colnora et finissent par atterrir dans le bled paumé où Royce a passé sa jeunesse.
Le problème c'est que les deux zigotos se font un peu la tête, la faute à Esrahaddon qui a balancé des informations à Royce sur la filiation d'Adrian en lui demandant de ne rien répéter, ce qui donne juste envie à tout le monde de démissionner.

Comme en plus des membres de l'ancienne guilde de Royce les trahissent, voilà tout ce petit monde qui se carapate à Ratibor, et Arista décide d'y mener la révolte.
Son personnage qui était jusque là un brin insupportable en devient de suite plus agréable et elle a enfin un vrai objectif.
Ce plan réveille aussi un peu Adrian de son marasme et comme en prime il croise Esrahaddon qui continue à comploter sous une tente, on se recentre sur le sujet.

Il y a eu beaucoup de chemin parcouru depuis le premier tome, que ce soit dans l'écriture ou l'univers qui est désormais bien en place.
Les problématiques dépassent le cadre individuel pour passer à un niveau plus global. Mon seul regret c'est qu'on en perd un peu de vue Riyria qui n'est plus qu'un rouage dans un plan qui les dépasse largement.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
27 août 2013
Sullivan réussit toujours à conserver un parfum “old school” qui ravira les amateurs de sword & sorcery sans pour autant s’aliéner un public appréciant une intrigue au rythme plus soutenu et des personnages, au hasard, féminins, un peu plus nombreux et éloignés des figures de base du genre.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Imaginez un peu, poursuivit-il d’un ton rêveur. Ratibor, toute la ville, et tout le royaume de Rhenydd, contrôlé par un conseil populaire, comme Tur Del Fur !
Cette idée fit visiblement mouche auprès d’un grand nombre d’auditeurs.
- Les artisans, reprit le jeune homme, posséderaient leurs propres échoppes au lieu de les louer. Les fermiers seraient propriétaires de leurs terres et pourraient les léguer sans impôts à leurs enfants. Les marchands seraient libres de fixer leurs propres prix et les taxes ne serviraient plus à financer des guerres à l’étranger. Au lieu de cela, l’argent servirait à nettoyer cette ville. Nous pourrions paver les rues, raser les locaux abandonnés et offrir du travail à tout le monde pour ce faire. Nous pourrions élire nos propres chefs de la garde et baillis, mais ils auraient peu à faire, car quel crime y aurait-il dans une ville libre ? Des affranchis propriétaires de leurs terres n’ont plus de raison de verser dans l’illégalité.
- Je serais prêt à me battre pour tout cela, déclara un homme assis avec sa famille près des fenêtres.
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Étrange, commenta Merrick. Je n’ai jamais considéré les échecs comme un jeu. Pour moi, c’est davantage une religion. Chaque aspect de la vie, concentrée en seize pièces et soixante-quatre carrés noirs et blancs, qui de loin se mêlent en teinte grise. Bien sûr, ce damier est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Les carrés plus petits, en nombre égal, forment de plus vastes cadres, et la division peut atteindre deux cent quatre parts. La plupart des gens ne le comprennent pas. Ils ne discernent que l’évidence. Peu d’entre eux ont l’intelligence requise pour aller plus loin, et chercher le motif caché dans le motif. Cela fait partie de la beauté des échecs : ils ont plus que ce qu’ils semblent être : plus compliqués, plus élaborés. Le monde soumis au bout d’un doigt, si malléable, si construit. Les règles sont si simples, mais les chemins sont presque infinis. Pourtant, il n’y a que trois fin possibles.
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Elle tendit les bras et éleva les doigts dans les airs, comme si elle touchait la surface d’un objet invisible. Le pouvoir vibra, telles les cordes d’une harpe, tandis que son fredonnement se transformait en incantation. Elle ne récitait pas les paroles qu’Ersahaddon lui avait enseignées, ni celles d’Arcadius. Ces mots étaient les siens. Elle touchait du doigt l’étoffe de l’univers, et elle lutta pour contrôler son excitation. Elle pinçait les cordes de l’instrument invisible. Elle pouvait obtenir des notes seules, des accords, des mélodies, des rythmes et une multitude de combinaisons pour chacun. Les possibilités de la création étaient incroyables, et les choix si innombrables qu’elle se sentait submergée. Il fallait une vie, et même davantage, pour seulement appréhender le potentiel qu’elle ressentait. Mais cette nuit, sa voie était simple et clair. Un mouvement sec du poignet, un balayage des doigts, comme pour un adieu, et au même instant, la bougie s’éteignit.
Le vent soufflait. Il souleva sur le sol de petites tempêtes de sable. De vieilles feuilles et des morceaux d’herbes séchées furent balayés. Les étoiles s’éteignirent, voilées par des nuages lourds et épais qui envahissaient le ciel. Elle entendit le son clair sur le toit d’étain. Il chantait sur le métal, le chœur de sa chanson, puis elle sentit en riant une goutte s’écraser sur son visage levé.
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Hadrian jura et donna un coup de pied dans le poteau. Il se laissa tomber sur le côté, envahi par la colère. Il repensa au visage plein d’espoir de la princesse. Elle n’avait jamais envisagé qu’il puisse échouer. Lorsqu’il avait rencontré la jeune femme pour la première fois, il l’avait trouvée arrogante et prétentieuse, comme tous les nobles… de sales gamins devenus grands, avides et égoïstes.
Quand est-ce que ça a changé ?
Des images repassèrent dans son esprit. Il la revit suspendre ses dessous trempés dans le dortoir de Sheridan. Elle avait eu assez de détermination pour passer sa première nuit dehors sous une couverture de cheval, emportée par le sommeil à force de pleurer. Royce et lui avaient été persuadés qu’elle annulerait la mission dès le lendemain. Il la revit endormie dans leur bateau à la dérive sur la Bernum, et il se souvint de son ivresse chez Dunstan où elle avait failli révéler son identité devant tout le monde. Elle toujours été la patronne, la princesse, mais à un moment donné de ce périple, elle était devenue davantage.
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Ethelred et le chancelier avaient poussé les hauts cris devant une telle dépense. Le nouveau trône coûtait presque autant qu’un navire de guerre, mais ils ne comprenaient pas aussi bien que Saldur l’importance des apparences. L’impératrice était une enfant, illettrée et quasiment dans le coma, et seule l’ignorance du peuple le préservait de la catastrophe. L’édit de Saldur interdisant aux serviteurs de quitter le palais avait permis de limiter les ragots. Une opulence tape-à-l’œil, imposée au regard de tous, allait parfaire l’illusion.
Quelle quantité de soie, d’or et de marbre faut-il entasser pour aveugler le monde ?
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