AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782364904309
257 pages
La Musardine (23/01/2014)
2.75/5   6 notes
Résumé :
RÉSERVÉ A UN PUBLIC AVERTI

Dans la salle de bain . Dans la voiture . Chez le médecin . Dans la rue . L’amour se fait le plus souvent au lit. Mais comme vous le montreront les vingt nouvelles qui composent ce recueil, ce n’est pas non plus une loi universelle ! De la cabine d’un conducteur de TGV aux caves d’un vigneron du mâconnais en passant par les locaux de l’école Normale Supérieure, une église, le parking VIP d’un aéroport et même les locaux de l... >Voir plus
Que lire après Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans un litVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Vous manquez d'imagination ? La routine a pris le dessus ? Besoin d'un peu de piment dans votre lit ou plutôt en dehors de votre lit ?

J'ai le livre qu'il vous faut !

20 nouvelles, 20 fantasmes, plus croustillants les uns que les autres qui sonnent vrais et vont vous donner des idées et réveiller l'animal ou la tigresse qui sommeillent en vous. Dans une cave à vin, au bureau, au cinéma, à l'arrière des dauphines, par devant, par derrière, dans toutes les positions, sous toutes les coutures, tous les émois, tout y passe… Que calor !!!... Bon, autant vous le dire, quand on a lu deux ou trois nouvelles, on a tout lu. 20 scénettes érotiques par des plumes différentes dont Octavie Delvaux, auteure reconnue dans la catégorie Chick-lit et érotisme. Ecriture légère et agréable pour se changer les idées, mais nous sommes loin de la grande littérature. En ce qui me concerne, je préfère un roman bien écrit, où tout est dans la suggestion et l'imaginaire, où le désir monte peu à peu, de plus en plus, jusqu'à l'extase. Ici, on se retrouve dans des nouvelles de quelques pages donc souvent dans l'éjaculation précoce. Désir vite monté mais vite redescendu.

Mais peu importe, il reste néanmoins un livre pour se vider la tête à défaut d'autre chose, en bordure de plage ou sur un coin de table dans un bar pour attirer les regards ou pourquoi pas à lire à deux, avec un peu de chance la lecture finira par une partie de jambe en l'air.
Les filles, c'est bientôt la coupe de monde de football, alors si vous voulez attirer l'attention de votre homme, lisez-lui une nouvelle à haute voix, si vous y mettez l'intonation et le regard, vous pourrez crier :

Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Buuuuuuutttttttttttttttttttttttttttttttttttt !!!

Osez… osez Christine, "A l'arrière des Dauphines, plus rien n's'oppose à la nuit, rien ne justifie !"

J'ose… partout, sauf dans un lit…

Merci à « Babelio » et aux éditions « La Musardine » pour cette lecture coquine et croustillante à souhait.

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
Commenter  J’apprécie          368
Première fois que je mets le nez – enfin, quand je dis le nez… – dans la collection “Osez 20 histoires” de la Musardine, via un bouquin offert à je ne sais plus quelle occasion, sans doute un cadeau lors d'une commande sur le site de l'éditeur.


Il s'agit d'un recueil de nouvelles, parce que vingt histoires format roman pèseraient dans les 8000 pages et ça ne tiendrait nulle part sauf dans une brouette (thaïlandaise).
Bon ben ça n'ose pas des masses en fait.
Côté cul, on reste dans le gentil, le pépère, l'érotique, pas de quoi craquer son caleçon d'excitation. Exception faite de l'intro de Stéphane Rose qui se lâche plein pot dans les bureaux de la maison d'édition et où on croise une meuf avec un toner d'imprimante dans la chatte et un stick de colle carré dans le fion. Quelques fantaisies du côté d'Ice-Cream de Rita, qui se déroule dans un camion de glace et offre quelques moments de bravoure au goût de Mr Freeze, le bien-nommé glaçon friandise. À part ça, tant dans les pratiques mises en scène que dans leurs descriptions, ne vous attendez pas à de l'extravagant genre double fist jusqu'à l'épaule. C'est conventionnel comme un missionaire du samedi soir dans le noir.
Côté lieux autres que le le traditionnel plumard, on est plutôt dans le classique aussi. Les trains, les bagnoles, l'hosto… Où sont les lieux foufous ? (Ouais, on sait, dans ton cul.) À dos de dragon, dans une station spatiale, au sommet d'un volcan ? Une paire de textes sortent quand même du lot sur le sujet, comme le glacier ambulant que je viens de mentionner. Ou encore Les raisins du désir de Tanith qui réussit à transformer ce qui aurait pu n'être qu'un coup lambda dans une cave en festival des sens grâce à une excellente utilisation de son contexte (une dégustation de vin). Où est-ce qu'on peut baiser ? d'Adrien Carel s'en sort bien aussi en jouant sur la multiplicité des lieux, servie par un récit dynamique et plein d'humour.
Côté style, on va pas s'enflammer non plus. Classique aussi la plupart du temps, scolaire en une paire d'occasions. Quelconque. Trop propre, trop littéraire, pas inventif. En termes stylistiques, on n'ose rien. Les plumes gagneraient à être mieux taillées.
Côté narration, tout cela est très conventionnel : toujours par deux ils vont, comme disait l'autre, et les vingt histoires de sexe sont avant tout vingt histoires de couple ailleurs que dans leur piaule. Que celui-ci soit légitime ou pas ne change rien à l'affaire. le sexe à trois, quatre, dix, douze ou en solo brille par son absence, alors qu'une histoire de masturbation à coups de Bad Dragon en haut d'une grande roue ou une partouze sur le radeau de la Méduse n'auraient pas dépareillé. Contexte comme personnages, l'ensemble est très blanc, très hétéro, très petit-bourgeois, très prénoms d'un autre temps et bien de chez nous (Josiane, Sébastien, Laurent, Sandrine, Émilie, Yves… à croire que le calendrier catholique fait partie des figures imposées). Manque un peu de diversité qui n'est présente qu'à dose homéopathique. Par contre, on a du bon gros cliché de temps en temps. Y a un amant italien ! Je savais même pas que ça se pratiquait encore, je croyais l'espèce éteinte depuis les années 80.
Tout ce qu'on pourra faire après le passage en revue de ces quatre côtés, c'est tracer un carré, comme la partie du même nom. Par quelque bout qu'on le prenne, ce recueil manque de folie. Pourtant, il s'appelle “Osez”. Ben faites-le, osez !


En ressortent :
– Partout sauf dans un lit de Stéphane Rose, parce que c'est du cul, du vrai. Un texte barré, mais qui ne se contente d'un délire qui part en sucette, parce que maîtrisé, avec en prime une chute (oui, parce que les nouvelles permettent ça aussi : conclure sur une chute qui claque).
– Où est-ce qu'on peut baiser ? d'Adrien Carel, qui joue la carte comique du coup sans cesse remis par un couple chaque fois dérangé par ce fameux bal des casse-pieds chanté en son temps par Miou-Miou et Jean Rochefort. Pêchu, marrant, bien fichu sans se prendre au sérieux.
– Les raisins du désir de Tanith, qui parvient à poser une vraie ambiance intimiste et à y inscrire une scène très olé-olé sans que le récit ne vire au gros rouge qui tache.
– Ice-cream de Rita, parce que dès qu'il est question d'introduire des trucs improbables dans des orifices – ici des esquimaux et je ne parle pas des habitants du Groenland –, je suis client, ayant une tendance marquée à confondre Dorcel et Bozo, sexe et spectacle de cirque.
– Carton rouge par contre pour "Le couloir interdit" d'Émilie Doucin, dont on se demande encore comment un tel récit à la Brazzers peut être publié de nos jours, avec une meuf coincée par son beau-père dans un placard et vas-y que je te mets en scène du viol et de l'inceste qui ne disent pas leur nom (mais le murmurent quand même très, très fort).


Au final, on a, comme marqué sur la couverture, 20 histoires de sexe partout sauf dans un lit. Même pas, en fait, je viens de recompter, j'en trouve 21, l'intro de Stéphane Rose étant elle-même une histoire, une des meilleures en plus (pas très sympa pour lui de ne pas l'avoir compté dans le total). Au propre comme au figuré, le compte n'y est pas.
Après, est-ce que ça valait le coup d'écrire “Osez…” aussi gros pour le peu d'audace qu'on croise en deux cent cinquante pages ? Je crois pas, non.
Alors ça se laisse lire sans déplaisir, le recueil n'est pas indigne et même correct. Mais il n'est que ça, correct. Trop. Pas magique. Alors que pourtant, le magicien ose.
Ou alors on n'a pas la même définition du verbe oser.
Lien : https://unkapart.fr/osez-20-..
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie infiniment les éditions La Musardine ainsi que le site de Babelio, qui ont organisé la Masse Critique qui m'a permise de remporter ce roman ! Mon avis sur cette lecture est plutôt mitigé et pour cause : c'est le premier livre que je lis dans le genre érotique. Et je dois avouer que ce genre et moi ça colle pas des masses.

Pour commencer, j'aime beaucoup la couverture que je trouve très sympa : les teints gris et rose s'accordent parfaitement et puis la petite image du couple qui s'embrasse langoureusement dans le métro donne directement le topo sur ce qui va suivre. Nous avons donc un recueil de 20 nouvelles érotiques, toutes écrient par des auteur(e)s différent(e)s.

On retrouve dans chaque nouvelle le style d'un auteur ou d'une auteure. Ils n'ont pas tous la même façon de raconter le déroulement de l'histoire et donc la présente différemment. C'est quelque chose que j'ai apprécié durant ma lecture : ils mènent leurs personnages ainsi que leurs péripéties comme ça leur chante.

J'ai trouvé que la première histoire était beaucoup trop crue à mon gout et du coup beaucoup moins réaliste. La suite me faisait peur du coup, j'avais peur d'avoir ce genre d'histoire tout le long mais non !

J'ai évité d'enchaîner les nouvelles car je trouvais que ça devenait lourd à force... Car même si les décors changent c'est un peu la même chose : du sexe encore et encore. du coup j'en lisais deux puis je stoppais ma lecture que je reprenais plus tard dans la journée ou le lendemain. Au bout de quelques histoires, je sautais les nouvelles dont le titre ne me tentait pas forcément pour me consacrer uniquement à celles dont le titre était, si on peut dire ainsi, prometteur !

Des fois, l'histoire est normale et semble réelle ; le vocabulaire utilisé est convenable puis tout a coup, un mot vulgaire fait son apparition et je trouve que ça coupait un peu la lancée dans laquelle on est.

Pendant la lecture de certaines nouvelles je me demandais si les auteur(e)s nous exposaient pas, finalement, leurs propres fantasmes ?!

Enfin voilà, certaines histoires étaient vraiment pas mal, très agréable à lire, tout dans la délicatesse et la volupté. Mais d'autres, beaucoup trop vulgaire et étaient plus proches du porno que de l'érotisme. Je recommande donc ce petit recueil mais il faut apprécier le genre !
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
Commenter  J’apprécie          30
Le dénominateur commun de ces nouvelles d'une dizaine de pages, c'est le réalisme. Les situations sont naturelles, crédibles, on s'identifie sans problème aux personnages, qui ne sont pas forcément des libertins ou des hyper-hormonés, ni des vicieux pathologiques. Ce sont des êtres comme vous et moi. Enfin comme vous, du moins. Ça commence d'ailleurs bien, puisque le directeur de la collection se met en scène, il présente son travail en quelques mots, c'est du vécu, on le sent. Débarque sa femme en fin de journée… Il décide de lui montrer les lieux et de tenter quelques expériences nouvelles. (là on se dit tout de même, c'est un peu gros, mais connaissant l'éditeur… peut-être est-ce vrai). Ils mettent en pratique des conseils donnés dans les bouquins publiés… Jusqu'à tomber sur un guide un peu spécial…

Une autre nouvelle raconte une rencontre à grande vitesse dans un train, où il semble que l'auteure se soit décrite… écrivant le présent texte. Cocasse ! Nous aurons droit à une visite lubrique d'une école normale supérieure, très réussie. Un délégué syndical finira par coucher avec la directrice venue soumettre les dernières restrictions… Ironie du sort, l'auteur a réellement été licencié peu après. Une journaliste doit rédiger un entrefilet sur une entreprise vinicole, d'abord rétive, elle finira initiée au vin… et à d'autres choses… Un autre texte vous emmène dans les toilettes d'une école, où le narrateur fait la rencontre fortuite et très chaude d'une femme d'ouvrage métisse et un soupçon nymphomane…

Il règne une belle harmonie entre les différents textes, l'effet d'ensemble est très réussi. Des plumes qui se complètent bien, un esprit commun de dérision et de légèreté…

Lien : http://livrogne.com/
Commenter  J’apprécie          20
C'est ma première lecture dans ce genre là et je dois dire qu'elle m'a plutôt séduite.
Les histoires sont assez réalistes, même si certaines sont je trouve un peu tirées par les cheveux (il y a tant de pervers que ça? ).
Je n'ai pas été fan de toutes les histoires, certaines étaient un peu trop crues à mon goût (après je ne suis qu'une novice dans ce genre là), cela dit j'ai beaucoup apprécié la lecture, les différents styles assez marqués malgré leur thème commun.J'ai bien aimé voyager dans ces "endroits" insolites, les histoires se laissent lire très facilement.Les différents auteurs mènent leurs personnage par le bout du nez,et par extension nous aussi.
Mon coup de coeur va pour la nouvelle Magnétisation dont la fin est pour le moins... suprenante ^^.

En bref, une lecture très sympathique qui en me laisse pas indifférente, je remercie Babelio et la Masse Critique pour cette découverte et le recommande pour les amateurs du genre.
Lien : http://diary-of-a-bookaholic..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je sens qu'elle prépare un coup et ça ne rate pas : elle se crache sur le bout des doigts, se lubrifie l'anus avec sa salive, puis attrape un stick de colle sur le bureau et se le carre dans le cul, tout en continuant de se besogner le con avec le toner d'imprimante, qu'elle enfonce de plus en plus loin.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : roman érotiqueVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (13) Voir plus



Quiz Voir plus

L'érotisme en littérature

Lequel de ces romans de Diderot, publié anonymement, est un roman libertin ?

Le Neveu de Rameau
Les Bijoux indiscrets
Le Rêve de D'Alembert
La Religieuse

6 questions
354 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature libertine , érotisme , érotiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..