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EAN : 9782732480824
288 pages
Editions de la Martinière (03/10/2016)
2.97/5   16 notes
Résumé :
Voici une toute jeune auteure de quatre-vingts ans. Qui a décidé de prendre à bras-le-corps cette pensée, trop souvent admise, qui voudrait que vieillir soit une calamité. Avec esprit et délicatesse, Ghislaine de Sury raconte les surprises, les tâtonnements de la femme âgée qu’elle est devenue malgré elle. Commençant par se moquer tendrement d’elle-même, elle finit par s’inventer une nouvelle voie pour mieux «goûter la vie».

« En regardant le chemin p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
" le goût de vieillir" de Ghislaine de Sury (288p)
Ed. De La Martinière

Bonjour les fous de lecture

ATTENTION... cela ne va pas être gentil gentil ...
l'emploi du "JE" majuscule est bien intentionnel et précise qu'il s"agit là uniquement de MON ressenti !

Alors si vous voulez lire un livre qui n'apporte rien, le voici, le voilà .
Madame de Sury s'impose durant près de 300p en donneuse de leçons et moralisatrice.
Elle discutaille sur ses relations à la vieillesse.

On nous promettait de l'humour et de l'autodérision...J'AI du rater des pages !!

Livre sans profondeur aucune. JE ne vois pas l'intérêt de partager son relationnel avec ses enfants, petit-enfants, mari défunt et voisinage.
D'autant qui semblerait ( d'après Madame de de Sury ) qu'il n' ait qu'elle qui ait le comportement juste et sans faute .

Bref .. JE me suis profondément ennuyée ( pour rester polie ).

C'est plat et sans profondeur .. seule la jonquille sur la couverture trouve grâce à MES yeux et a du influencer mon choix de lecture .. fatale erreur.

Madame de Sury aurait du garder sa prose pour ses proches et ne pas nous la faire partager.

JE ne suis pas sympathique sur ce retour, JE sais .. mais cela fait du bien et JE m'en fous.

Bon brève consolation ..JE me dis qu'il y a encore pire !!!

Stéphanie JE vous vous déjà sourire
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Entrant dans l'automne de ma vie, je me suis laissé séduire dans l'acquisition de cet ouvrage par sa vision annoncée de résistance aux affres du temps tant sur le plan psychologique que physique. Sa jonquille de couverture, dans le style des dessins du "Petit Prince" de SAINT EXUPERY m'a conforté dans le fait que je pouvais y trouver un message d'hymne à la vie au-delà du temps. Mais ces espoirs ont été déçus.

Certes j'ai lu ce livre dans son intégralité mais seule sa dernière partie m'a semblé présenté un petit intérêt. Malgré un style fluide et plaisant, Ghislaine de SURY n'a pas su transcender la banalité des faits rapportés. Une grand-mère sympathique je n'en disconvient pas. Mais son propos ressemble trop à une discussion de banc public entre personnes de générations différentes. Un échange sans profondeur.

Ainsi que je l'ai évoqué précédemment, seule la partie relative à sa rencontre avec la grande faucheuse m'a parue intéressante. de par la sincérité des impressions ressenties. Mais il s'agit toujours de sentiments simples et spontanés loin de toute réflexion profonde. D'autres auteurs ont abordé ce même sujet de manière brillante et présentant donc davantage d'intérêt.

Bref, une lecture qui n'apporte de plaisir que de par le jeu des mots. Sans plus.
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Le goût de vieillir
L'écriture est agréable, légère et fluide , c'est le point fort de ce livre qui est une biographie de la période de vieillesse de l'auteur. La vieillesse est montrée de manière assez biaisée, avec de bons sentiments un peu moralisateurs. Même si la lecture est agréable ce n'est pas très intéressant. C'est un peu anxiogène avec tous les efforts que fait l'auteur pour se persuader que la vie est belle malgré tout.
La dernière partie sur l'accompagnement à la mort de quelques personnes est la plus intéressante et la plus sincère, sans les bons sentiments, ni l'enthousiasme forcé du reste de l'ouvrage.
Courage à tous les futurs vieux, dont je fais partie.
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Un petit livre vivant d'une jeune auteur de quatre-vingts ans que j'ai lu en deux temps, à quatre ans d'intervalle. Je l'ai repris en parcourant ma bibliothèque. J'ai essayé en vain de me souvenir des circonstances de son achat. Je l'ai continué le jour de mon anniversaire. L'auteure découvre la vieillesse par surprises, par petites touches de vie, où il s'agit de faire des choix : testament ou pas ? Garder ou se défaire d'anciennes préparations de cours ? Souvenirs, anecdotes, pensées, conversations avec malades, isolés ou petits-enfants, tel un flux continu d'expériences vécues à l'aune du grand âge et forcément marquantes.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Tonique, plein de vie, ce livre fait du bien. Ghislaine de Sury a beaucoup de chance : une belle famille, une vie intellectuelle intense, un passé heureux.
Elle sait aussi accompagner ceux qu'elle aime au seuil de la mort et là, c'est vraiment la femme aimante que l'on découvre. Elle même et ses copines ont de l'humour "il y a 30 ans j'étais vieille !". Décalé et tellement vivant.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'ai longtemps gardé sur la glace de ma salle de bains, ce poème d'un petit garçon de sept ans : "Les grand-mères n'ont rien à faire ; elles n'ont qu'à être là... Elles savent être sourdes quand il le faut, elles se mettent en colère en riant... Ce sont les seuls adultes qui ont toujours le temps... Une grand-mère est à conseiller à tous les enfants, surtout ceux qui n'ont pas la télévision."
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À présent, si j'aime toujours suivre les débats d'idées, je suis toujours en position d'écoute tous azimuts, tous les sens en éveil. Ce qui me permet de ressentir l'extraordinaire complexité du monde qui m'entoure et que je cherche passionnément à comprendre, ayant renoncé depuis belle lurette à le changer. Je me régale de découvrir les gens dans leur diversité, source d'étonnement sans cesse renouvelé.
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Ce que je découvre au fur et à mesure de mes tâtonnements, c'est une tout autre façon de savourer la vie. La lenteur qui s'installe permet d'en découvrir la finesse, de prêter attention à des détails insolites, avec une sorte de légèreté reconnaissante. N'ayant plus rien à prouver, j'ai le sentiment que la vie m'est donnée comme un cadeau.
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Quand rien ne vous oblige à sortir-engagements associatifs, famille à nourrir-, la pente du repliement chez soi et sur soi devient vite savonneuse.
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"Les grand-mères n'ont rien à faire; elles n'ont qu'à être là... Elles savent être sourdes quand il faut, elles se mettent en colère en riant... Ce sont les seuls adultes qui ont toujours du temps...Une grand -mère est à conseiller à tous les enfants, surtout ceux qui n'ont pas la télévision"
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