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sur 131 notes
Johann Friedrich von Allmen appelé Allmen par ses amis est un rentier quarantenaire endetté. Il n'a pas du tout le sens des finances par contre c'est un passionné d'oeuvres d'art, dans ces conditions il a tôt fait de dilapider les millions hérités de son défunt père. Pour autant il n'est pas question pour lui de renoncer à ses goûts de luxe, notamment son fauteuil à l'année à l'opéra, son chauffeur de location, son valet Carlos qui fait office de jardinier et moult petits plaisirs propres aux personnes qui en ont les moyens ! Pour trouver de quoi s'assurer ses plaisirs , dans un premier temps il se voit contraint de vendre un certain nombre d'oeuvres et autres argenteries dont un antiquaire peu scrupuleux le débarrasse volontiers. Comme cela ne suffit pas à calmer l'impatience des créanciers, il barbote des babioles aux puces ou chez des antiquaires en distrayant les vendeurs qui ne se méfient pas de cet homme de si fière allure. Malin comme un singe il vit dans une villa qu'il a vendue à une entreprise avec laquelle il a su négocier le droit de l'habiter accompagné de son homme à tout faire qui en assure ainsi l'entretien. Mais voilà qu'un jour un larcin un peu plus gourmand concernant des coupes ornées de libellules signées Gallé font qu'il devient la cible d'autres trafiquants d'oeuvres. Son ami antiquaire à qui il avait vendu une des coupes se fait dézingué. Il doit donc prendre de nouvelles mesures pour assurer son avenir… Sous ces airs maniérés, ce gentleman polyglotte, bibliophile, mélomane est un fieffé filou et associé à son fidèle valet guatémaltèque, on peut compter sur ce duo improbable pour que le métier de receleurs prenne une tout autre dimension. L'auteur signe la première aventure d'Allmen le charmeur, le snob cambrioleur aux manières raffinées agaçantes, les situations dans lesquelles il se met pour garder son train de vie sont incongrues et hilarantes. L'ambiance un peu désuète n'est pas sans rappeler les aventures d'un certain Arsène Lupin version 21ème siècle, le duo est original et promet de sympathiques aventures…à suivre.
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Johanne Friedrich von Allmen est un gentleman qui collectionne les oeuvres d'art, mais avec toutes ses largesses et la vie qu'il mène il a finit par dilapider toute la fortune dont il a hérité, et contraint de vendre sa magnifique villa.

Il en est réduit à vivre dans la maison du jardinier en compagnie de Carlos, son homme à tout faire ainsi que son fidèle majordome.

Allmen va s'emparer, à grand renfort de ruses, de cinq coupes d'Art nouveau ornées de libellules, en espérant régler ses nombreuses dettes.

Il va devenir en sommes un gentleman cambrioleur, mais aussi enquêteur.

Et, pourquoi n'en ferait-il pas un métier ?
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Pour l'heure, voici donc un billet sur Allmen et les libellules, le premier d'une nouvelle série (qui se poursuit avec Allmen et le diamant rose) ébauchée par l'étrange autant que suisse Martin Suter.

"Dormir lorsque le reste du pays s'adonnait à une activité utile lui procurait, même après toutes ces années, un plaisir qu'il n'avait pour le reste ressenti qu'en séchant les cours. Il appelait ça "sécher la vie"". Allmen, un dandy au départ plutôt antipathique, mène la belle vie, c'est sûr. Subvenant à ses besoins grâce au copieux héritage paternel, il fréquente les palaces du monde entier et faut couper ses vêtements sur mesure par son tailleur italien, ou anglais selon l'humeur.

Mais de menus détails révèlent progressivement que la splendeur passée n'est plus, et qu'Allmen vit en parasite chez son inénarrable jardinier Carlos. "Le plus souvent, Allmen parvenait à fermer les yeux sur les faits désagréables jusqu'à ce qu'ils disparaissent de sa conscience. Pas pour toujours, mais assez longtemps pour lui permettre de la meubler avec des faits agréables. Cette fois, il n'y parvint pas. Il devait utiliser la deuxième méthode dans l'ordre hiérarchique : garder l'oeil ouvert et rester actif." Il a déjà tout vendu ou presque, et poursuivi par ses créanciers, signe ses notes au restaurant et au café, mais pas question de renoncer à son mode de vie, et l'équation devient insoluble. C'est alors qu'il fait la connaissance de Joëlle, une richissime héritière chez qui il dérobe une coupe de Gallé d'un montant inestimable ...

Enlevé, rafraîchissant, et pour tout dire assez drôle, Martin Suter trouve ici à se renouveler. Sans être LE livre de l'année, vaut le détour, bien qu'il présente les inconvénients de ce genre d'ouvrage destiné à ouvrir une série (et qui se présente un peu comme une longue exposition).
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De Martin Suter j'avais beaucoup aimé Un Ami parfait, dans lequel un journaliste se réveille à l'hôpital, amnésique, et doit composer avec une petite amie envahissante qu'il ne reconnait pas évidemment, un collègue et ami qui ne veut plus le voir et une enquête journalistique à reprendre, tout en essayant de cerner sa propre personnalité. Un livre passionnant à plusieurs niveaux, construit comme un polar, enfin, le genre de trucs que j'aime.

Allmen et les libellules me faisait très très envie et c'est un livre très agréable à lire, qui se lit vite, avec un personnage sympathique, intemporel (mais trop rapidement esquissé à mon avis), de dandy fauché qui barbote des oeuvres d'art pour maintenir son niveau de vie (déjà sérieusement attaqué : il vit dans la maison du jardinier de son ancienne demeure, qu'il a été obligé de vendre, en compagnie dudit jardinier, Carlos, qui lui sert d'homme à tout faire et de complice). Ce tome inaugure une série dans laquelle on retrouvera le couple Allmen/Carlos dans des enquêtes, dans le milieu de l'art je suppose. Sorte d'hommage appuyé au plus gentleman des cambrioleurs, Arsène Lupin (un amour de jeunesse auquel je suis restée fidèle) le personnage d'Allmen n'atteint pas la cheville du maître, tant dans la complexité des intrigues, des personnages, que dans la truculence du personnage. Ici, si le divertissement remplit bien son office, ça manque quand même de substance. Comme si à la place du champagne attendu, on vous servait un blanc mousseux. Léger, agréable, mais un peu décevant.
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Quelle déception! Moi qui suis depuis le début les romans de Martin Suter je n'ai rien retrouvé de ce qui fait le charme de son écriture.Ce texte n'est ni un bon polar ni une bonne fiction .L'intrigue est ténue ,les personnages à peine dessinés ,le ton sans relief
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Sans intérêt ni dans le fond, ni dans la forme. L'intrigue est du niveau de Fantomette. très décevant de la part d'un écrivain qui nous a habitué à mieux
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Petit roman noir suisse à l'atmosphère ouatée et raffinée, dans le milieu des collectionneurs d'oeuvres d'arts, où se côtoient plusieurs familles tant argentées que désargentées. Johann Friedrich von Allmen a dilapidé, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la fortune de son père. Pour maintenir son train de vie, le voilà impliqué dans des petits trafics d'antiquités. Les affaires se compliquent lorsqu'on retrouve son principal receleur assassiné alors que notre héros dérobe une très belle et rare coupe Gallé à une maîtresse d'un soir…
Pas de rebondissement à chaque page, ni d'enquête à couper le souffle, mais plutôt le tableau d'un monde évanescent pour qui l'art, l'élégance et le raffinement, les codes sociaux de la haute bourgeoisie sont plus forts que toute réalité ou légalité. On navigue, dans ce court roman, entre Proust et Arsène Lupin.
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Une belle découverte que ce court roman policier au charme un peu suranné.
Le héros, Johann Friedrich von Allmen a beau être un brin agaçant, il est très original et forme un duo attachant avec son assistant Carlos. On termine ce livre impatient de connaître la suite de leurs aventures.
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Allman et les Libellules me laisse une impression mitigée ...
Je l'ai lu parce que j'ai aimé presque tous les autres romans de Martin Sutter ; à vrai dire, je l'ai lu d'une traite, ce qui est pourtant bon signe ! Mais il s'en dégage une impression de froideur, le personnage principale n'a rien de sympathique -c'est un indolent rentier à bonnes manières- l'intrigue elle-même n'est guère captivante !
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C'est un roman que j'avais vu présenté dans mon émission littéraire fétiche, "La grande librairie", sur France5. L'auteur est très connu sauf que pour ma part, hormis son nom et sa réputation, il reste un parfait inconnu. Avec "Allmen et les libellules", j'ai en outre l'occasion de démarrer sur une saga complète (ceci étant le premier volume, il sera publié ultérieurement d'autres aventures de Johann Friedrich von Allmen) . J'aime bien commencer par le début et poursuivre dans l'ordre. Cela parait bête, mais c'est ainsi. Je suis du genre un peu maniaque… Même pour lire.

Allmen est un personnage que je me suis plu à imaginer comme un Dandy très élégant avec une certaine désinvolture naturelle qui renforce son charme.
Il parle un grand nombre de langues étrangères, mène la grande vie (il ne travaille pas, il est rentier) et passe ses journées à observer le monde, à lire, à faire la sieste etc (on dirait un chat, non ?!). Reste que l'argent hérité de son père lui a filé entre les doigts plus vite que du sable fin. Il est criblé de dettes. C'est un problème qui devient de plus en plus important pour ne pas dire plus. Et puis, il y va de son honneur tout de même. On ne badine pas avec !!!! Il a une image à sauvegarder, une réputation.

Allmen possède sa solution : le vol.
Attention, rien de violent, on reste dans la courtoisie, la distinction, bref, c'est un parfait gentleman cambrioleur. Une sorte d'Arsène Lupin des temps modernes. J'aime beaucoup, cela confère un côté romantique au larcin. On a beau être un voleur, on peut néanmoins garder un certain code de l'honneur et une certaine classe. On reste dans l'univers du luxe.

Allmen est un peu hors du temps.
J'ai eu l'impression de me retrouver a plusieurs époques différentes avec lui, mais rarement de nos jours et pourtant. Il possède des manières révolues ou trop peu usitées (dommage parfois). Allmen est intemporel et mène une existence hors de notre courbe temporelle. Il y a une ambiance rétro agréable et séduisante dans ce récit.

Le suspens n'est pas toujours à son comble dans ce roman. Vous ne tremblerez pas de la tête aux pieds. Vous aurez peut être quelques frissons légers, mais vos sentiments resteront modérés. Allmen n'est pas un héros qui bouscule tout sur son passage. Pour autant, on ne s'ennuie pas. On tourne les pages avec plaisir, douceur et même une certaine lenteur. On est happé hors du temps nous aussi et cela fait du bien. On prend son temps, on suit Allmen à son rythme.

Martin Suter possède indéniablement une fort belle plume. Sans grandes actions spectaculaires, sans réelle intrigue mystérieuse de fond, il parvient à faire de son roman un bouquin qu'on ne lâche pas. On est pris dans un engrenage qu'on ne souhaite pas quitter. C'est surprenant et plaisant. Comme le format n'est pas très long, cela passe à merveille. On ne se lasse pas.

A découvrir, vraiment.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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