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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les histoire d'A, les histoire d'A les histoires d'amour finissent mal en généraaaaallllll. Ca pourrait être la bande son d'Olympus Texas. Ce livre est arrivé jusqu'à moi par une MC privilégiée pour laquelle je remercie beaucoup babelio et les edition du Seuil. Une saga familiale américaine dépoussierrée. Pourquoi pas ?

Comment vous dire, c'est un peu Dallas, attention, je pose le cadre : Alors Peter est marié avec June avec qui il a eu une petite fille prénommée Théa, et deux fils Hap et March mais entre Hap et March il a eu des jumeaux Arlo et Artie mais pas avec June avec Lee. Vous suivez ? Comment ça un divorce ? Ah ben non, trop cliché! non tout ça en étant marié. D'ailleurs il est toujours marié avec June mais ce n'est pas vraiment la fête. Surtout que March a couché avec Vera qui n'est autre que la femme de Hap. Oui le frère vous suivez un peu, faites un effort quoi !Bon le frangin qui s'était exilé suite à sa connerie monumentale revient dans son bled paumé parce qu'il veut vivre là et pas ailleurs. Mais vous vous doutez bien que c'est un peu tendu quand même.

Et là vous vous dites mais elle est folle elle nous a tout divulgué. Et bien oui, enfin non. Enfin je suis un peu folle oui mais non je n'ai rien divulgué, parce que ça, ce n'est que le début, la base de l'histoire quoi. Mais alors qu'est ce qu'elle a bien pu nous raconter l'autrice pendant 432 pages ? Et bien elle décortique la psychologie de chaque personnage jusqu'à obtenir un tableau d'ensemble assez réussi je dois dire. C'est finement étudié et le décorticage de cerveau et l'analyse des sentiments humains est maîtrisé. On ne tombe pas dans les clichés, c'est original. Oui mais voilà à se promener dans la tête de tous ces gens il faut bien dire que je me suis un peu ennuyée.

Je vous l'accorde il y a quelques rebondissements et une histoire en parallèle mais les états d'âme de machin ou de bidule ne m'ont jamais tenus en haleine bien longtemps il faut bien le dire. Mais je pense aussi que je suis passé à côté de plein de choses par manque de références. L'autrice cite souvent Les métamorphoses d'Ovide, je ne l'ai jamais lu donc ça n'aide pas. D'après ce que dit le bandeau c'est une version revisité de la mythologie, ah mince, il faut croire que j'ai tout oublié en la matière je n'ai pas saisi les référence. Encore passée à côté… L'étude des mécanismes de l'amour sous toutes ses formes… encore passé à côté !

Et puis la fin non mais oh, vous me prenez pour un perdreau de l'année là ? C'est pas un peu facile tout ça? Je n'y crois pas mais alors pas du tout. Comment ça je n'y comprends rien à l'amuuuuur ben oui évidemment je viens de le dire !

Je pense donc que je n'ai pas su apprécier ce livre à sa juste valeur donc je passe une annonce : Livre jaune pétant recherche amateur de mythologie, de psychologie et d'Amuuuuuurrrr pour rencontre et plus si affinité. Plume agréable et originalité au rendez vous. Pas sérieux s'abstenir !
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Olympus, petite ville du Texas. La famille Briscoe, notablement connue, le père agent immobilier brasse des affaires, sa femme June s'occupe du bétail, la famille avec leur trois enfants Théa, Hap et March est agrandie par les infidélités de Peter qui à trois autres enfants hors mariage dont les jumeaux Artie et Arlo. Tout ce petit monde ce côtoie, se déchire.
La faute de March, avoir couché avec la femme de son frère a déjà mis le chaos dans les relations familiales. Deux ans plus tard, il revient au bercail. Mais tout n'est pas simple dans cette famille. Les ressentiments, les rancunes, le mal-être des uns et des autres a un effet détonant.
L'auteure nous raconte une chronique familiale déjà mise à mal par les infidélités de Peter, le mal-être des enfants, les relations compliquées dans les couples.
Les personnages nous sont livrés avec tous leurs défauts, leur personnalité, leur faiblesse, leur rancune. L'histoire en elle-même est une étude du pourquoi du comment ils en sont arrivés là.
Lecture en demi-teinte, je ne suis pas trop fan de ce genre de lecture. J'aurais aimé plus d'actions et de rebondissements.
Merci à Babelio et les Éditions Seuil pour cette masse critique privilégiée.
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Ce qu'il y a de chouette avec les propositions de Babelio pour les Masses Critiques, c'est que ça permet de sortir de notre zone de confort. Avec Olympus T.E.X.A.S., je pénètre ainsi dans la littérature américaine contemporaine, dramatique et familiale avec un premier roman vendu comme inspiré de la mythologie. Et vous savez combien j'aime la mythologie !

Cependant nous sommes ici dans un premier roman et cela s'en ressent d'un bout à l'autre, malgré la plume grinçante et pleine d'allant de Stacey Swann. En effet, quand on fait référence à de la mythologie, il doit y avoir une certaine hauteur pour moi et on est ici sur un texte des plus terre à terre, sans poésie, lyrisme ou originalité et imagination. Je suis ainsi plus d'accord avec la phare de USA Today : « Un véritable coup de balai qui dépoussière la saga familiale américaine », qu'avec celle de Richard Russo (auteur américain à succès) qui dit que ce roman est « une incarnation de la mythologie grecque débridée et follement divertissante ! ».

Nous sommes Olympus, petite bourgade du Texas et nous y suivons les déboires et galères d'une famille qui détonne dans le paysage avec son père, Peter, qui a couché à droite à gauche, étant jeune, semant des enfants aux quatre coins de la ville, qui vont cohabiter avec ses propres enfants, qui ont eux mêmes certains côtés dysfonctionnels. C'est drôle et grinçant de découvrir les tenants et aboutissants de cette famille pas comme les autres où jalousie et colère sont souvent exacerbées. C'est peut-être en cela que Richard Russo y a trouvé un écho avec la mythologie. Mais la plume de l'autrice, des plus simples, elle, ne suggère pas du tout cela à mes yeux. C'est plutôt une chronique sincère et honnête de notre époque où tout part à vau-l'eau, notamment les valeurs familiales.

J'ai ainsi pris plaisir à découvrir les membres de cette famille au cours de ce roman construit comme une mini-enquête familiale à suspense, ou une chronique sur les dérives d'une famille dans un petit village. L'autrice a découpé son roman en plusieurs parties reprenant les jours fatidiques que nous allons suivre où tout va dérailler. La narration est vive, rapide. Les phrases courtes et simples. Ça se lit tout seul. Cela manque cependant d'approfondissement pour moi avec des personnages assez archétypaux qui évoluent peu et restent bien souvent dans le rôle qu'on leur découvre au début, alors que les épreuves de la vie auraient dû les faire changer ne serait-ce qu'un peu.

J'ai été frustrée par les choix d'écriture de l'autrice. Elle fait reposer un certain mystère sur l'un des membres de la fratrie au début, qui est assez explosif et sur lequel on s'interroge. Ne souffre-t-il pas d'un trouble quelconque pour être ainsi ? Cela aurait été intéressant de partir dans cette direction et non pas dans une banale colère mal digérée sur laquelle on ne travaille jamais. Non, elle fait le choix de centrer plutôt son titre sur une surprise qui arrive à la moitié du tome et qui va accélérer les désunions et mésententes de la famille, mais aussi les liens étranges de chacun, au cours d'un incident tragique et imprévisible. Là aussi, j'ai eu le sentiment surtout d'un prétexte et non de quelque chose de réellement travaillé pour ce que ça aurait pu être. Dommage. C'est un second rendez-vous manqué.

Alors fondamentalement, j'ai aimé cette famille décomposée – recomposée aux personnalités multiples. J'ai trouvé intéressant la figure de ce père coureur et la façon dont il envisageait sa famille XXL, même si c'est au fond un personnage moralement détestable. J'ai été tragiquement fascinée, de manière presque morbide, par sa femme qui est restée malgré tout et a subi tout cela. Qu'est-ce que j'ai eu envie de la secouer et qu'est-ce que je lui ai reproché son désintérêt vis-à-vis de ses enfants. J'ai eu de la peine pour ses enfants qui ont dû cohabiter péniblement dans une petite ville pleine de ragots avec leurs demi-frères et soeurs. Je me suis amusée des drames à la Dallas entre eux, avec ces coucheries, tromperies, jalousies, les jeunes n'ayant rien à envier aux vieux. L'ambiance petite ville est bien rendue en cela, même s'il n'y a pas réellement de scènes décrivant cette vie là-bas, tellement on est auto-centré sur ces individualités. C'est surtout les jumeaux qui m'ont intéressée avec le drame qui les touche et la manière dont tout s'articule ensuite entre eux. Mais cela m'a laissé un grand sentiment d »inachevé dans l'ensemble.

Texte qu'on m'avait vendu comme beaucoup plus révolutionnaire qu'il ne l'ait, Olympus Texas est une fresque familiale assez classique avec des membres qui se déchirent, s'éloignent et se retrouvent. Les drames eux-mêmes n'ont rien de particulièrement remarquables malgré le côté fort dysfonctionnel de la famille. Parfois la communication des éditeurs fait plus de mal que de bien, car je m'attendais vraiment à un texte avec une certaine hauteur, une certaine acerbité du fait de la mention de cette « mythologie débridée ». Je suis restée sur ma faim. Ce fut un bon divertissement mais inabouti sur bien des points. Un premier jet encourageant.
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On nous avait annoncé de la tragédie grecque avec l'accent chewing-gum yeah.
On nous avait annoncé une famille qui part en vrille après un accident fatal, doublé du retour du fils maudit.
Mais je me suis sentie plus proche d'un téléfilm d'après-midi que de Oedipe Roi.
Je me suis un peu ennuyée, car je n'ai pas réussi à me sentir concernée par les tribulations de cette famille en phase d'explosion. Chose bizarre et preuve que je ne suis pas rentrée dans l'histoire, presque jusqu'à la fin il m'a fallu faire une démarche intellectuelle pour me rappeler qui était qui. Vous savez, cette démarche que l'on a normalement juste pendant les cinquante premières pages d'un roman en moyenne : "c'est qui celui-là ? Ah oui c'est vrai, c'est le type qui a couché avec la femme de son frère". Pas moyen que mon cerveau associe automatiquement les prénoms avec les personnages. J'ai vérifié en lisant un autre roman en parallèle : mon cerveau n'est pas en cause.
Je suis en même temps assez déçue car le scénario est plutôt original, les personnages ont tous cette fêlure qui leur donne une épaisseur et une complexité psychologique qui auraient pu faire de ce roman une pépite littéraire.
Je mets donc trois étoiles pour ces raisons-là. Et aussi pour la scène de dégustation de pâte à cookie crue, grand moment de culture américaine que je tenterais bien de reproduire dans ma cuisine. Pour ceux qui auraient l'esprit coquin ou mal placé, je vous assure : c'est vraiment juste une dégustation de pâte à cookie crue.

Alors, faut-il le lire ? Je suis sûre que cela peut plaire, mais cela n'a pas été mon cas. Tentez si vous voulez. Avec un peu de pate à cookie.
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Une saga familiale… March a toujours été un enfant particulier et colérique. Devenu adulte, il va franchir un tabou, celui d'entretenir une liaison avec la femme de son frère, Hap.
Il décide de partir dans un autre état.Deux ans plus tard, à son retour à Olympus, il est accueilli plutôt fraîchement par sa mère et bien sûr son frère.
Va t'il pouvoir réintégrer sa place dans cette petite ville, les rancoeurs seront-elles tenaces?, un pardon est-il possible?

Je découvre cette autrice avec ce roman. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, les description de cette contrée lointaine et l'ambiance étouffante des personnages.
Par contre je n'ai pas réussi à avoir d'attachement aux personnages et j'ai trouvé quelques longueurs.
Un grand merci à #babelio et à la masse critique ainsi qu'aux #editionsseuil
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Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire: une histoire familiale tumultueuse, un livre définit comme cocasse, renouvellement du genre, bref, tout pour me plaire, vraiment. Oui mais. Vous le sentez venir ce oui mais.

Oui , mais, la lecture est loin de m'avoir convaincue ou plutôt ce sont les personnages ou plutôt, c'est un tout.

Commençons par le positif, j'ai beaucoup apprécié la façon d'écrire. Certes, je lis la traduction mais il n'en demeure pas moins que c'est fluide, agréable à lire, vraiment très bien de ce point de vue là.

Maintenant, les points qui fâchent: le traitement de l'histoire. J'ai beaucoup aimé l'idée. March qui revient après 2 ans et demi loin de sa famille, une famille légitime et illégitime, le tout mélangé et pleine de rancoeur, du pardon, un évènement tragique, tout ça tout ça mais en réalité, j'ai lu une histoire qui ne m'a jamais faite sourire, il n'y a rien de caustique mais tout est cynique selon moi, il n' y a aucune envolée, aucun rapprochement, tout se délite, tout fissure et craque. Non, à aucun moment je n'ai trouvé qu'il y avait une forme d'humour. Ou alors c'est un humour noir qui pour le coup est tombé complètement à plat. Comment pouvoir trouvé caustique la destruction complète d'une famille, l'abandon d'une mère, d'un père, le mensonge, la tromperie, et même la mort. Non, rien dans ce roman n'a eu pour effet de me faire sourire. Je ne vous dévoilerai rien sur l'accident fatal des jumeaux mais croyez moi, ça m'a faite sauter au plafond, c'est traité avec tellement de désinvolture que ça m'a énervée, complètement! Aussi bien dans les émotions que dans le reste!

Autres points noirs, les personnages. excepté March et peut être Artie, je n'en ai apprécié aucun et certainement pas June, la mère. Une mère qui a tellement de rancoeur envers son mari volage qu'elle a négligé ses enfants, qui dénigre tellement le dernier, March qu'il en devient responsable de tout: son retour signifiant pour elle la destruction de sa famille. C'est une personne tellement égoïste que finalement on absout Peter de ses tromperies. Quant à Arlo ou Hap, ils sont tellement obnubilé par eux-mêmes que la destruction des autres ne les dérange pas, se faire valoir est quand même le plus important.

Je vais m'arrêter là , vous avez compris, c'est une déconvenue, je passe à côté. C'est dommage, la même histoire mais avec réellement de l'humour et moins de haine et j'aurais adoré mais bon, c'est comme ça.


Lien : https://loeildesauron1900819..
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C'est toujours un plaisir d'être choisi pour une masse critique sauvage, avec cette incertitude du roman proposé, amenant généralement la surprise de lecture, par le style, le sujet, le genre, l'auteur, l'originalité et surtout l'inconnu. Cette fois, Babelio m'embarque dans le premier roman d'une jeune écrivaine Texane, Olympus Texas, traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch. Comme souvent, la première et quatrième de couverture ont ces petites phrases élogieuses pour aguicher le lecteur, comme celle de Richard Russo, « Une incarnation de la mythologie grecque débridée et follement divertissante ! » et le quotidien national américain Usa Today, « Un véritable coup de balai qui dépoussière la saga familiale américaine. » de base, j'évite naturellement la littérature américaine, celle qui inonde nos librairies dépendantes d'un système libéral où la littérature se perd dans une idéologie économique, sans pour autant la censurer, tout est enclin à une découverte inattendue.
Le cadre du roman se déroule aux États-Unis, dans l'état du Texas, dans la petite bourgade d'Olympus, bâtie au début des années 1800, sous l'enclave du Mexique, avec une population d'environ deux mille habitants, bordé par le fleuve Brazos River, un climat chaud, où chantent les cigales, et bourdonnent les grillons et dans cette Nature la famille Briscoe ne vit pas un long fleuve tranquille, Stacey Swann va nous plonger dans cette saga familiale avec beaucoup d'humour, dans l'entremêlement d'Ovide, Les métamorphoses, avec à chaque chapitre, une citation de ce poème antique. L'amour est le sujet de ce roman, se conjuguant surtout dans l'adultère, je n'oublie pas cette chanson, Les Rita Mitsouko - Les histoires d'A, qui pourrait être le titre de ce roman dans lequel le couple s'étire dans l'absolu du pardon et les passions passagères, même l'amour pur semble être destinée à s'éteindre par la jalousie.
L'intrigue se déroule du vendredi au jeudi suivant, par l'arrivée du fils maudit March, dans sa ville natale qu'il a dû quitter deux plus tôt pour éteindre l'incendie de sa liaison avec Vera, la femme de son grand frère Hap. Cet événement cache des secrets bien plus profonds, les rouages de la psychologie humaine vont permettent à notre écrivaine du Texas de suivre les méandres cachés de l'âme humain, toujours en proie à l'illusion, à la cristallisation Stendhalienne de l'amour, aux péchés capitaux qui gangrènent son être, avec un art cartésien, Olympus Texas est la boite à pandore des non-dits d'une famille, avec toutes ces conséquences, souvent tragique.
Explorons les personnages de cette saga, le couple Briscoe, June et Peter, a de leur union trois enfants, l'ainée Thea, Hap et le dernier March, d'un premier adultère avant le mariage, Peter a un fils Burke, de l'âge de sa fille ainée, et d'une relation avec Lee, des jumeaux, une fille Artie et un fils Arlo, malgré ces liaisons June restera au côté de Peter et aura une relation particulière avec Artie. Hap est marié avec Vera, une belle femme, magnétique, ils ont un jeune garçon Pete, Artie a un petit ami Ryan, un Homme travaillant dans le garage de Hap, March est toujours célibataire, il a deux gros chiens Romulus et Remus, Arlo est un chanteur country, sa soeur manageait ces tournées, sans petite amie, Cole est le vétérinaire remplaçant, qui s'occupe des veaux de June, tous ces protagonistes vont être les marionnettes de Stacey Swann.
Le coeur du roman est l'instabilité de l'amour face à la tentation de la chair, Peter aime plaire, malgré sa première incartade donnant naissance à Burke qu'il ne reconnaitra pas du tout, et n'aura jamais aucune relation avec lui, June lui pardonnera, laissant ce secret muet, resurgir du passé par ricochet et briser la relation avec sa fille Thea, vivant loin de cette petite ville perdue, procureure, mariée et deux enfants, il aura cette liaison avec une cliente de son agence immobilière, Lee, qui donnera lieu à des jumeaux Artie et Arlo, qui seront reconnus par Peter et accepté par June, la grossesse de March aura cette empreinte indélébile de celle de Artie et Arlo. Cette grande famille est formée de sous-couche, March est l'enfant turbulent par ces crises, dès ces quatre ans, il tenta d'étouffer son grand frère de six ans, sa relation avec les jumeaux est pleine de complice, chaotique avec son grand frère, qui c'est empiré avec constat d'adultère de Vera et de March devant presque toute la famille, une gifle qui va emporter toute la famille, June ne pardonnera pas, n'ayant peu de démonstration envers March, au contraire de Artie et d'Hap. le couple June et Peter a cette faiblesse de ces fissures pour contaminer leurs enfants, Hap subit la beauté de sa femme pour la dompter par sarcasme, la belle au bois dormant Vera aime la bonté de son mari, mais elle pense être trahie par l'origine de cet amour, Vera souffre de sa beauté et du regard des autres comme si la beauté est un tapis rouge pour la réussite. Il nous manque Artie et Arlo, elle vit dans sa maison à Olympus et veut vivre dans la nature, elle est guide de chasse, elle aime la pêche, son frère est souvent en tournée sa soeur était sa manager, pour partir vivre sa vie, lui semble avoir ce manque de sa soeur et cette complicité est trahie par la relation qu'elle entretient avec Ryan, un homme à la réputation avec les femmes peu recommandable comme lui l'était dans sa jeunesse, cette jalousie va avoir de dramatiques conséquences pour embarquer toute cette famille dans une lessive familiale, nettoyant ce qui peut être lavé !
Stacey Swann a su structurer de façon chronologique son roman, jour par jour, entrecoupé de passage du passé, au titre commençant par « origine » avec une citation d'Ovide, comme celui des colères de March, de l'exil de March, de Rom et Rum (les chiens de March), Hap et Vera (leurs rencontres), de la promesse d'Artie (Celle des jumeaux enfants entre Artie et Arlo), de la colère de June (Lee et sa grossesse, tromperie de Peter), la colère de Thea (Existence de Burke), le coeur brisé de Vera (la vraie nature de Hap), l'erreur de Arlo (envers sa soeur et Ryan), ces parties permettent de comprendre un peu plus les personnages.
Le passage de la cérémonie à l'église épiscopale d'Olympus, exprime parfaitement l'hypocrisie religieuse, refusant la présence des enfants illégitimes dans ces lieux, laissant ceux-ci paraitre pour un deuil, je souris encore de détails infimes, mais si croustillants.
Un roman qui se lit facilement, avec une emprise de plus en plus magnétique au fil des pages.
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