Génial, je pourrai maintenant me vanter partout que j'ai lu
Montaigne… Son essai était très bon, même si ses dessins ne suivent pas la ligne que
Swolfs adoptait.
Oui, bon, c'est
Thimothée Montaigne (et non Michel) et il est dessinateur, mais sur un malentendu, ça pourrait le faire, non ?
Encore un gros retour aux sources de ma part.
Après avoir lu les deux derniers albums de "Légende", j'ai enchaîné avec cette autre saga de
Swolfs : le vampire Kergan, dont j'avais lu le premier tome en 1995 (ça ne me rajeunit pas, tout ça).
Hormis un album en dessous des autres (tome 4 : le journal de Maximilien), le reste de la saga était de bonne facture, même si je regrettais toujours que les visages se ressemblent fort avec ceux des autres séries de
Swolfs.
Une fois de plus, qui dit changement de dessinateur dit changement de style et même si celui de
Montaigne est très réaliste et qu'il exécute parfaitement bien les dessins, que ce soit pour les visages ou les décors. Par contre, le blanc des yeux était fort présent et donnait un regard halluciné à bien des personnages.
À d'autres endroits, j'aurais préféré une ligne plus claire afin d'avoir plus de finesse dans les détails des visages.
Dans le précédent album, nous avions assisté aux débuts de Kergan en tant que vampire. Dans celui-ci, nous allons assister à son émancipation, après 8 siècles à sillonner le monde à ses côtés. Pour le moment, lui et sa mentor sont dans l'Europe de l'Est, dans la région de Kiev.
Complots, politique, espionnage, paranoïa, enquêtes sur les cadavres exsangues retrouvés et l'amour se trouvent au menu de cet album et comme nous le savons tous et toutes, l'amour et la politique ne font pas bon ménage quand des oreilles indiscrètes écoutent aux portes.
Kergan n'a pas fait preuve de prudence et le frère Arthémius, qui ressemble à Raspoutine, va mener sa petite enquête pour retrouver le buveur de sang. Ce sinistre personnage est un serviteur de Dieu (qui n'a sans doute pas engagé cet espère d'illuminé) et tout ce qui ne l'agrée par, heurte son âme.
Cet album est un beau retour aux sources, à la jeunesse vampirique de Kergan, bien moins machiavélique qu'il ne le fut ensuite, dans les premiers albums de la série. Là, il se cherche encore, il voudrait chanter ♫ libéré, délivré ♪ et mener son propre chemin en devenant, lui aussi, un mentor pour de jeunes et belles vampiresses.
Comme pour la saga "Légende", je m'en vais poursuivre ma route avec l'album suivant, en espérant que lui aussi soit à la hauteur et surtout, que l'on ne doive pas attendre un siècle avant de lire les suivants…
14 ans se sont écoulés entre la parution du tome 6 et celle du 7, puis 3 ans entre le 7 et le 8, ce qui fait que la lectrice que je suis n'attendait plus rien de cette saga. Mais puisque l'on m'a redonné le goût du sang, j'espère que ma soif sera étanchée régulièrement.
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