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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici le genre d'ouvrage dont on ne sort pas indemne. Ce qui en ressort surtout, en dehors bien sûr de toute l'horreur de ce conflit, c'est l'idée que ce fut une période interminable. Les jours se suivent et se ressemblent, surtout lorsque Wladyslaw Szpilman se cache. Ça a été une lecture compliquée, hachée car très difficile voire insoutenable par moment. À ne surtout pas lire un soir d'hiver déprimant.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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J'ai vu le film (j'ai pris sur moi de ne pas sortir avant la fin, par respect pour les personnes qui, il y a plus de 60 ans, n'ont pas pu "sortir du film" pour échapper au cauchemar qu'elles vivaient 24h/24), beaucoup de personnes dans mon entourage ont lu le livre. J'ai mieux compris ce que représentaient le quotidien d'un ghetto, la peur de mourir (de la manière que nous craignons tous) d'une seconde à l'autre, et, plus que jamais, j'admire les personnes qui, comme mes grands-parents, ont risqué leur propre vie pour cacher les Juifs et combattre pour la liberté, la vraie.

Et voici venu le moment de lire, en duo avec ce pianiste.

J'ai mieux "supporté" cette lecture que la vue du film, et pourtant, les faits rapportés sont autrement plus affreux que ceux qui ont été montrés. Certaines horreurs étaient, d'ailleurs, à peine racontables.
Szpilman y parvient en écrivant de manière distanciée, ce qui le protège, et protège également le lecteur.
Le film accablait les Allemands, là où l'auteur montre les recrues lituaniennes et ukrainiennes coupables des crimes immédiats et gratuits, là où les Allemands épargnent, diffèrent ou sauvent...

Les occasions de perdre la vie furent si nombreuses que le pianiste apparaît et comme un miraculé, et comme un élu (ce qu'il ne formule bien sûr jamais : c'est moi qui le dis).
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Ce n'est pas de la grande littérature, mais un témoignage juste nécessaire. le pianisteWladyslaw Szpilman raconte ses années de survie dans le ghetto de Varsovie. La peur, la faim, le froid, amplifiés par l'occupation nazie. Dans cet enfer, quelques notes de musique résonnent pour garder espoir. Survient le geste inattendu d'un officier allemand, dont les pages affligées du journal viennent clore le livre. Au fil des mots, les images du film de Roman Polanski nous reviennent.

Sous la forme d'un haïku :

Des mots essentiels,
Quelques notes sur un piano,
Survivent à l'enfer.
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Un thème difficile. La plume a beau relater les faits avec un certain détachement, ceux-ci n'en restent pas moins horribles. le pire étant qu'on ne peut se consoler en se réfugiant derrière l'argument du "ouf heureusement que c'est une fiction"...
Un récit authentique, qui nous emmène sur les pas de ce pianiste juif lorsque Varsovie bascule dans l'enfer. À l'accompagner jusqu'au bout, à le voir espérer et désespérer. Une lecture poignante !
Âmes sensibles faites attention.
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Ce récit est autobiographique. Il a enduré 6 ans de souffrance. Il a échappé à tant de mort.
On ressent un détachement comme si c'est la vie d'un autre que l'auteur décrivait sûrement sous le coup des nombreux chocs vécus ! L'histoire a été écrite rapidement après la fin de la guerre et non des années plus tard.
Aucune volonté de se venger n'apparaît à aucun moment du récit, il est humble même s'il a participé à aider à des moments clés.
Szpilman raconte tel un spectateur habitué à côtoyer cette tempête mortuaire de misère, douloureuse et périlleuse.
Au milieu de l'enfer, beaucoup de Juifs gardent le moral que cela en est déconcertant. Malgré l'épouvante des rafles rapides et sanglants qui tétanisent d'effroi, malgré la déportation organisée, malgré la disparition de tant de compatriotes qu'ils ne rêveront jamais.

Ce livre relate l'occupation allemande de la Pologne, à Varsovie plus précisément. On assistera à tout, aux massacres, aux exécutions de sans froid, sadiques et presque perverses pour certains, à la famine, aux humiliations....À toutes les horreurs que l'on n'imagine même pas !
Être Juif c'est devenir un paria dans son propre pays, sa propre maison, être un parasite néfastes qu'il faut exterminer.
C'est l'aliénation de la liberté, les Allemands cloîtrent les Juifs comme des animaux en cage.
Quand on croit que le pire est déjà accompli, on découvre avec stupéfaction que ce n'est rien par rapport à ce qui va se produire !
Cette réalité frappante d'une guerre qui remet le lecteur dans ses retranchements, il y a un tel décalage avec notre réalité.
La cruauté n'a pas de limite quand on en donne le droit de jouissance absolue à l'être humain.
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Le pianiste est un roman écrit par Wladyslaw Szpilman, durant la seconde guerre mondiale (1939-1945). C'est un roman dramatique, il nous révèle l'histoire d'un pianiste polonais juif qui essaye de survivre par tous les moyens possibles lorsque Varsovie est sous le contrôle des allemands en septembre 1939. Wladyslaw Szpilman est un jeune pianiste très doué. Il vivait avec sa famille à Varsovie. C'est la seule personne de sa famille qui n'a pas était déportée dans des camps d'extermination. Il survit grâce à son courage mais aussi avec l'aide des habitants de Varsovie non juifs, donc ils pouvait l'héberger ainsi que le nourrir. Pour combien de temps ce jeune pianiste va t-il vivre ce calvaire? Va t-il sans sortir?

Critique :
Ce roman m'a plu car il nous raconte dans les moindre détails la vie d'un pianiste juif durant la guerre. On peut se mettre à la place du jeune homme et voir à quel point la vie était dure pour les personnes qui ont vécu à cette époque.
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Un témoignage poignant et réaliste au coeur même du ghetto de Varsovie. On suit le quotidien de Wladyslaw et sa famille qui nous livre un témoignage fort et effrayant. En effet, il va aborder les choses sous des angles différents. La vie dans le ghetto, la faim, la perte de ses proches, la dépossession, les recherches de cachettes, de nourritures. On ressent complètement la lassitude, le combat, l'espoir... et le désespoir au fil du temps.

Les rencontres, bonnes ou mauvaises peuvent sauver ou au contraire mener à votre mort. On aborde aussi la noirceur des S.S., leur cruauté sans limite, on côtoie les atrocités, les tortures, les exécutions, les humiliations, la mort est à tous les coins de rue. Certains s'indignent... d'autres collaborent... Les luttes sont quotidiennes.

J'ai sincèrement apprécié ce livre, la façon dont son auteur l'a écrit, de façon incisive, presque brute, mais avec ce léger recul à la fois pudique, bienveillant, mais tellement sincère. Je pense que cette impression est liée à la période où il a écrit : tout de suite après la guerre.

Ce témoignage a levé chez moi de nombreuses questions : COMMENT trouver la force de surmonter tout ça ? d'aller de l'avant, avec l'espoir que Varsovie soit libérée. COMMENT regarder la mort en face ? La côtoyer au quotidien et continuer à vivre, ou plutôt à survivre au milieu des cadavres? Comment l'être humain peut-il s'en sortir? Mais surtout comment est-il possible que cette page de l'histoire a-t-elle pu être écrite? Encore aujourd'hui je suis révoltée par cette guerre et les atrocités des hommes sur leurs semblables,au nom d'une religion, d'une race, d'idéologies...
Lien : https://camilleetseslivres.w..
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Un témoignage très fort sur la vie ds Juifs dans le ghetto de Varsovie pendant la deuxième guerre mondiale.
Wladyslaw Szpilman a toujours fait les bons choix. Il a pu survivre grâce à des aides extérieures et à un fort instinct de survie.
Un livre qui fait froid dans le dos et dont certains passages sont à la limite du supportable.
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Je ne pourrai pas qualifier cette lecture de coup de coeur car elle témoigne de choses si affreuses que cela me semblerait déplacé... Bien évidemment elle restera à jamais marquée dans ma mémoire tant elle m'a bouleversée. Elle m'a fait traverser énormément d'émotions et elle laisse un tel sentiment sur le coeur que c'en est perturbant.

Les larmes affluent d'elles mêmes sans qu'on puisse faire quelque chose. Ce témoignage est triste, d'une grande puissance émotionnelle car il mène le lecteur à ressentir de la haine, de la colère, de la tristesse, de la peine, de la pitié et bien d'autres sentiments encore.

L'auteur écrit avec détachement, comme s'il ne faisait que relater des faits et qu'il était extérieur au récit alors qu'il l'a vécu. Il essaye de ne pas y mettre ses émotions car l'atrocité des choses telles qu'il les décrit parlent d'elles mêmes. Cet aspect m'a beaucoup fait pensé au témoignage de Primo Levi "Si c'est un homme" .

Ce témoignage fait sans cesse ressasser au lecteur les événements affreux de cette période. Cet ouvrage est vraiment très marquant car même après avoir terminé la lecture on ne peut s'empêcher de penser à ce que l'on aurait fait si l'on avait vécu tout cela et à la chance qu'on a de pouvoir faire toutes ces petites choses quotidiennes qui nous semblent si banales comme manger, dormir, se laver; et qui étaient pourtant très rares durant cette période. Elle permet au lecteur de se remettre en question et de penser aux choses sans importance pour lesquels il se plaint, etc.

La musique est également très présente dans ce témoignage puisque l'auteur était un pianiste très doué et que grâce à cela il pourra survivre. Ecouter "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin durant la lecture ne fait qu'accroître les émotions.

Ce témoignage magnifique ne laisse personne de marbre et témoigne d'une façon bouleversante de la triste réalité de cette partie de l'Histoire.
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Eprouvant
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