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Témoignage poignant, vibrant de ce que fut la vie et la survie des juifs de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale.
La création du ghetto puis son élimination.
Malgré la terreur, les juifs et les polonais ont résisté à leurs envahisseurs. Une résistance qui n à pas été passive.
Une fin d ouvrage inattendue mais qui nous rappelle que certains soldats allemands étaient outrés de tout ce déchaînement de violence.
Tous n étaient pas de féroces nazis ou gestapistes.
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Ce livre est le témoignage par W.Szpilman d'une partie les plus sombres de notre histoire. Seul rescapé dans sa famille de la déportation juive , ce pianiste polonais raconte comment ,jour après jour le ghetto de Vasovie a vu le jour et vecu progressivement l'extermination. Les crimes les plus abjectes jalionnent le quotidien de ses habitants ,les humiliations et la peur allant crescendo au point de mettre tout un peuple sous sidération . Mais W.S abborde aussi les phases de reprise de conscience et donc de confiance et la rébellion qui s'est alors vainement constituée quand on sait que tout ceci se terminera par l'éradication totale de ses habitants et même de ses murs. Alors que W.S est à l'agonie, dans une solitude absolue, c'est un allemand, Wilm Hosenfeld qui lui sauvera la vie à quelques jours de la fin de la guerre.C'est lui même un homme meurtris qui avoue être allemand "Oui,oui! Et honte de l'être après tout ce qui c'est passé...". le récit est evidemment boulversant par ce qu'il ravive comme souvenirs. Je pense, par exemple à cet épisode où Janusz Korczak fait croire aux petits orphelins dont il a pris la charge, qu'ils partent en colonie de vacances et que parés de leurs plus beaux vêtements ils avancent en chantant vers la mort...Pourtant l'écriture en elle même est dépourvue d'émotion. Je me l'explique par un besoin évident de se protéger , par une mise à distance mais peut être aussi une volonté presque journalistique de décrire et rendre compte de ce qu'il a vu le plus objectivement possible.
Le journal du capitaine Wilm Hosenfeld ajouté à la fin du roman est lui aussi très touchant et met à la lumière le drame qu'on subit tous ces allemands qui ont essayé de lutter contre l'abomination et , non seulement n'y sont pas parvenus, mais ont été doublement victimes de cette guerre.
Il m' est indécent de "noter" ce genre d'ouvrage, aussi je mets 5 étoiles par principe, en dehors de toute considération littéraire.
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Le pianiste est tristement une histoire vraie. Celle d'un juif polonais qui va survivre dans le ghetto juif de Varsovie.

Dès les premières pages, on se sent plongés dans cet enfer vécu par le protagoniste. La peur, les odeurs, les images… tout y est présent. Et pourtant, il y a dans ce récit comme un détachement de la part de l'auteur. Comme s'il voulait nous raconter son histoire d'un oeil extérieur.

W. Szpilman raconte ce qu'il a vécu : La construction du ghetto, la déportation de sa famille vers Treblinka, les tortures et les humiliations subies…. J'ai noté que malgré tout cela, à aucun moment dans ce livre il ne laisse paraître des messages de haine envers les Nazis ou autres personnes qui lui ont fait subir les pires atrocités. Je dirais plutôt qu'il s'agissait plus de dépit et d'incompréhension que de haine pure. Peut-être est-ce là ce qui rend ce roman si troublant, au-delà du thème abordé en lui-même ?

Le pianiste, c'est l'histoire extraordinaire de cet homme qui a réussi à survivre au ghetto. Mais c'est aussi celle de tous ces gens qui l'ont aidé avec leurs modestes moyens. Et notamment Wilm Hosenfeld, un allemand qui va aider W. Szpilman à se cacher. A la suite du roman, on peut d'ailleurs découvrir des extraits du journal de ce soldat qui n'accèptera jamais la barbarie Nazie.
Il faut savoir que lorsque le roman est paru pour la première fois, il a reçu un accueil très mitigé. En effet, un témoignage sur la Shoah où il est dit que certains Allemands avaient sauvés des juifs, que les russes n'étaient pas tous exempts de reproche, tout cela n'était pas pour plaire au régime communiste de l'époque. C'est pourquoi, le pianiste avait été proscrit dans un premier temps, avant d'être de nouveau édité.


Le Pianiste est donc un livre que je recommande, pour le témoignage retranscrit dans ses pages.
Lien : http://desliresdestoiles.ove..
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Tout le monde connaît le film réalisé par Roman Polanski où Wladek est brillamment interprété par Adrien Brody. le pianiste est également un véritable témoignage rédigé par Wladyslaw Szpilman après-guerre.

C'est un récit poignant dans lequel l'auteur détaille son quotidien dans une atmosphère allant de l'incrédulité générale à l'horreur en passant par la peur. Dans ce ghetto où la mort règne en maîtresse absolue, l'auteur nous décrit la manière dont il a réussi à survivre durant six années, bravant le froid, la faim et la maladie, et surtout les pires épreuves physiques comme morales.

Qu'il soit simple curieux ou bien féru d'histoire, différents sentiments traverseront le lecteur du Pianiste. L'horreur, la peur, le dégoût mais également une émotion lorsque l'officier allemand choisit d'aider le musicien en lui fournissant draps et fournitures.

Je vous invite à voir mon blog pour la suite de la chonique :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Un témoignage bouleversant de cette sombre période, et d'un épisode connu mais pas assez. Personnellement, j'ai été très touché, très ému par ce livre, comme je l'avais été par "Si c'est un homme" de Primo Levi. Pour moi, un des chefs-d'oeuvres, si n'est LE chef d'oeuvre, de la littérature polonaise.
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Difficile de penser qu'il s'agit d'une histoire vraie...
Le récit de Wladyslaw Szpilman intitulé "Le pianiste" et sous-titré "L'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie 1939-1945" est bouleversant.
C'est probablement parce qu'il a été adapté au cinéma par Roman Polanski (qui mérite la palme d'or reçue à Cannes en 2002) que ce livre est connu et je pense que c'est une bonne chose, pour ne jamais oublier...
Mais c'est avant tout une oeuvre humaniste d'un rescapé de la Shoah.

Wladyslaw Szpilman est un jeune pianiste polonais. En septembre 1939, il joue un Nocturne de Chopin à la radio nationale quand les bombes allemandes annoncent le début de l'invasion.
La ville de Varsovie où il vit avec sa famille va devenir un lieu de souffrance. La chasse aux juifs amène les nazis aux pires horreurs, au ghetto où les Juifs n'ont aucun répit face à la barbarie. Chaque jour, il faut échapper aux rafles, à la mort, et tenter de trouver de quoi manger.
Alors qu'il assiste impuissant à la déportation de ses parents, de son frère et de ses deux soeurs, Wladyslaw doit survivre seul malgré la perte de ceux qu'il aimait le plus au monde. Pour cela, il prendra des risques mais à bout, il espérera la mort pour abréger ses souffrances. Au coeur des atrocités, il sera pourtant sauvé in extremis par un officier allemand hanté pas les crimes nazis.

Ce témoignage écrit juste après la guerre est souvent mélancolique, comme si Wladyslaw Szpilman devait se débarrasser de ce lourd fardeau, sachant que les rescapés de la Shoah peuvent difficilement raconter ce qu'ils ont vécu. D'ailleurs, son fils précise dans son avant-propos qu'ils n'en ont jamais parlé ensemble.
Un livre poignant qui nous replonge dans l'une des périodes les plus noires de l'histoire.


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A l'heure où le nationalisme prend de l'ampleur dans chaque pays, il est bon d'avoir un témoignage de ce type, pour nous rappeler à quel point tout mouvement extrémiste est dangereux.
Wladyslaw est pianiste à la radio polonaise mais l'arrivée de l'armée allemande va bouleverser son existence, celle de sa famille ainsi que tous les juifs de Pologne. Tout commence insidieusement : ils sont d'abord enfermés dans les ghettos, dans des conditions inhumaines où pullulent les maladies, la saleté, la pauvreté et la surpopulation. Puis, ils sont ensuite déportés petit à petit pour mourir dans des camps de concentration. Les Allemands font partie de cette machination, mais l'auteur montre aussi que certains juifs étaient des collaborateurs étroits, qui n'hésitaient pas à s'enrichir impunément au détriment de leurs semblables.
Wladyslaw, également déporté, ne doit sa survie qu'à une main qui l'a tiré hors du cortège lors de la montée du train, et parce que cette personne affectionne la musique qu'il joue. Son talent de pianiste l'a sauvé, mais que serait-il advenu s'il avait été un simple ouvrier? Ainsi commence son long calvaire : se cacher d'appartement en appartement grâce à l'aide d'amis polonais, survivre avec des restes de nourriture souvent moisis, échapper à un incendie et aux nazis etc.
Son style d'écriture est très sobre, presque détaché malgré toutes les horreurs qu'il a endurées et les violences qu'il a vues. Mais ce qui est merveilleux c'est qu'à aucun moment il ne sombre ni dans le pathétique ni dans la haine ni dans l'esprit de vengeance. C'est une belle leçon d'humanisme que cet auteur nous donne!
Ce livre est également paru en film et – c'est rare – il est bien tourné, très fidèle au livre et à la pensée de l'auteur.
Pour conclure, un livre à mettre entre toutes les mains ! Et un bon film à visionner ensuite!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Ce livre est un des meilleurs que j'ai lu actuellement, il m'a bouleversé et m'a pris aux tripes. L'histoire est tragique, puisque l'auteur nous raconte des choses atroces, mais c'est magnifiquement écrit. Je n'ai pas pu le lâcher une seconde, le lisant d'une traite. J'ai vraiment ressenti une peur profonde, une angoisse même, pour l'auteur durant certains passages. Je crois que le fait que ce livre soit autobiographique m'a énormément touché. Nous savons bien sûr que toutes ces atrocités se sont passées, mais le fait de mettre des mots sur les choses, et que celles-ci soient racontées par une personne les ayant vécues rend tout cela beaucoup plus concret.
Je me rappellerai à vie du passage où Szpilman et l'officier allemand sont à côté du piano, deux êtres humains, sans identité, juste à jouer du piano/apprécier de la musique, la musique étant un langage universel et n'obéissant à aucun gouvernement, ni à aucune politique . J'ai d'ailleurs envie de relire encore une fois cette partie.
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Dur. Bouleversant. Terrifiant.

Très connu (encore plus après l'adaptation cinématographique), je n'avais jamais encore eu l'occasion de lire le Pianiste. Passionnée de la Seconde Guerre Mondiale, cela faisait longtemps que j'avais envie de le lire, et j'ai été surprise de constater que c'est en fait une histoire réelle.

En effet, quelques temps après la fin de la guerre, Wladyslaw Szpilman a écrit son histoire et celle de sa famille, à Varsovie, de 1939 à 1945. Au départ, l'annonce de la guerre, puis le siège de la Pologne et de la capitale par les Allemands. Petit à petit, les juifs vont être stigmatisés, puis parqués dans des guettos, pour enfin être déportés.

Wladyslaw Szpilman, étant pianiste, aura la chance d'être sauvé plusieurs fois, de part ses dons de pianiste, parfois par hasard, chance, débrouillardise ou encore instinct de survie.
Il a réussi à décrire ici l'horreur de ce qu'il a vécu avec une certaine froideur, en restant pragmatique et s'en s'apitoyer sur son sort. Au départ, il va survivre avec sa famille (ses parents et ses 3 frères et soeurs), les voir partir dans les trains qui, il le saura plus tard, les mèneront à la chambre à gaz. Il va ensuite devoir se débrouiller seul, allant de cachette en cachette, survivant au froid polonais, aux rafles des allemands et ukréniens, ainsi qu'à la maladie et à la famine.

Ce livre incroyable et terrifiant est d'autant plus intéressant à lire maintenant, car le parallèle nous fait réfléchir sur nos conditions actuelles de confinement et couvre-feu, qui sont, au final, faciles à vivre.





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Un livre qui ne peut laisser indifférent . Quand on découvre cette histoire on est saisi d'effroi , devant un tel cauchemard ... Et quand l'on pense que tout le monde savait ce qu'il se passait en Pologne au sujet des juifs , le monde n'a aucune excuse de ne pas avoir réagit . Ce témoignage vibrant prend aux tripes , retourne le lecteur et le laisse exsangue . Il y a une telle urgence ici que l'on ne peut lire cet ouvrage et en sortir indemne . Une telle force est tellement rare ....
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