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Zofia Turbotyńska tome 1 sur 3
EAN : 9791041410064
360 pages
Points (20/10/2023)
3.68/5   82 notes
Résumé :
Cracovie, 1893. Zofia Turbotyńska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.
Lorsqu'une résidente, Mme Mohr, est trouvée morte dans le grenier, le médecin conclut à une crise cardiaque. Mais Zofia, ... >Voir plus
Que lire après Madame Mohr a disparuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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À Cracovie au début de l'automne 1893, c'est la panique au sein de la maison Hercel, hébergement de charité à deux vitesses où les résidents les plus aisés finissent leur vie quasi comme avant, en payant pour les déshérités qui ne le peuvent pas. Et ce matin, Madame Mohr a disparu.

Le suspense ne dure pas longtemps puisqu'elle est retrouvée morte dans le grenier, rejointe 48h plus tard par un deuxième cadavre. Il n'en faut pas beaucoup plus à Zofia Turbotyńska, bourgeoise visiteuse assidue de la maison Hercel, pour endosser l'habit d'enquêteuse dont elle rêve et tenter d'attirer au passage un peu plus de lumière sur sa vie trop terne.

Bon, on ne va pas se mentir, je ne suis pas le plus grand fan des polars historiques, mais en sortant chez Agullo, ce Madame Mohr a disparu de Maryla Szymiczkowa (nom de plume du duo d'auteurs Jacek Dehnel et Piotr Tarczinsky, traduits par Marie Furman-Bouvard) a attiré mon attention, car on est rarement déçu dans cette maison-là.

Les amateurs de mécanique policière léchée et complexe en seront pour leurs frais, la facilité et les opportunités aidant bien souvent notre néo-enquêtrice polonaise à faire progresser ses déductions. Pas grave, car l'essentiel n'est pas là.

Le sel de ce roman réside avant tout dans le parti-pris des auteurs de jouer à fond la carte du second degré, en faisant de Zofia une héroïne (appelée à devenir récurrente) pastiche du hall of fame des grands enquêteurs de polars littéraires.

Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser à une Miss Marple égarée sur les bords de la Vistule, mais aussi aux petites méninges de Poirot quand Zofia turbine et décante devant son Tombeau de Napoléon, sans oublier le côté ouragan d'une Imogène qui aurait débarqué au coeur de la bonne société Cracovienne.

Les auteurs peuvent alors s'en donner à coeur joie pour croquer cette société polonaise d'un XIXe siècle vieillissant à travers une galerie de personnages truculents : Zofia notable mais pas noble (et c'est là qu'est l'os) et poète médiocre ; son mari Ignacy, professeur effacé et prêt à laisser libre cours aux fantaisies de sa femme dès lors qu'il peut lire son journal et que le repas est prêt à l'heure ; sans oublier la soeur Alojza, ou la servante Franciszska, personnages secondaires aux rôles prépondérants.

On plonge enfin dans la grande vie du Cracovie de l'époque, grand village que l'on ne peut traverser sans rencontrer et saluer une connaissance, au rythme de ses temps forts inspirés de la réalité : l'inauguration de l'opéra, les obsèques du grand peintre Matejko, les bouleversements politiques en cours et à venir.

C'est léger, rythmé, et si on se laisse emporter par l'ambiance loufoque, agréable à lire comme parenthèse entre deux livres plus exigeants. Et c'est déjà beaucoup !
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🇵🇱 Amatrice de cosy Mystery, lorsque j'ai vu que #Voolume proposait en version audio Madame Mohr a disparu de Maryla Szymiczkowa, je n'ai pu que me laisser tenter ! Ce fut pour moi l'occasion de découvrir mon premier cosy Mystery polonais qui s'est révélé être une satire savoureuse de la haute société de l'époque. Je remercie Voolume et #NetgalleyFrance pour cette expérience 😁

👒 Nous nous retrouvons donc dans la société bourgeoise de Cracovie des années 1893 dans laquelle gravite Zofia Turbotyńska, épouse d'un professeur d'université qui s'ennuie à mourir dans un quotidien routinier. En s'investissant dans une cause caritative au profit d'enfants scrofuleux, Zofia était loin de se douter des "événements" qui allaient animer enfin ses journées...

🎧 En commençant cette écoute, je me suis demandée dans quelle galère je m'étais embarquée. Et pour cause, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur un récit riche en informations et aux personnages aux noms peu habituels. Finalement, après une autre tentative quelques jours plus tard, le charme de la voix de Françoise Chéritel (en vitesse 1.25) a opéré et j'ai réussi à rentrer dans l'histoire.

👬 Outre une enquête agréable à découvrir, j'ai trouvé l'histoire écrite à 4 mains sous le nom d'emprunt Maryla Szymiczkowa très intéressante car j'ai appris des choses notamment sur la situation géopolitique et les conditions sociales de l'époque. Tout en étant une lecture à la fois légère et instructive, l'écoute de cet ouvrage m'a souvent fait sourire. J'ai trouvé que la voix de Françoise Chéritel allait parfaitement au personnage de Zofia, une femme espiègle au sacré caractère que l'on prend plaisir à apprécier. J'ai pris un grand plaisir à écouter les passages où Zofia échange avec son mari que j'ai trouvé cocasse.

🔎 Si vous n'avez pas peur de vous lancer dans une écoute peu conventionnelle, je vous conseille de tenter l'expérience. Maintenant, je n'ai plus qu'à découvrir en format papier "le rideau déchiré", deuxième tome de la série consacrée aux aventures de Zofia Turbotyńska 😉
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Quel joli portrait de la société disons plutôt bourgeoise de Cracovie dans les années 1890.
Dans une résidence pour personnes âgées tenue par des religieuses, Madame Mohr disparaît puis on retrouve son cadavre dans le grenier. C'est un cauchemar!
Mais voilà que 2 jours plus tard, on retrouve un autre cadavre , puis une autre personne disparaît. C'est l'horreur!
Mais que se passe-t-il donc à la maison Hercel? Bien vite, les policiers trouvent des coupables en la personne du concierge et de la cuisinière.
Ho mais ces arrestations ne satisfont pas du tout Zofia Turbotyńska, visiteuse à la maison Hercel car ceux qui y résident peuvent grandement contribuer aux oeuvres caritatives marrainées par Zofia, elle qui cherche à se faire reconnaître des grands bourgeois de la ville.
Ainsi, Zofia aidée de sa servante Franciszska mènera sa propre enquête. Bien sûr, on pense tout de suite à Miss Marple d'Agatha Christie durant notre lecture car tout comme MIss Marple, Zofia réfléchira, déduira et trouvera les véritables coupables car, comme toujours, les apparences sont trompeuses.
C'est un roman qui nous fait sourire, c'est léger et agréable. Les personnages sont pétillants et comme je le disais au début, la société de Cracovie nous est présentée colorée, cocasse, snob et loufoque. On passe donc un très bon moment de lecture. Merci à #NetGalleyfr pour le livre audio #MadameMohradisparu magnifiquement rendu par Françoise Cheritel.
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Livre audio – Lu par Françoise Chéritel : 10h17

Début du résumé : “Cracovie, 1893. Zofia Turbotyńska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.”

Madame Mohr a disparu de sa chambre, elle si vieille et si faible. Ce fait est ce qui manquait à Zofia pour s'investir encore plus dans la Maison Helcel ! Enquêtrice dans l'âme et avant l'heure, elle va s'échiner à retrouver Madame Mohr mais aussi résoudre les causes des morts qui vont suivre et qui vont lui sembler hautement suspectes !

Parfaite étude des moeurs polonaises à Cracovie à la fin du 19ème siècle dans la haute société où les bourgeois commençaient à se fondre, les recherches de Zofia lui donnent tous les prétextes pour nous introduire partout où elle le croit nécessaire, pour notre plus grand plaisir.

Beaucoup d'humour et de dérision dans ce roman et j'ai souvent ri à l'écoute des commérages que Zofia ne pouvait s'empêcher de déterrer, sans que son comportement paraisse, à nos yeux contemporains, totalement décalé pour son époque !

La narration de Françoise Chéritel a su mettre l'accent sur les moments ironiques et les moments sérieux dans lesquels on retrouvait bien les efforts de Zofia pour se hisser dans la Haute !!

J'ai eu parfois quelques difficultés à situer les personnages, le féminin étant signalé par la terminaison identique des patronymes.

Un petit bijou, contemporain, à découvrir sans tarder, en lecture ou en audio !

#MadameMohradisparu #NetGalleyFrance

Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Entre Deux Thèmes 2023
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Service de presse.

Dans le domaine de la littérature noire polonaise, on reste encore marqué par les enquêtes du procureur Teodore Szacki que son auteur, Zygmunt Miloszewski, mettait en scène dans une série composée de trois romans publiés chez Mirobole Editions et Fleuve Noir. du côté de chez Agullo, on découvrait le pays et plus particulièrement la ville de Varsovie par le biais de Wojciech Chmierlarz et des investigations de son inspecteur Jakub Mokta, surnommé le Kub dont on suivait les péripéties au gré d'une série de cinq romans passionnants mettant en perspective les disfonctionnements de la société polonaise. Avec Maryla Szymiczkowa, nom de plume d'un duo d'auteurs mariés à la ville que sont Jacek Dehnel et Piotr Tarczynski, c'est du côté de Cracovie, ancienne capitale de la Pologne, que Agullo nous convie avec cette nouvelle série de quatre ouvrages, débutant en 1893 et qui se déroulera sur l'espace de plusieurs décennies pour s'achever en 1946 en présentant ainsi l'évolution du pays mais également de l'Europe centrale, ceci depuis l'empire austro-hongrois jusqu'au basculement du régime communiste peu après la fin de la seconde guerre mondiale. Pour aborder cette époque mouvementée et riche en péripéties, les auteurs ont pris le parti de suivre la destinée de Zofia Turbotynska, bourgeoise conservatrice, mariée à un professeur d'université, qui se découvre une vocation de détective au gré d'intrigues prenant l'allure d'un whodunit à la Agatha Christie nous permettant d'aborder ainsi les grands événements qui constituent cette période de l'Histoire.

Cracovie 1893. Zofia Turbotynska est une femme débordée devant impérativement renouveler son staff de domestique et plus particulièrement sa femme de chambre qui ne lui convient pas. de plus, elle organise une collecte à l'intention des indigents de la Maison Helcel, institution de soins privée dirigée par des bonnes soeurs charitables. Mais rien ne va plus lorsque l'on découvre dans le grenier de cet établissement le corps sans vie de madame Mohr. Sur place, le médecin conclut rapidement à une crise cardiaque, ceci au grand désarroi de Zofia, grande lectrice de romans policiers, qui y voit plutôt un acte criminel, ce d'autant plus lorsque l'on trouve une seconde résidente morte étranglée. C'est l'occasion pour cette femme désoeuvrée de mettre en lumière les petits secrets plus ou moins sordides des résidents et des employés de la maison Helcel et de contrer le juge d'instruction Klossowitz toujours prompt à enfermer le premier suspect venu. Mais bien au-delà des apparences, Zofia va tout mettre en oeuvre pour faire jaillir la vérité en se découvrant ainsi un passe-temps bien plus amusant que le point de croix.

On apprécie d'emblée ce récit rédigé à quatre mains où le féru d'Histoire côtoie le passionné de tabloïds criminels pour nous offrir un roman bien équilibré conjuguant bien évidement L Histoire avec l'intrigue policière mais également la comédie de moeurs nous permettant d'avoir un bon aperçu de la diaspora bigarrée d'une ville de Cracovie et de ses environs qui avait, à l'époque, le statut particulier de république semi-autonome contrôlée par les trois empires qu'étaient la Russie, la Prusse et l'Autriche avant d'être incorporée au sein de l'empire austro-hongrois. Dans un contexte historique assez complexe, il importe donc de lire attentivement l'avant-propos afin d'avoir une vision éclairée d'une période trouble où les soulèvements évoqués vont intervenir dans la destinée de certains protagonistes du récit en nous donnant ainsi davantage de recul quant à leurs motivations. On découvre ainsi une ville d'une belle richesse culturelle que les auteurs mettent en valeur avec deux points d'orgue qui ont marqué l'année 1893 que sont l'inauguration du nouveau théâtre de Cracovie et les funérailles du grand peintre polonais Jan Matejko qui refusa son titre de citoyen honoraire de la ville indigné qu'il était que l'on ait construit le théâtre sur l'emplacement d'un couvent et d'une église en ruines. Loin d'être anecdotiques, ces deux événements s'intègrent parfaitement dans le cours de l'intrigue en suivant les pérégrinations de Zofia Turbotynska évoluant dans toutes les castes qui composent la cité en nous permettant d'avoir une bonne vue d'ensemble des communautés de la ville à l'instar des juifs considérés comme des citoyens de seconde zone. Avec cette enquêtrice atypique, on découvre ainsi le quotidien d'une femme conservatrice aux idées bien arrêtées, un peu pingre, souhaitant assoir son rang avec l'aide de la noblesse qu'elle fréquente notamment par le biais de ses activités bénévoles qui ne sont pas vraiment désintéressées. Cet aspect du quotidien est d'autant plus intéressant qu'il est ponctué d'une pincée d'humour parfois mordant qui donne du relief à l'ensemble du roman. Et puis il y a bien évidement l'intrigue policière habilement construite qui rend hommage à la reine du roman policier britannique tout en s'en affranchissant avec talent au gré d'une enquête assez complexe dont on connaît l'aboutissement qu'en toute fin de récit avec la fameuse réunion théâtrale réunissant tous les suspects fréquentant cette Maison Helcel qui abrite bien des secrets. Tout cela nous donne un roman historique et policier passionnant s'attardant sur les aspects sociaux de l'époque au gré d'un récit plaisant en accompagnant une enquêtrice au charme indéniable que l'on se réjouit déjà de retrouver au cours d'une série qui s'annonce très prometteuse.

Maryla Szymickowa : Madame Mohr A Disparu (Tajemnica Domu Helclow). Editions Agullo 2022. Traduit du polonais par Marie Furman-bouvard.

A lire en écoutant : Joahnnes Brahms – Piano Quintet in F minor Op. 34, String Quartet in a minor Op. 51 No 2. Album : Camerata Quartet. 2022 Camerata Quartet.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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critiques presse (1)
SudOuestPresse
17 octobre 2022
Les deux auteurs de ce polar, Jacek Dehnel et Piotr Tarcsynski, se servent brillamment de leur personnage haut en couleur pour peindre une satire de la bourgeoisie polonaise de l’époque, infestée d’arrivistes et de vaniteux. Une fiction, teintée de réalisme grâce à l’irruption dans le récit d’événements historiques.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Elle pensait cependant en son for intérieur que pour dépenser deux millions de pièces d’or rhénan d’une main légère pour les pauvres, il fallait être tellement gâté par l’éducation reçue depuis ses plus jeunes années dans une opulence infinie… Ces pauvres hères sortis d’on ne sait quelles tanières, de caves aux murs moisis, de mansardes où soufflait le vent, fallait-il d’emblée leur construire un véritable palais ?
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- Vous voulez plaisanter ! s'offusqua Zofia et, voyant que la situation se dégradait, elle décida d'en référer à la plus haute instance. Vous ne comprenez pas, mon mari est professeur. De médecine ! A l'université ! ajouta-t-elle immédiatement pour qu'on ne la prenne pas pour l'épouse d'un quelconque enseignant de lycée.
- Non, chère madame, c'est vous qui devez plaisanter. C'est moi qui dirige l'enquête et celle-ci concerne exclusivement l'assassinat brutal commis sur Mme Krzywda. Vous permettez que des questions comme celle de l'autopsie soient décidées par des spécialistes. Pardonnez-moi encore, mais la profession de votre mari n'a rien à voir ici. Jusqu'à ce jour, une seule femme a étudié dans notre université, et je pense que toutes les personnes présentes ici s'accorderont pour dire que c'est amplement suffisant. (page 119)
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Elle n’avait peut-être pas suivi de cours de cuisine et tout son savoir-faire lui venait de sa famille, des conseils de sa mère et de sa grand-mère, mais elle savait passer de la pommade.
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Parfois, allongée sur le canapé, elle posait son livre sur sa poitrine, avec l'index comme marque-page, et songeait qu'à une autre époque elle aurait pu être davantage elle-même ; elle se voyait comme Cléopâtre, Zénobie, ou encore Grazyna, ou peut-être Elizabeth l'Anglaise, ou Jeanne d'Arc finalement - en tout cas, comme une femme de pouvoir, à la tête d'une armée qu'elle mène au combat, vêtue d'une armure magnifique, sortie tout droit d'un tableau de Majetko, ou de robes somptueuses comme sur les toiles de Gierymski, ou encore des antiques draperies à la Siemiradzki...En attendant, elle devait se contenter de donner ses recommandations à Francizka, de planifier les repas pour la semaine à venir et de veiller à ce que la poularde fût retirée à temps du four.
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Parfois, allongée sur le canapé, elle posait son livre sur sa poitrine et songeait qu’à une autre époque elle aurait pu être davantage elle-même; elle se voyait conne Cléopatre, Zénobie, ou encore Grazyna, ou peut-être Elizabeth l’Anglaise… (…)
En attendant, elle devait se contenter de donner ses recommandations à Franciszka, de planifier les repas pour la semaine à venir et de veiller à ce que la poularde fût retirée à temps du four.
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