Jeux de dupes

Il suffit parfois d'une simple idée pour nous offrir un roman spectaculaire et inoubliable, mais pour cela il faut réussir à garder son lecteur captif. Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas le cas ici, enfin pour moi. La chronique de Jeux de dupes va être assez rapide pour une fois, car je n'ai pas grand chose à en dire et je n'ai pas envie d'écrire un simple avis plein de reproches.
Je dois bien avouer que l'idée de base de ce roman de Maud Tabachnik avait quelque chose d'intéressant et d'intriguant. Je n'en savais pas vraiment plus, mais j'avais déjà plusieurs scénarios en tête pour la suite des événements. le concept était prometteur et les premiers chapitres m'ont donné satisfaction. L'autrice nous plonge dans la vie sans saveur d'un homme qui souhaite coucher sur papier son histoire. Celui-ci se coupe de tout, oublie sa famille, tombe dans une frénésie d'écriture pour cracher son mal-être. Il en est sûr, son roman doit être publié. le souci, c'est qu'il oublie son manuscrit à l'arrière d'un taxi et un autre passager le récupère et se fait éditer à sa place. le succès est au rendez-vous et notre personnage tombe dans une dépression sans précédent.
Les premiers chapitres sont courts, intenses et nous donnent envie d'en avoir toujours plus. L'autrice nous captive grâce à un personnage qui sombre peu à peu et met notre imagination au travail.


C'est au bout de ces quelques chapitres que les choses se gâtent. Alors que Jeux de dupes aurait pu nous faire basculer dans une sombre histoire de voyeurisme et de vengeance, l'autrice nous plonge dans une simple relation de chantage qui tourne vite en rond. Toutes les actions sont attendues, les personnages perdent en saveur et deviennent plus que détestables au fil des pages, si bien que l'on finit par perdre tout intérêt.
C'est sans doute mes attentes qui m'ont joué un tour, mais j'en voulais plus. Je voulais que le roman parte dans une direction digne de son roman le cinquième jour, mais je crois qu'il faut que je me fasse une raison. Je ne relirai jamais un roman de ce genre…

Comme d'habitude, je tiens à vous dire qu'il faut vous faire votre propre avis. Je ne suis personne pour juger de la qualité d'un roman. Je ne vous donne que mes simples impressions de lecteurs. Essayez ce Jeux de dupes de Maud Tabachnik et peut-être que votre expérience sera meilleure. En tout cas, c'est tout ce que je vous souhaite.
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Au début, le rythme est prenant, ça se lit vite et bien et puis plus on avance dans le livre et là l'intrigue se met en place, le suspense "augmente" et le rythme ralentit fortement.

C'est dommage car l'intrigue me paraissait intéressante mais on part ensuite sur les États-Unis etc (je n'en dis pas trop pour ne pas spoiler) et là j'ai complètement déconnecté.. Les chapitres se sont alourdis, sont devenus beaucoup plus longs aussi..

Malgré tout, le personnage principal est attachant mais pour moi l'intrigue était trop longue et trop en suspens, j'avais l'impression de "pédaler dans la semoule".

Je vais lire le dernier livre de cette auteure car je ne veux pas rester sur une déception ! Je verrais avec les Faisceaux de la peur ce qu'il en est.

Tout d'abord, merci à @cityeditions pour ce service-presse.

J'ai déjà lu de l'auteure « Le cinquième jour » qui m'avait plu, mais sans plus.

Ici, il est question d'Abbot qui s'ennuie dans sa vie avec sa femme et sa fille.

Pour briser sa routine, il se met à écrire un roman, mais par malheur, il le laisse dans un taxi.

Sûrement à cause du stress d'avoir l'espoir de se faire éditer.

Un jour, il s'aperçoit que quelqu'un s'est approprié son roman. le roman est un best-seller !

Le faux auteur devient une véritable vedette et devient riche comme Crésus !

Abott décide de se rapprocher de ce dernier (Jean Ruelov) pour se venger !

Vous l'aurez compris, nous allons suivre la vengeance d'Abbot !

Le roman se lit facilement.

Le suspense ne m'a pas déçue au contraire… on a tellement envie de connaitre la fin !

Un polar sympathique à lire durant un après-midi cocooning ou sur la plage !

J'ai bien aimé également le jeu que l'auteure a fait avec le nom de l'usurpateur Jean Ruelov !
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Comment peut réagir un auteur qui se fait voler son texte et qui constate que celui-ci devient un best-seller sous le nom d'un autre ? de quoi complètement perdre la tête entre dépit, frustration et colère. Mais après réflexion le chantage semble la meilleure solution. Harceler le voleur, se faire engager comme secrétaire…Mais à trop vouloir on risque de tout perdre. Sur le qui-vive jusqu'à la fin. Un moment de lecture très divertissant. GB

Ce roman est un thriller psychologique. Il n'y a pas de violence, tout se trouve dans la relation entre Abbot et Ruelov. L'idée de départ est intéressante. La spirale sans fin dans laquelle s'enfonce Abbot n'annonce rien de réjouissant.
Abbot est un personnage sans relief. Il ne veut exister que par un coup d'éclat. Sa vie quotidienne n'est que monotonie. Il ne raconte pas tous les faits à son psychothérapeute, fuit sa famille, et ne fait rien pour y remédier. Il donne l'impression de se complaire dans cette situation.
La rencontre avec l'usurpateur et la suite m'ont laissé sur ma faim. Aucun personnage n'a déclenché mon empathie, et c'est gênant pour apprécier un roman. Une ambiance malsaine s'instaure entre les deux protagonistes, chacun essayant de profiter de l'autre, sans une once d'humanité.

Il n'y a pas de véritable tension et la fin n'a pas été une surprise.

Dommage.
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Jeux de Dupes retrace la vie d'un homme. Un homme qui au détour d'un job qui ne lui plaît pas, écrit. Quand il contacte une maison d'édition pour faire publier son roman c'est le stress total..

C'est tellement le stress qu'il en oublie son manuscrit dans un taxi.
Quelques temps après le roman est publié et devient un best-seller. Qui a osé faire ça ? Comment prouver qu'il s'agit de son récit. Jusqu'où est-il prêt à aller ?

La 4ème m'annonçait quelque chose de rocambolesque et renversant.
Dès les premières pages on entre dans l'histoire. C'est un jeu entre les deux hommes, une guerre sans relâche.

Pourtant malgré le suspense je n'ai pas réussi a trouvé le côté palpitant et angoissant du récit : nous étions plutôt dans un petit suspense ou une enquête un peu trop folle.

La fin a quand même remonté un peu le souffle avec un personnage qui m'a profondément touché..

Un peu mitigé mais c'était quand même bien !

Maud Tabachnik est une autrice chevronnée et pourtant, Jeux de dupes a été ma première lecture d'un de ses romans !

Abbot est un homme dont le quotidien n'a rien d'extraordinaire : un boulot peu payé, une femme indifférence et une fille pour qui il est invisible. Son refuge ? L'écriture. Depuis quelques temps, il écrit un livre malgré les moqueries de sa femme. Son ouvrage terminé, il souhaite le déposer chez un éditeur. Malheureusement il arrive en retard au rendez-vous et oublie le manuscrit dans le taxi. Abbot va tout faire pour retrouver son bébé de papier mais sans succès. Il déprime. Jusqu'au jour où il découvre qu'un autre homme rencontre beaucoup de succès avec son roman… enfin celui d'Abbot !

J'ai beaucoup apprécié le pitch de départ et ce, malgré une écriture simpliste dont on retrouve quelques maladresses et des différences de temps qui peuvent perturber. Cependant, l'histoire est originale et bien traitée. Maud Tabachnik nous entraîne dans un thriller psychologique anxiogène. L'atmosphère de Jeux de dupes est pesante, le climat très oppressant. Dans ce roman point de scène gore ou d'effusion de sang en litres. Juste un ressenti, une ambiance parfaitement décrite par l'autrice.

De plus, j'ai beaucoup aimé que l'intrigue soit autour de l'écriture et de la célébrité suite à un best-seller. Cela a permis de combiner deux choses que j'adore : le thriller et l'univers du livre.

Jeux de dupes se lit très rapidement, en quelques heures. Une fois ouvert, on est happé par l'histoire mise en place, on prend plaisir à suivre la relation entre les deux personnages principaux : entre haine, et hypocrisie, elle va révéler le vrai visage de chacun des deux hommes.
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A la fin je me suis dit "ben quand t'as pas de t'as, t'as de bol". C'est la démonstration qui en est fait en tout cas. Malgré toute la bonne volonté du monde ce pauvre "auteur" n'arrive pas à grand chose et pourtant il a tout ce qu'il faut, même le talent d'écrire un livre qui fait un tabac, alors que c'était pas gagné au départ tout de même.
Je ne peux pas dire que c'est un livre qu'on n'a pas envie de lâcher, disons qu'on a bien envie de savoir ou tout cela va mener.

Abbot est un peu comme le raté de service, celui qui n'avance pas dans la vie, ni sur le plan professionnel, ni sur le plan personnel. Il subit sa vie. Son seul réconfort : l'écriture.
Ruevlov est un opportuniste, prête à tout pour réussir.
Ces deux hommes qui n'ont rien en commun vont pourtant être amenés à se rencontrer et bien vite, la vie de l'un dépendra de l'autre pour que finalement, ils n'aient qu'un seul recours: l'un ne pourra pas s'en sortir sans l'autre. Leurs plans machiavéliques vont les mener à des fins auxquelles aucun des deux ne s'attendait.

👉 C'est impressionnant de voir comment une personne peut changer quand quelque chose qui lui appartient a été pris par un autre. On voit ici un Abbot qui se métamorphose, et malheureusement pas dans le bon sens. Ruevlov m'a moins impressionné car c'est le type de personnage qu'on a plutôt l'habitude de voir: pas vraiment d'éthique et qui profite de tout sans la moindre hésitation.

🤔 L'intrigue était très bien ficelée et la fin n'était pas celle que j'imaginais donc j'ai été surprise jusqu'au bout.
Ce que je retiens à la lecture de ce livre, c'est que l'homme peut être très perfide et parfois il peut aller jusqu'à faire des choses atroces pour ses propres intérêts. Ce qui est également vrai, c'est que bien souvent, nos actions, bonnes ou mauvaises, ont leur lot de conséquences derrière…

🫵 Avez-vous lu ce bouquin? Avez-vous été chamboulé par les personnages ou même l'histoire?
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Abbott est un homme sans envergure, minable petit employé d'une administration quelconque, moqué par ses collègues, méprisé par sa femme et sa fille unique. Il ne trouve du réconfort que dans l'écriture. il en est persuadé, le roman qu'il rédige dans un petit coin de son logement est destiné à avoir une belle carrière et à le venger de toutes ces brimades. Malheureusement pour lui, alors qu'il emporte ce précieux manuscrit chez un éditeur, il l'oublie dans un taxi et ne le retrouve jamais… Quelques mois plus tard, alors qu'il est toujours dépressif devant cette perte, il aperçoit à la télévision un inconnu venu présenter son roman, devenu un best-seller. Dès lors, Abbott n'aura de cesse de traquer l'usurpateur, Jean Ruelov, pour lui faire avouer son infamie et se venger de lui. Pour cela, il n'hésite pas à se faire embaucher comme secrétaire et à l'accompagner jusqu'aux Etats-Unis afin de préparer l'adaptation cinéma…et surtout son plan de revanche.
Jeux de Dupes est le second roman que je lis de l'auteure Maud Tabachnik, le précédent était un thriller de facture plus classique, Jour de glace. D'emblée, j'y retrouve les petits travers déjà remarqués, en particulier le passage intempestif du présent au passé, dans le même chapitre, parfois le même paragraphe. C'est un peu déboussolant et irritant parce que ça casse le rythme de lecture. Je me suis amusé à constater que l'auteur ne situe pas précisément la période de l'action mais parle encore en francs et non en euros. Pour le reste, on notera la facilité du jeu de mots sur le nom de l'usurpateur, Ruelov ça fait voleur à l'envers. L'histoire en elle-même est assez bien troussée, j'avoue avoir trouvé l'adaptation d'Abbott au monde américain pour le moins rapide et son assurance peut-être un peu forcée. Son plan de vengeance original sera contrarié par un retournement de situation dans les dernières pages, ce qui sauve finalement un roman un peu trop gentil pour un thriller censé être machiavélique et addictif.D'ailleurs, en lisant le commentaire du magasine Elle en page 1 de couverture, je me suis demandé si j'avais lu le même roman.
Bref, on l'aura compris, jeux de dupes m'aura moyennement convaincu et je suis resté sur ma faim en m'attendant sans doute à quelque chose de beaucoup plus noir.
Je remercie les éditions City pour leur confiance.